DERNIERE REPONSE A SHERLOCK :
Irmeyah a écrit:
Ni Jésus ni Paul n'encouragent à avoir des "querelles sur des mots", "qui ne mènent à rien" (Voir 1 Tim 6 : 3-6 et 2 Tim 2 : 14).
Dérobade. Je pourrai vous répondre tout aussi bien :
Job 13.5
Que n'avez-vous gardé le silence ? Vous auriez passé pour avoir de la sagesse.
Alors vous savez ce qui vous reste à faire ...
Citation:
De toute manière comment voulez-vous que j'accorde une valeur à votre parole alors que vous affirmez sans donner aucune référence ?
Parce-que l'argument d'autorité n'a aucune valeur mon cher.
C'est exactement pour cette raison que je me permets de mettre en doute votre affirmation de la non-canonicité de Mathieu 28:19.
Citation:
Quels sont les arguments pour démontrer l'interpolation ?
Je vous l'ai expliqué déjà. Mais si vous ne prenez pas le temps de reconsiderer votre point de vue suivant les textes et les langues originalles on ne pourra pas avancer.
Je n'ai pas vu d'argument probant de votre part, malgré toute mon objectivité (je serai tout à fait capable d'avouer que ce verset selon vous trinitaire est non canonique pour le rejeter, si les raisons sont suffisantes. Pour l'instant elles ne le sont pas).
Citation:
Matthieu n'a pas le droit d'invoquer le Père le Fils et L'Esprit Saint ?
1/ Qui vous dit que c'est Matthieu l'écrivain ? J'aimerai une preuve et pas que vous me sortiez un copié/collé de votre encyclopédie Etude non perspicace
En raison du contenu de l'Evangile de Matthieu et de l'orthodoxie biblique de Matthieu 28 : 19, je n'ai aucune raison de mettre en doute la canonicité de ce verset.
2/ Si vous croyez que Matthieu fut rédigé au 1er siècle et qu'il respectait l'enseignement de Jésus, alors il ne peut écrire un concept qui n'exista qu'après lui. On ne peut aller à l'encontre de la fleche du temps !
C'est vous qui affirmez que ce verset fait obligatoirement référence à ce concept. Ce n'est pas mon avis, ni celui des trinitaires spécialistes du sujet non plus d'ailleurs. Ce verset est orthodoxe et Père, Fils et Saint Esprit sont des entités qui entrent tout à fait dans la pure théologie néotestamentaire.
Citation:
Ces trois entités sont elles forcément hétérodoxes au christianisme primitif ? Non, tant que le Père est clairement identifié au Dieu d'Israel, le Fils à Jésus, et le Saint Esprit à la force agissante de Dieu, autant de choses qui sont parfaitement claires pour les chrétiens du Ier siècle.
Vous plaisantez j'espère ? Vous allez continuer longtemps à faire de l'uchronie sur la base d'une théologie postérieure à ces écrivains ?
Je me permets de vous rappeler que c'est vous qui appliquez ce concept tardif de Trinité à un texte qui est de la Ière moitié du Ier siècle ...
Trouvez-moi une seule source historique du premier siècle qui confirme ce que vous me dite ! Et je veux un auteur du 1er siècle !!!
Que demandez-vous comme preuve de l'orthodoxie de Mattieu 28 : 19 ? L'usage des trois entités ? Dieu n'est jamais appelé "le Père" dans le NT ? Jésus n'est jamais appelé "le Fils" ? le Saint-Esprit n'est jamais évoqué comme entité centrale éxécutant la volonté divine sur terre ?
Citation:
J'ai fourni des avis d'experts en koiné, je me permettrai donc de mettre votre affirmation prétentieuse et insultante en doute.
Vous reconnaissez que vous ne maitrisez pas le koiné. C'est déjà bien. Alors ne défendez pas ce que vous ne connaissez pas.
Les apôtres défendaient un Evangile tout en n'étant pas très instruits. Je suis donc fier de leur ressembler, en défendant ce que je juge pouvoir défendre.
Citation:
Ils pensent le contraire de lui concernant la trinité, mais pas concernant le sens évident et technique du texte, qui est ce sur quoi la doctrine des TJ se fonde. Ils croient en la trinité, mais ils font des concessions, car ils sont contraints par un minimum d'hônneteté intellectuelle. Ces sur ces concessions que l'auteur du site se base et il ne s'agit aucunement d'escroquerie.
