Le sang des Martyrs et leurs foi en JESUS
Posté : 06 sept. 2007 12:27
Des centaines de milliers de Chrétiens ont été martyrisés durant des siécles parce qu'ils portaient un amour sans faille à leur DIEU.
L’Évangile indique l’attitude à adopter face à la persécution : « Si l’on vous persécute dans une ville, fuyez dans une autre ». Il ne s’agit pas de rechercher le martyre de manière quasi suicidaire, par provocation. En même temps, il n’y a pas de plus bel amour que celui de mourir pour ses amis : le martyre est un idéal et une grâce. Celui qui est acculé au martyre (ayant p.ex. le choix entre un geste de reniement ou de profanation ou la confession de sa foi) doit l’accepter comme une grâce ; ceux qui « trébuchent » sont appelés lapsi et ne peuvent être réintégrés dans l’Église qu’au terme d’une période de pénitence. Le Christ a promis aux martyrs l’inspiration des paroles qu’ils devront prononcer et la force pour subir leur supplice, à l’image de celui de la Croix.
Le martyre est un « baptême sanglant ». Celui qui meurt ainsi, même non baptisé, a ses péchés pardonnés et il obtient ipso facto la béatitude céleste. Dès lors, le martyr peut devenir un intercesseur. (Dans l’Antiquité, certains futurs martyrs emprisonnés ont joué ce rôle de leur vivant, ce qui n’était pas sans poser des problèmes).
Seuls les martyrs en communion avec l’Église ou exprimant in extrémis le désir de l’être (comme saint Hippolyte) méritent ce titre et obtiennent cette grâce. Les victimes hérétiques ou schismatiques des persécutions (donatistes p.ex.) ne sont pas vénérées comme des saints et l’Église ne se prononce pas sur leur salut.
Saint Ignace d'Antioche conçoit le martyr comme une libation pour accomplir l'Évangile du Christ Jésus.
L’Église commémore le natale (jour de la naissance au Ciel) des martyrs et, en général, des saints ; le calendrier qui rappelle ces occurrences est appelé Martyrologe.
Martyrs célèbres :
Crucifixion de St. Pierre, par Le Caravage
Crucifixion de St. Pierre, par Le Caravage
Pour les chrétiens, le premier martyr (ou protomartyr) est saint Étienne, lapidé par ses auditeurs à Jérusalem, en présence de Saul, connu comme saint Paul.
Jésus, même s'il fut crucifié, n'est pas appelé martyr par les chrétiens. Les chrétiens considèrent que le martyr rend témoignage de la mort de Jésus-Christ, lequel est mort pour salut de tous les hommes.
Parmi les apôtres de Jésus-Christ, beaucoup sont réputés avoir subi le martyre, tel saint Pierre, crucifié la tête en bas, sous l'empereur Néron (64), saint Paul, tué la même année, ou saint Barthélemy, écorché vif.
Saint Jean serait le seul apôtre n'ayant pas subi le martyre. Il était très jeune pendant la vie de Jésus sur Terre, et est mort très âgé. L'évangile selon saint Jean est, parmi les quatre évangiles retenus dans le canon, le dernier écrit (vers l'an 100). Saint Jean est le seul à employer l'expression Paraclet au sujet de l'Esprit Saint. L'expression figure dans le Discours de la Cène (par exemple Jn, 14, 16), qui n'a pas d'équivalent dans les évangiles synoptiques. Saint Jean peut ainsi être considéré comme un témoin.
Il faut noter que les premiers saints de l'Église étaient des martyrs. Par la suite, l'expression saint a été élargie.
L’Empire romain connut plusieurs époques de persécution contre les chrétiens. On reprochait particulièrement à ceux-ci leur refus de sacrifier au culte de l’Empereur et de servir dans l’armée. Le règne de Dioclétien connut la dernière, mais aussi la plus importante de ces persécutions de l'Antiquité.
