M SERVET sacrifié sur l'autel des idées.

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medico

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M SERVET sacrifié sur l'autel des idées.

Ecrit le 27 oct. 2008 10:42

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le dauphiné libéré du 26 /10/ 08
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Nhoj

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Ecrit le 27 oct. 2008 13:27

Message par Nhoj »

Du temps de Calvin et Luther, sa ne rigolait pas ! :(
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Ecrit le 27 oct. 2008 13:33

Message par medico »

Nhoj a écrit :Du temps de Calvin et Luther, sa ne rigolait pas ! :(
tout a fait .
cette phrase est pertinante ( si le supplicié avait demandé pardon à JESUS CHRIST fils eternel de DIEU plutôt qu'a JESUS CHRIST ,fils du DIEU éternel, il n'y autait peut être pas de procés en hérésie )
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Ecrit le 18 nov. 2008 06:12

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Ecrit le 08 déc. 2008 10:03

Message par medico »

Michel Servet ==> figure 02049

Le nom de Michel Servet est inséparable de celui de Calvin, et son bûcher est devenu un texte inépuisable d’accusations qui ont fait, aux yeux des masses ignorantes, du grand réformateur un inquisiteur dur, cruel, et sans entrailles. Trois siècles n’ont pas suffi pour rendre à ce grand serviteur de Dieu la justice qui lui est due.

Dans la biographie de Jean Le Clerc, de Caturce et de Louis Berquin, nous avons fait connaître la législation touchant les hérétiques, et raconté comment le protestantisme, qui répudia tant de mauvais enseignements de l’église romaine, n’eut pas la noble pensée de proclamer « que tout homme a le droit de servir Dieu selon sa conscience, et qu’à Lui seul appartient de se prononcer sur le sort de celui qui a le malheur de tomber dans l’hérésie » ; mais les principes de tolérance religieuse, qui sont entrés dans nos mœurs, n’auraient pas été compris aux jours de la réforme, et celui qui aurait osé déclarer que le magistrat civil n’a aucune puissance sur l’hérétique, aurait passé pour un impie. Qu’y a-t-il donc d’étonnant que les réformateurs aient cru de la meilleure foi du monde, qu’il leur était permis de venger les outrages faits à Dieu ?

Michel Servet naquit, vers 1509, à Villeneuve en Aragon, dans le diocèse de Lérida. Son père, qui le destinait à l’état ecclésiastique, changea de dessein et l’envoya, en 1528, étudier le droit à Toulouse, où il se lia avec des étudiants, probablement disciples du professeur Caturce, qui l’engagèrent à rompre avec Rome. Le jeune Espagnol se faisait distinguer par son amour pour l’étude et les progrès qu’il y faisait ; mais il portait dans ses recherches un esprit curieux et disputeur ; ce fut là la source de ses malheurs et de sa célébrité.

Entraîné par le mouvement religieux qui menaçait la papauté, il se joignit à ses adversaires, mais il ne tarda pas à être regardé comme un auxiliaire suspect à cause de ses interprétations téméraires des livres saints. En 1530, à son retour d’un voyage en Italie, où il assista au couronnement de Charles-Quint, nous le trouvons à Bâle, où il disputa, avec le réformateur Œcolampade, sur le dogme de la Trinité, qu’il voulait faire rayer du Credo des réformés ; Œcolampade, froissé de son orgueil et de son humeur querelleuse, se montra froid et réservé avec lui ; Servet, qui se croyait le grand réformateur de son siècle et voulait avoir un nom célèbre, fit imprimer, en 1531, à Haguenau, un livre, dans lequel il attaquait le dogme de la Trinité ; mais son écrit fut supprimé par l’autorité avant sa mise en vente.

Servet ne se découragea pas ; il fit paraître, l’année suivante, un autre écrit, dans lequel on voit percer les germes des théories qu’il développa plus tard ; cet écrit se répandit en Italie et en Allemagne, où il trouva de nombreux partisans, tant, hélas ! l’incrédulité est au fond de la nature humaine.