Charabia.
Je me permettrai de qualifier vos propos sur Matthieu 28 : 19 de la même manière, et sans doute avec des raisons plus justifiables.
Citation:
Ses serviteurs servent le trône, pas l'Agneau. Ou bien "Elohim"/Dieu. Il n'y a donc aucun problème.
Redites moi cela ?
Vous jouez un clown ou vous voulez un dialogue constructif ?
Citation:
Il s'agit de rendre un culte au tabernacle dans le sens locatif, pas dans le sens d'objet à qui on adresse un culte (il s'agirait sinon d'idolatrie, fortement rejetée dans la Bible). Le culte est évidement implicitement adressé à Dieu, puisque là n'est pas la question dans ce passage.
ça c'est votre théologie qui l'affirme.
Certes, mais la Bible permet et même défend une telle interprétation. Voir le 2e commandement ...
Et puis vous noyez le poisson. Vous avez affirmer dans le message précédent que latrueo n'était dédié qu'a Dieu. D'un seul coup ça devient un intermediaire alors ?
J'ai dit que latreuo était un service sacré qui ne pouvait être adressé (explicitement ou in fine) qu'à Dieu ou "le Père" ou "YHWH", et jamais à quelqu'un d'autre, même Jésus. Vous n'avez pas réfuté ce propos. Me trompé-je ?
Citation:
Citation:
Et l’évangile en Romains 1 :9 Dieu, que je sers (latrueo) en mon esprit dans l'évangile de son Fils, m'est témoin que je fais sans cesse mention de vous (Darby)
Il est bien indiqué que c'est Dieu qu'on adore/sert ...
PAR l'intérmédiaire de l'évangile. Latrueo est utilisé pour désigner le MOYEN de rendre un culte.
Dans le texte français que vous utilisez, c'est bien Dieu l'objet direct de latreuo (par le relatif). Je suppose logiquement que la traduction traduit correctement la même construction en grec.
Citation:
Je ne trouve pas de sens à votre phrase. Latreuo est un verbe et ne désigne pas d'objet ni de personne mais une action. Quand la valence du verbe introduit un complément (objet à qui on voue un culte), il s'agit bien TOUJOURS explicitement ou implicitement, de Dieu, jamais de Jésus/le Fils ou d'un autre personnage.
Vous me faites de la grammaire française à la place de la théologie, c'est un comble ! Vous êtes au courant que les regles de la grammaire française ne sont pas applicable au koiné ?
Jusqu'à preuve du contraire, ce que j'ai dit peut s'appliquer à la grammaire du grec néotest.
Citation:
Evidemment puisque pour offrir un service sacré (latria), il faudrait un temple, etc., et Jésus est seul dans le désert.
Mais pas du tout ! Il est amené sur le parvis du Temple puis sur le Mont Thabor qui est une ancienne montagne sacrée du royaume d'Israël
(Matthieu 4:8-9) 8 Le Diable l’emmena encore sur une montagne extraordinairement haute et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, 9 et il lui dit : “ Toutes ces choses, je te les donnerai si tu tombes et fais un acte d’adoration pour moi. ”
Luc en dit de même, les Evangiles ne confirment donc pas ce que vous dites. De toute manière, même une montagne sacrée (aussi déserte qu'une montagne pas sacrée ...) ne fournit pas les moyens nécessaires pour une latria, culte spécifique. Jésus n'a rien à sacrifier, pas d'autel, rien à manger ...
Citation:
Tout ce que le Diable peut demander c'est un signe d'allégeance, comme une génuflexion. Mais Jésus, qui applique à la perfection la Loi, sait qu'une allégeance au Diable est idolatrie (quand bien même une allégeance au Seigneur Jésus ne l'est pas, car légitimée par Dieu lui-même).
Mais c'est moi qui vient de vous le dire ! Donc vos propos sur latrueo sont nuls et non avenus.
J'ai dit que latreuo ne pouvait jamais s'adresser in fine à Jésus. Vous confirmez ou vous contestez ?
Citation:
Vous n’avez donc nullement démontré que latreuo pouvait être appliqué à Jésus ou à quelqu’un d’autre qu’à « Dieu »/« le Père ». Et c’était bien cela le problème.
Si mais vous ne comprenez rien au grec koiné. Latrueo ne désigne pas un culte exclusif un Dieu, mais le verbe "rendre un culte par un intermediaire"
Vous ne m'avez montré aucun exemple de latreuo adressé à un "intermédiaire", et en tout cas, certainement pas à Jésus.