Le siècle qui connut le plus grand nombre de martyrs chrétiens est le XXe siècle (communisme ; nazisme ; guerre d'Espagne, etc.).
Il y a eu des martyrs à toutes les époques de l'Histoire. Tous les martyres n'ont pu être relevés officiellement et tous les saints ne sont pas notés dans le calendrier ; la fête de Tous les Saints (Toussaint, 1er novembre) célèbre cette foule de noms connus ou inconnus.
Parmi les martyrs célèbres ou représentatifs, par ordre chronologique :
* sainte Blandine, martyre à Lyon en 177 (livrée aux taureaux dans un cirque) en compagnie de saint Pothin,
* saint Laurent, martyrisé en 258, supplicié sur le gril,
* Catherine d'Alexandrie, martyrisée au IVe siècle (supplice de la roue),
* saint Maurice, décimé (au sens étymologique du terme), par les Romains, en compagnie d'autres soldats chrétiens, dont Sanctus. Les restes de saint Maurice furent les premières reliques.
* sainte Jeanne d'Arc, voulant restaurer l'autorité du roi Charles VII, source de la libération de la France, brûlée.
* Bienheureux martyrs : on désigne sous cette expression les prêtres tués à cause de leur foi entre le 2 et le 5 septembre 1792, lors des massacres de septembre à Paris, au couvent des Carmes et en l'église Saint-Paul Saint-Louis. Une fête apparaît sur le calendrier liturgique, mais pas sur les agendas ordinaires.
* Saint Maximilien Kolbe, qui offrit sa vie en remplacement de celle d'un père de famille dans le camp de concentration d'Auschwitz.
* Martyrs de la guerre d'Espagne
Les martyrs sont usuellement représentés tenant une palme dans une main, symbole du martyre, et dans l’autre main l'objet de leur supplice. Les œuvres d'art plastique sont multiples ; les martyrs ont aussi été célébrés par la musique et, plus encore, par la littérature : récits de passions, hymnes (celles de saint Ambroise et de Prudence, Peristephanon, p.ex.), etc.
Les Martyrs ont donnaient leur vie pour ne pas renier JESUS, l'ont il perdu en vain ?
L’Évangile indique l’attitude à adopter face à la persécution : « Si l’on vous persécute dans une ville, fuyez dans une autre ». Il ne s’agit pas de rechercher le martyre de manière quasi suicidaire, par provocation. En même temps, il n’y a pas de plus bel amour que celui de mourir pour ses amis : le martyre est un idéal et une grâce. Celui qui est acculé au martyre (ayant p.ex. le choix entre un geste de reniement ou de profanation ou la confession de sa foi) doit l’accepter comme une grâce ; ceux qui « trébuchent » sont appelés lapsi et ne peuvent être réintégrés dans l’Église qu’au terme d’une période de pénitence. Le Christ a promis aux martyrs l’inspiration des paroles qu’ils devront prononcer et la force pour subir leur supplice, à l’image de celui de la Croix.
Le martyre est un « baptême sanglant ». Celui qui meurt ainsi, même non baptisé, a ses péchés pardonnés et il obtient ipso facto la béatitude céleste. Dès lors, le martyr peut devenir un intercesseur. (Dans l’Antiquité, certains futurs martyrs emprisonnés ont joué ce rôle de leur vivant, ce qui n’était pas sans poser des problèmes).
Seuls les martyrs en communion avec l’Église ou exprimant in extrémis le désir de l’être (comme saint Hippolyte) méritent ce titre et obtiennent cette grâce. Les victimes hérétiques ou schismatiques des persécutions (donatistes p.ex.) ne sont pas vénérées comme des saints et l’Église ne se prononce pas sur leur salut.
Saint Ignace d'Antioche conçoit le martyr comme une libation pour accomplir l'Évangile du Christ Jésus.
L’Église commémore le natale (jour de la naissance au Ciel) des martyrs et, en général, des saints ; le calendrier qui rappelle ces occurrences est appelé Martyrologe.