Tous les hommes pieux de cette époque furent scandalisés de l’audace de l’écrivain et ne voulurent plus avoir de communications avec lui. Servet, se voyant regardé comme un hérétique, quitta Strasbourg, changea son nom contre celui de Villeneuve et alla, vers 1534, étudier la médecine à Paris. Il fit de brillantes études ; cela aurait été un bonheur pour lui s’il n’avait voulu être que médecin, mais sa passion de la controverse le jeta au milieu des discussions religieuses et le signala à Calvin comme un dangereux novateur ; le réformateur lui fit proposer une conférence publique ; il refusa, on ne sait sous quel prétexte ; — ce fut un malheur ; peut-être Calvin, avec son esprit exact et sa raison supérieure, l’aurait retenu sur le bord du précipice, au fond duquel il tomba.

Ses études terminées, Servet alla à Lyon pour y exercer la médecine ; il lui arriva ce qui arrive presque toujours à ceux de son art, la clientèle se fit attendre ; pressé par le besoin, il entra dans une imprimerie comme correcteur d’épreuves et se livra à des travaux littéraires. En 1537, il retourna à Paris et y enseigna, avec un grand succès, la géographie, les mathématiques et l’absurde science de l’astrologie, au moyen de laquelle on croit pouvoir lire dans les cieux ce qui se passe sur la terre.

La Sorbonne, qui crut voir des hérésies dans les enseignements de Servet, le fit condamner par le parlement. L’Espagnol prit la fuite et se cacha à Charley, près de Lyon, où il fit de la médecine pour vivre et de la théologie pour se distraire. En 1540, il alla à Vienne, en Dauphiné, où résidait l’archevêque Paumier, son protecteur.

Depuis quelques années, Servet vivait paisible et tranquille, quand son amour de la gloire et sa manie des disputes lui firent croire qu’il était appelé à corriger l’œuvre des réformateurs et à restituer au monde le christianisme altéré, à ses yeux, par les catholiques et par les protestants. Comme, à cette époque, Calvin était le chef des reformés français, il pensa qu’il aurait remporté une grande victoire le jour où il l’aurait rangé à ses idées ; il lui envoya donc le plan du grand ouvrage qu’il méditait. Calvin, qui surpassait Servet en science théologique, fut effrayé de ses idées téméraires et refusa de correspondre avec lui. Repoussé par le réformateur, il résolut d’agir seul, et fit imprimer secrètement son trop célèbre ouvrage, la Restitution du Christianisme.

Un exemplaire de ce livre parvint entre les mains d’un réfugié lyonnais, nommé Guillaume de Trie, résidant à Genève ; sa lecture l’ayant scandalisé, il envoya la première feuille du livre à un de ses parents de Lyon, en lui disant, dans la lettre qu’il lui écrivait, « qu’il était étonné que les catholiques laissent publier impunément de tels blasphèmes » ; il lui désignait, pour auteur, le médecin pratiquant à Vienne, sous le nom de Villeneuve.

Le Lyonnais transmit à l’inquisiteur du diocèse les renseignements de de Trie. Servet fut arrêté et nia avoir écrit la Restitution du Christianisme ; mais, placé en face de son ouvrage, il fut contraint de s’en reconnaître l’auteur. Pendant qu’un tribunal, composé moitié de prêtres, moitié de laïques, instruisait son procès, il trouva, grâce à ses nombreux amis, moyen de s’évader. Son procès, néanmoins, se continua, et il fut condamné, le 17 juin 1553, à être brûlé. Le même jour, son effigie et un ballot d’exemplaires de son livre furent livrés aux flammes par le bourreau, sur la place publique de Vienne.
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Ecrit le 27 déc. 2008 10:55

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Ecrit le 05 mai 2009 05:42

Message par medico »

". Alors qu’il est encore adolescent, Servet se retrouve secrétaire de Juan de Quintana, confesseur de l’empereur espagnol Charles Quint. Au cours de ses voyages officiels, il constate les divisions religieuses profondes qui affligent son pays, où juifs et musulmans ont été exilés ou convertis de force au catholicisme.