Citation:
Je n’ai jamais dit que ce verbe ne signifiait JAMAIS « adorer ». Cependant, quand il veut dire adorer, ce n’est pas précisément dans le sens d’un culte, un service sacré, mais une allégeance, une soumission religieuse. Partant, vous n’avez nullement réfuté mon propos.
Mais vous n'arretez pas de vous contredire vous mêmes. Y a de quoi devenir fou avec vous !
Merci de me dire en quoi je me contredis. Mon but n'est pas de juger de la qualité des mots traduisant proskuneo et latreuo, mais de savoir comment leurs emplois permettent de démontrer que le texte du NT ne défend pas la trinité (par exemple que latreuo ne s'adresse qu'au Père, faisant de lui quelqu'un de supérieur au Fils, Jésus).
Citation:
Citation:
Philippiens 2:5-6 Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu,
5
τοῦτο φρονεῖτε ἐν ὑμῖν ὃ καὶ ἐν Χριστῷ Ἰησοῦ,
6
ὃς ἐν μορφῇ θεοῦ ὑπάρχων οὐχ ἁρπαγμὸν ἡγήσατο τὸ εἶναι ἴσα θεῷ,
Que ce soit concernant le dogme trinitaire ou concernant la présence du terme « hypostase » (ou dérivé morphologique ou sémantique) dans le texte que vous indiquez, il ne semble pas que votre « faux. » soit justifié.
Existant en forme de Dieu (si vous me mettez un "d" minuscule, je vais voir rouge) est le début de l'ousia.
Donc il y a une source de la Trinité dans ce texte qui est canonique, mais Matthieu 28 : 19, parce qu’il y a un propos trinitaire, n’est pas canonique ? … Vous vous mordez la queue … Par ailleurs dès le début des Evangiles on sait que Jésus est Fils de Dieu et donc de nature divine. Il n’y a donc pas de construction spécifique progressive d’une doctrine définissant Jésus suivant une « ousia » divine.
Citation:
Remise en contexte cette fameuse terrible phrase prend tout son sens, un sens beaucoup plus subtil et profond qu’il n’y parait à lire vos propos peu soucieux de rendre la pensée biblique :
(Exode 20:5-6) 5 Tu ne dois pas te prosterner devant eux, ni te laisser entraîner à les servir, car moi, Jéhovah ton Dieu, je suis un Dieu qui exige un attachement exclusif, qui fait venir la punition pour la faute des pères sur les fils, sur la troisième génération et sur la quatrième génération, pour ceux qui me haïssent ; 6 mais qui use de bonté de cœur envers la millième génération pour ceux qui m’aiment et gardent mes commandements.
Vous me mettez sur un bucher l'Apotre Paul et Pierre qui demande à ce que le baptème soit fait au nom de Jésus.(Actes 2 :38, 8 :16, 10 :48 et 19 :5). Ce qui est absurde pour des Juifs. Vous commencez à comprendre là où je veux en venir.
Je ne vois pas le lien entre mon propos et votre réponse. L’exclusivisme du 2e commandement n’est nullement incompatible avec le baptême au nom de Jésus (qui est l’intermédiaire du culte - comme vous le dites si bien, ou plutôt si mal – et non le personnage à qui on adresse ce culte). Jésus est bien considéré comme prêtre des chrétiens, qui sert son Dieu et Père, cela dans tout le NT. Que voulez vous prouvez ? Mystère …
La Didachè (maximum 120 après JC) traite de choses que les gens auraient besoin de savoir pour devenir chrétiens. Dans son chapitre 7, reprenant les paroles de Jésus rapportées en Matthieu 28:19, elle prescrit de baptiser “au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ”. Mais elle ne dit aucunement que le Père, le Fils et l’esprit saint sont égaux en éternité, en puissance, en position et en sagesse. Dans son chapitre 10, on trouve la confession de foi suivante, énoncée sous forme de prière:
“Nous te rendons grâces, Père saint, pour Ton saint nom que Tu as fait habiter dans nos cœurs et pour la connaissance et la foi et l’immortalité que Tu nous as révélées par Jésus Ton Enfant. À Toi la gloire pour les siècles. C’est Toi, Maître tout-puissant, qui as créé toutes choses à cause de Ton nom (...). À nous Tu as daigné accorder une nourriture et un breuvage spirituels et la vie éternelle par Ton Enfant .”