Martyrs célèbres :
Crucifixion de St. Pierre, par Le Caravage
Crucifixion de St. Pierre, par Le Caravage
Pour les chrétiens, le premier martyr (ou protomartyr) est saint Étienne, lapidé par ses auditeurs à Jérusalem, en présence de Saul, connu comme saint Paul.
Jésus, même s'il fut crucifié, n'est pas appelé martyr par les chrétiens. Les chrétiens considèrent que le martyr rend témoignage de la mort de Jésus-Christ, lequel est mort pour salut de tous les hommes.
Parmi les apôtres de Jésus-Christ, beaucoup sont réputés avoir subi le martyre, tel saint Pierre, crucifié la tête en bas, sous l'empereur Néron (64), saint Paul, tué la même année, ou saint Barthélemy, écorché vif.
Saint Jean serait le seul apôtre n'ayant pas subi le martyre. Il était très jeune pendant la vie de Jésus sur Terre, et est mort très âgé. L'évangile selon saint Jean est, parmi les quatre évangiles retenus dans le canon, le dernier écrit (vers l'an 100). Saint Jean est le seul à employer l'expression Paraclet au sujet de l'Esprit Saint. L'expression figure dans le Discours de la Cène (par exemple Jn, 14, 16), qui n'a pas d'équivalent dans les évangiles synoptiques. Saint Jean peut ainsi être considéré comme un témoin.
Il faut noter que les premiers saints de l'Église étaient des martyrs. Par la suite, l'expression saint a été élargie.
L’Empire romain connut plusieurs époques de persécution contre les chrétiens. On reprochait particulièrement à ceux-ci leur refus de sacrifier au culte de l’Empereur et de servir dans l’armée. Le règne de Dioclétien connut la dernière, mais aussi la plus importante de ces persécutions de l'Antiquité.
Le siècle qui connut le plus grand nombre de martyrs chrétiens est le XXe siècle (communisme ; nazisme ; guerre d'Espagne, etc.).
Il y a eu des martyrs à toutes les époques de l'Histoire. Tous les martyres n'ont pu être relevés officiellement et tous les saints ne sont pas notés dans le calendrier ; la fête de Tous les Saints (Toussaint, 1er novembre) célèbre cette foule de noms connus ou inconnus.
Parmi les martyrs célèbres ou représentatifs, par ordre chronologique :
* sainte Blandine, martyre à Lyon en 177 (livrée aux taureaux dans un cirque) en compagnie de saint Pothin,
* saint Laurent, martyrisé en 258, supplicié sur le gril,
* Catherine d'Alexandrie, martyrisée au IVe siècle (supplice de la roue),
* saint Maurice, décimé (au sens étymologique du terme), par les Romains, en compagnie d'autres soldats chrétiens, dont Sanctus. Les restes de saint Maurice furent les premières reliques.
* sainte Jeanne d'Arc, voulant restaurer l'autorité du roi Charles VII, source de la libération de la France, brûlée.
* Bienheureux martyrs : on désigne sous cette expression les prêtres tués à cause de leur foi entre le 2 et le 5 septembre 1792, lors des massacres de septembre à Paris, au couvent des Carmes et en l'église Saint-Paul Saint-Louis. Une fête apparaît sur le calendrier liturgique, mais pas sur les agendas ordinaires.
* Saint Maximilien Kolbe, qui offrit sa vie en remplacement de celle d'un père de famille dans le camp de concentration d'Auschwitz.
* Martyrs de la guerre d'Espagne
Les martyrs sont usuellement représentés tenant une palme dans une main, symbole du martyre, et dans l’autre main l'objet de leur supplice. Les œuvres d'art plastique sont multiples ; les martyrs ont aussi été célébrés par la musique et, plus encore, par la littérature : récits de passions, hymnes (celles de saint Ambroise et de Prudence, Peristephanon, p.ex.), etc.
Les Martyrs ont donnaient leur vie pour ne pas renier JESUS, l'ont il perdu en vain ?