À l’âge de 16 ans, Servet part en France étudier le droit à l’Université de Toulouse. C’est là qu’il voit pour la première fois une Bible complète. Il est alors strictement interdit de la lire, mais Servet le fait en cachette. Au bout de sa première lecture, il se jure de la lire " des milliers de fois encore ". La Bible qu’il étudie est probablement la Polyglotte de Complute, une version où figurent les langues originales (hébreu et grec) avec, en parallèle, une traduction latine. Son étude des Écritures ainsi que la décadence morale du clergé qu’il a constatée en Espagne ébranlent sa foi dans la religion catholique.

Ses doutes augmentent lorsqu’il assiste au sacre de Charles Quint. Le roi espagnol est couronné empereur du Saint Empire romain par le pape Clément VII. Assis sur sa chaise à porteurs, le pape reçoit le roi, qui lui baise les pieds. Servet écrira plus tard : " J’ai vu de mes propres yeux que le pape était porté sur les épaules des princes, en grande pompe, et adoré par le peuple le long des rues. " Impossible pour lui de concilier tout ce faste et cette prodigalité avec la simplicité de l’Évangile.

Sa quête de la vérité religieuse

Discrètement, Servet abandonne son emploi chez Quintana et entreprend seul sa recherche de la vérité. Selon lui, le message du Christ ne s’adresse ni aux théologiens ni aux philosophes, mais au petit peuple qui désire le comprendre et le mettre en pratique. Il est donc bien résolu à examiner le texte biblique dans les langues originales et à rejeter tout enseignement contraire aux Écritures. Détail intéressant, le mot " vérité " et ses dérivés sont les termes qui apparaissent le plus souvent dans ses écrits.

En étudiant l’Histoire et la Bible, Servet parvient à la conclusion que le christianisme s’est corrompu au cours des trois premiers siècles de notre ère. Il apprend que Constantin et ses successeurs ont propagé de faux enseignements qui ont finalement conduit à l’adoption de la Trinité comme doctrine officielle. À l’âge de 20 ans, Servet publie Des erreurs du dogme trinitaire (De Trinitatis erroribus), œuvre qui fera de lui l’une des principales cibles de l’Inquisition.

Servet est clairvoyant. " Dans la Bible, écrit-il, il n’est pas fait mention de la Trinité [...]. Nous apprenons à connaître Dieu, non pas grâce à nos conceptions philosophiques orgueilleuses, mais grâce à Christ. " Il aboutit aussi à la conclusion que l’esprit saint n’est pas une personne, mais la force de Dieu en action.

Les œuvres de Servet vont quand même susciter des réactions positives. Sebastian Franck, réformateur protestant, écrira : " Servet, l’Espagnol, prétend dans son traité qu’il y a une seule personne en Dieu. L’Église romaine soutient qu’il y a trois personnes en une seule essence. Je suis plutôt d’accord avec l’Espagnol. " Cependant, l’Église catholique romaine et l’Église protestante ne pardonneront jamais à Servet d’avoir contesté leur doctrine.

Par son étude de la Bible, Servet en vient à rejeter d’autres doctrines chrétiennes. Il pense aussi que l’utilisation des images est contraire aux Écritures. Voilà pourquoi, un an et demi après avoir publié Des erreurs du dogme trinitaire, il s’adresse avec respect aux catholiques et aux protestants en ces termes : " Je ne suis ni en accord ni en désaccord avec l’un ou l’autre des deux camps. Tous deux me semblent avoir quelque vérité et quelque erreur. Chacun remarque les erreurs de l’autre, mais aucun ne discerne les siennes. " Quant à Servet, il reste seul dans sa quête de la vérité.

Sa sincérité ne l’empêche toutefois pas de tirer quelques conclusions erronées. Par exemple, il pense qu’Har-Maguédôn et le règne millénaire de Christ auront lieu de son vivant.

À la recherche de la vérité scientifique

Contraint de fuir ses persécuteurs, Servet change son nom en celui de Villeneuve et s’installe à Paris, où il obtient des diplômes en art et en médecine. Sa curiosité scientifique l’amène à pratiquer la dissection pour comprendre le fonctionnement du corps humain. Selon certains, il deviendra le premier Européen à décrire la circulation pulmonaire du sang, dont il parlera dans son livre Restitution du christianisme (Christianismi restitutio). Ce n’est que 75 ans plus tard que William Harvey expliquera tout le système circulatoire.