Citation:
Le texte réfute lui-même votre interprétation tendancieuse : ce Dieu terrible ne condamne que les générations "qui le haissent", et qui n'"use de bonté de coeur" qu'avec celles qui GARDENT (au fil des générations, donc) ses commandements. D'un côté comme de l'autre, le texte sous-entend de manière forte la PERSISTANCE d'une attitude.
Exode 34:7
qui conserve son amour jusqu'à mille générations, qui pardonne l'iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l'iniqui-té des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération!
Nombres 14:18
L'Éternel est lent à la colère et riche en bonté, il pardonne l'iniquité et la rébellion; mais il ne tient point le coupable pour innocent, et il punit l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération
Deutéronomes 23:2
Celui qui est issu d'une union illicite n'entrera point dans l'assemblée de l'Éternel; même sa dixième génération n'entrera point dans l'assemblée de l'Éternel.
Jeremie 32:18
Tu fais miséricorde jusqu'à la millième génération, Et tu punis l'iniquité des pères dans le sein de leurs enfants après eux. Tu es le Dieu grand, le puissant, Dont le nom est l'Éternel des armées.
Des raisons évidentes pour un connaisseur de la totalité du texte biblique réfutent votre interprétation :
1 – ces propos s’adressent aux juifs avant tout. Le chrétien n’est pas concerné par le sens littéral et les effets physiques de ces menaces.
2- Il s’agit plus de menaces cherchant à pousser les JUIFS à obéir à Dieu qu’une condamnation des enfants pour la faute des Pères. Etant donné qu’à cette époque on considérait les fils comme les semblables des Pères, la menace, ou plutôt l’avertissement (assez violent pour nous, mais nécessaire comme le démontre l’AT) permettait de mettre les pères dans la pleine responsabilité de toutes leurs actions par rapport à ce qui était le plus important : leur descendance future !
3 – Enfin, une raison textuelle explicite réfute votre interprétation univoque et littérale qui extrait des propos hors contexte . Vous vous arrêtez sur une interprétation littérale d’une partie du texte. Les versets mêmes que vous citez, dans leur intégralité réfutent votre interprétation :
Nombres 14:18
L'Éternel est lent à la colère et riche en bonté, il pardonne l'iniquité et la rébellion; mais il ne tient point le coupable pour innocent, et il punit l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération
Votre interprétation littérale de la deuxième phrase contredit totalement le sens évident de la première. En effet, si Dieu sait pardonner le péché à un pécheur, pourquoi en ferait-il porter la punition sur les fils innocents de ce péché ? Il faut donc introduire cette notion implicite mais essentielle de PERSISTANCE dans le péché, qui, elle, mérite la punition sur des générations.
On trouve une contradiction apparente entre Exode 34:7 et Ézéchiel 18:20. Le premier passage affirme que Dieu ferait venir “la punition pour la faute des pères sur les fils et sur les petits-fils”; le deuxième déclare qu’“un fils ne portera aucune part de culpabilité à cause de la faute du père”. Pourquoi ces textes semblent-ils contradictoires? Parce qu’ils sont pris hors de leur contexte. Examinez celui-ci, et vous verrez vous-même que lorsque Dieu parlait de faire venir la punition non seulement sur les pères, mais aussi sur leurs fils et leurs petits-fils, il évoquait ce que les Israélites subiraient en tant que nation s’ils péchaient contre lui et étaient emmenés en captivité. D’un autre côté, quand il disait qu’un fils ne sera pas tenu pour responsable de la faute de son père, il parlait de la responsabilité individuelle.
Blablabla. Quand les Assyriens passent votre mère par l'épée, en tant qu'enfant vous en foutez que l'histoire de prêtres qui vont rédiger ces explications APRES l'exil.
De toute manière dans le contexte assez belliqueux du Pentateuque l’élimination des autres nations est toujours un bien, donc je ne vois pas comment votre remarque est pertinente concernant l’interprétation de ce verset, qui concerne surtout les juifs (puisque c’est à eux qu’on donne la loi c’est eux qui peuvent pécher ou obéir).
Citation:
Et tout cela sans me servir du NT par ailleurs ...
Que vous ne maitrisez pas encore.
A lire vos interprétations à ras les paquerettes de l’AT, je remets en cause votre jugement concernant mes capacités. Par ailleurs des versets comme :
(2 Corinthiens 13:14) 14 Que la faveur imméritée du Seigneur Jésus Christ et l’amour de Dieu et la participation à l’esprit saint soient avec vous tous.
Montrent bien que le NT invoque bien Père (Dieu), Fils (Seigneur JC) et Saint Esprit sans pour autant être trinitaire.
Citation:
Argument qui sauf réfutation de votre part, est valide. Chaque texte canonique s'intègre dans un canon complet et les formules utilisées ne doivent être interprétée qu'en rapport avec ce canon complet, non dans une interprétation montant en épingle un seul texte, voire un passage extrait de son contexte, en l'isolant des autres. A ce moment là le terme d'"escroquerie" me parait adapté...
Vous ne savez même pas qui est Marcion et vous me parlez de canon complet...
Je sais parfaitement qui est Marcion et je suis au courant de l’histoire de la constitution du canon, je vous prierai donc de ne plus préjuger ainsi de compétences des autres dont vous ne savez rien. De toute manière s’il faut suivre votre raisonnement, le canon n’est fixé vraiment qu’à l’époque de Nicée, argument souvent utilisé par les trinitaires pour démontrer que la Bible est forcément trinitaire puisqu’elle n’est terminée et authentifié qu’au moment ou on fixe aussi le dogme de la Trinité.
Citation:
Citation:
(Jean 15:26)
Ce texte ne permet nullement d'attribuer au St Esprit :
- un corps
- une volonté
- une personnalité
- une intelligence
- un nom
propres, attributs nécessaires pour constituer une personne.
Et selon votre théologie postérieure à ce texte ?
Que notre théologie soit « postérieure » au texte, vous ne l’avez aucunement démontré.
Citation:
Vous êtes historien ? Pas prof en tout cas !!! Vive la pédagogie !
Encore faudrait-il que vous soyez étudiants avant d'être dogmatique.
Je suis au moins doublement « étudiant ». Par ailleurs c’est vous qui voyez de la Trinité dans Mat 28 : 19, donc c’est plutot vous le « dogmatique ».
Citation:
Eh oui ... car Matthieu est le plus hébraique des évangiles (je rappelle en outre que le NT est intégralement écrit par des juifs connaissant plus ou moins l'Hébreux), et les preuves qu'il pourrait avoir été écrit en araméen ou hébreux avant de l'être en koiné sont importantes. L'expression que vous jugez interpolée peut donc très bien être celle de l'Hébreu traduite en grec. Donc, ma référence à l'AT se justifie pleinement.
Votre demonstration allez jusqu'a votre dernière phrase.
Goscinny est d'origine gauloise.
Il ne parle pas le gaulois puisque cette langue est pour ainsi dire inconnue.
Il est réputé connaitre l'empire romain, ses limites et ses coutumes. Il s'adresse dans une langue d'origine romaine. Donc Asterix est un personnage historique et on parlait français au 1er siècle ce qui explique qu'on trouve du français dans des textes gaulois qui ne peuvent donc avoir été interpolés...
Vous mettez du français au Ier siècle, j’y mets de l’hébreux … La première est une langue moderne, la deuxième est une langue ancienne qui est même encore utilisée aujourd’hui… Par ailleurs si vous aviez un once d’honneteté vous ne railleriez pas autant, car vous devez savoir tous les arguments qui penchent vers une origine araméenne ou hébraique du Ier évangile.
1/ Internet renferme toutes les informations : première nouvelle !
Concernant les défenseurs, les étudiants, et les opposants de la Bible, je fais effectivement confiance à ce panier de crabes d’Internet pour représenter toutes les tendances sur ce sujet.
2/ Elles sont dignes de foi : c'est génial, on arrête d'écrire des livres alors, vu que les évangeliques gangrènent le réseau avec leurs affirmations mensongères
A ce que je sache, les évangéliques n’ont pas le monopole d’Internet. Je fais confiance aux athées et autres anti-bible pour publier des pages soutenant ce que vous dites. Il n'en existe pas en français, ce qui n'est pas bon signe.