Servet prépare également une nouvelle édition de la Géographie de Ptolémée. Cette œuvre a un succès tel que certains qualifieront Servet de père de la géographie comparée et de l’ethnographie. Lors de son procès à Genève, Servet sera accusé d’avoir décrit la Palestine comme une terre stérile, peu cultivée. Servet se défendra en affirmant que sa description s’appliquait à son époque et non à celle de Moïse, où le pays ruisselait certainement de lait et de miel.

Servet écrit aussi un traité sur les sirops, Syruporum universa ratio, dans lequel il propose une approche nouvelle, équilibrée, d’une certaine médecine. La richesse des connaissances médicales contenues dans cet ouvrage fait de Servet un pionnier dans les domaines de la pharmacologie et de l’emploi des vitamines. Impressionné par les compétences de Servet dans tant de domaines, un historien le qualifiera de " l’un des plus grands esprits de l’histoire humaine, qui a contribué à la culture universelle ".

Un opposant redoutable

Ceux qui cherchent la vérité ont toujours eu beaucoup d’opposants (Luc 21:15). Parmi les nombreux adversaires de Servet figure Jean Calvin, qui a établi un État protestant autoritaire à Genève. L’historien Will Durant dit de lui que " sa dictature ne reposait pas sur la loi ou la force, mais sur la volonté et le caractère " et qu’il " était aussi consciencieux que n’importe quel pape dans le rejet de l’individualisme de la foi ".

Servet et Calvin se sont probablement rencontrés à Paris alors qu’ils étaient jeunes hommes. Dès le départ, leurs personnalités se sont affrontées, et Calvin est devenu l’ennemi de Servet le plus implacable. Bien qu’étant lui-même réformateur, il finit par dénoncer Servet à l’Inquisition. Servet réussit de justesse à quitter la France, après y avoir été brûlé en effigie. Cependant, il est reconnu et fait prisonnier à Genève, ville frontalière où la parole de Calvin fait loi.

Calvin fait infliger de cruels traitements à Servet lorsque celui-ci est en prison. Toutefois, au cours de son procès, Servet se dit prêt à changer d’opinion à condition que son adversaire lui fournisse des arguments bibliques pour le convaincre. Calvin s’en montre incapable. À la fin du procès, Servet est condamné au bûcher. D’après des historiens, il sera le seul dissident religieux à avoir été brûlé en effigie par les catholiques et brûlé vif par les protestants.

Un précurseur de la liberté religieuse

Même si Calvin s’est débarrassé de son rival, il perd de son emprise. L’exécution injustifiée de Servet révolte toute l’Europe. Elle fournit aussi un argument de poids aux défenseurs de la liberté individuelle, pour qui personne ne doit être tué à cause de ses croyances. Ils deviendront plus déterminés que jamais à poursuivre leur lutte pour la liberté religieuse.

" Ni Dieu ni son esprit n’ont conseillé un tel acte, protestera le poète italien Camillo Renato. Christ n’a jamais traité de la sorte ceux qui l’ont renié. " Quant à Sébastien Castellion, humaniste français, il écrira : " Tuer un homme, ce n’est pas défendre une doctrine, c’est tuer un homme. " Servet lui-même avait déclaré : " Pour moi, c’est une affaire très grave que de tuer des hommes parce qu’on les croit dans l’erreur ou pour quelque détail d’interprétation des Écritures, quand on sait que même les élus peuvent se tromper. "

L’exécution de Servet laissera une trace indélébile. À ce propos, on lit dans Michel Servet, géant intellectuel, humaniste et martyr (angl.) : " La mort de Servet a été un tournant décisif dans l’évolution des idéologies et des mentalités qui prévalaient depuis le IVe siècle. " " D’un point de vue historique, ajoute ce livre, Servet est mort pour que la liberté de conscience devienne un droit civil de l’individu de la société moderne. "
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Yonathân

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Ecrit le 08 mai 2009 14:53

Message par Yonathân »

Michel Servet, l'auteur d'un fameux livre sur la Trinité.

N'est-il pas considéré comme, peut-être, un oint dans le livre Révélation le grand dénouement est proche! ?