Il y a effectivement dans cette page des arguments tentant de démontrer l’interpolation. Mais cette page indique également un lien intéressant :
http://www.tektonics.org/lp/matt2819.html
Qui semble proposer une réfutation de ces arguments. Je n’ai physiquement pas le temps de lire tous ces documents pour l’instant mais notez SVP le propos introducteur qui donne le ton et éclaircit directement les idées :
I would begin by noting that our own study of the Trinity makes absolutely no use of Matthew 28:19. This verse is not particularly useful for Trinitarian defense as it theoretically could support any view -- modalism, even tritheism, could be permitted from this verse, for it only lists the members of the Triune Godhead with absolutely no explanation as to their exact relationship. Verse 18 would indicate that the Father is in a functionally superior relationship to the Son, but that says nothing about an ontological relationship; though one may justly argue that it is very unlikely (but not impossible) that all three would be named together if there were not an ontological equality, lest God's glory somehow be compromised.
Je ne connais pas l'auteur de cette page, il semble sinon trinitaire (puisque 95% des chrétiens sur Terre le sont), soit un éxégète athée (donc pas moins crédible que vous !).
Et vous pouvez m'expliquer pourquoi on s'égorgeait entre chrétiens au IIe et IIIe siècle si cela était aussi simplement écrit en Matthieu ? Si votre canon comme vous l'imaginez était reconnu par tous, on ne se serait jamais battu autant au point que l'Empereur Constantin doivent dire aux deux camps de se calmer !
Les querelles sont essentiellement doctrinales, philosophiques, théologiques, certainement pas scripturaires. Si d’ailleurs les chrétiens s’en étaient tenus au simple texte de la Bible, ils ne se seraient pas étripés ainsi. Ces dissenssions étaient prévues par les apôtres et les causes en sont connues : Col. 2 : 8, 1 Corinthiens 2:13, 2 Pierre 1:16, 1 Tim. 4 : 1-3, 2 Thessaloniciens 2:2 , 2 Pierre 2:1, 1 Jean 4 : 1-3, etc…
Depuis le début du IIe siècle, la canonicité des textes disponibles fait l’objet d’un consensus qui existe d’ailleurs toujours entre les différentes églises chrétiennes d’aujourd’hui (même entre les catho et les TJ c’est pour dire !).
Je vous cite Voltaire qui en parle mieux que moi
Exactement, il parle mieux que vous puisqu’il ne soutient pas ce que vous dites à propos de soi-disant querelles sur la canonicité des textes, mais sur des pinailleries pseudo-théologiques inspiré par un néoplatonisme qui a phagocyté et corrompu le christianisme dès le IIe siècle.
Citation:
J'ai donné des références d'exégètes trinitaires, donc votre "faux" là encore n'a visiblement pas de valeur.
3 citations tronquées d'exegetes trinitaires qui sont pour la majorité morts et étaient membres de congrégations protestantes fondamentalistes et cela vous suffit ?
Cela me suffit pour mettre en doute votre affirmation.
Citation:
Comme l'anglais, le grec du NT est une langue type "koiné". On peut donc inférer des mécanismes généralisants semblables comme la formule "au nom de", qui se retrouve dans bcp de langues d'origines diverses.
De ma vie, je n'ai jamais vu un seul philologue exprimé cela. Vous inventez purement et simplement. Avez-vous une thèse sur le sujet argumentée ou vous essayez de creer une érudition par manque de substrat ?
Hébreux, grec, anglais, français, allemand, latin : ça fait un paquet de langues (il y en a sans doute d'autres) utilisant cette expression « au nom de » sans aucunement référer à un nom propre qui engloberait tous les éléments subséquents, mais ayant pour sens « par l’autorité (conjointe) de ».
1/ La citation de Roberston est tronquée et il n'a jamais affirmé cela. Ecrivez la citation dans son contexte pour voir !
La citation de Robertson démontre qu’on peut interpréter « au nom de » de manière bien différente de vous, point. Même si Robertson, peut-être, n’a pas appliqué sa propre constatation à Mat 28 : 19 ! La grammaire a pour but précisément d’extraire une loi générale expliquant les faits particuliers. Robertson parle de ce que signifie de manière générale « au nom de ». Et cela est suffisant pour vous réfuter ou du moins vous mettre en doute.
2/ Votre thèse est valide quand ça vous arrange. Exemple : Origène dit qu'il faut être particulièrement niais pour croire en Adam et Eve ! Et cela bien avant Darwin !
Origène n’est pas un auteur inspiré pour les TJ. Ce qu’il dit peut donc être une information utile à mettre en relation avec d’autres, mais nullement un corpus totalement digne de foi.
[modo]Si vous désirez me répondre merci d'être ultra succint et de le faire par MP.[/modo]