Ce monsieur est à féliciter pour sa volonté acharnée à connaitre et à faire connaitre la Bible.
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myriam2

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Ecrit le 09 mai 2009 03:59

Message par myriam2 »

Yonathân a écrit :Michel Servet, l'auteur d'un fameux livre sur la Trinité.

N'est-il pas considéré comme, peut-être, un oint dans le livre Révélation le grand dénouement est proche! ?

Ce monsieur est à féliciter pour sa volonté acharnée à connaitre et à faire connaitre la Bible.
je suis pas sur que ce livre parle sur M SERVET!

Nhoj

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Ecrit le 09 mai 2009 06:45

Message par Nhoj »

Je ne pense pas non plus. :-)
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Ecrit le 09 mai 2009 11:42

Message par Yonathân »

Je confonds avec Jean Hus et William Tyndale...
Autant pour moi.
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medico

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Ecrit le 09 mai 2009 11:49

Message par medico »

Yonathân a écrit :Je confonds avec Jean Hus et William Tyndale...
Autant pour moi.
voila ce qu'il est dit.
*** re chap. 6 p. 30-31 § 16 Révélation du saint secret ***
16 Tout en se prétendant les bergers du troupeau de Dieu, les chefs de la chrétienté, religieux et laïques, ont nourri une haine implacable contre ceux qui ont tenté d’encourager la lecture de la Bible ou qui ont dénoncé leurs pratiques non bibliques. Jean Hus et William Tyndale, qui traduisit la Bible, ont été persécutés et martyrisés. Pendant la période enténébrée du Moyen Âge, la domination apostate a atteint son paroxysme avec la diabolique Inquisition.
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Ecrit le 09 mai 2009 16:19

Message par Nhoj »

Ces deux personnes ont largement contribué à la diffusion de la Bible en cette période critique.
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myriam2

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Ecrit le 17 mai 2009 05:36

Message par myriam2 »

une chose et sur c'est que les calvinistes n'on fair aucun regret sur cette sombre affaire.

medico

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Re: M SERVET sacrifié sur l'autel des idées.

Ecrit le 26 sept. 2009 09:32

Message par medico »

La polémique à propos de Servet
Castellion, alors qu'il vit à Bâle, s'oppose durement à Calvin à propos de l'exécution de Michel Servet.
Michel Servet
Servet, médecin espagnol, publie en 1531, à Haguenau, un petit livre d'environ 120 pages intitulé De Trinitatis erroribus qui attaque violemment la doctrine trinitaire. On trouve un exemplaire de l'édition princeps (quatre ou cinq seulement ont été conservés) à la bibliothèque de la Faculté de Théologie protestante de Montpellier. Au seizième siècle, les antitrinitaires passent pour de dangereux et odieux blasphémateurs. Ni les catholiques, ni les réformés, ni les luthériens n'ont pour eux la moindre indulgence. Partout en Europe, à l'exception de la Pologne et de la Transsylvanie, ils sont pourchassés, arrêtés, condamnés, exécutés. Servet se cache sous un nom d'emprunt, et exerce la médecine à Vienne, dans la vallée du Rhône. En même temps, en secret, il rédige un ouvrage intitulé Christianismi Restitutio, par quoi il faut entendre le retour au christianisme originel, celui de Jésus et des disciples, antérieur aux formulations trinitaires et christologiques des grands conciles des quatrième et cinquième siècles.
En 1553, Servet fait imprimer clandestinement son livre et en envoie un exemplaire à Calvin, en lui demandant "son opinion fraternelle". Un proche de Calvin communique ce texte depuis Genève à l'un de ses cousins catholiques habitant Lyon, qui le remet à l'inquisition (avec des lettres que Servet avait adressées à Calvin et qui permettent de le localiser et de l'identifier). Cette transmission s'est elle faite à l'insu, sur les instructions, avec l'accord, ou avec la complicité passive du Réformateur ? On n'en sait rien, mais cet épisode alimente un soupçon qui pèse lourdement sur la mémoire de Calvin. L'inquisition fait arrêter Servet, qui parvient à s'échapper, et qui tente de gagner Zurich, pour aller de là se cacher en Italie. Il passe par Genève, où il se rend au culte. Il est immédiatement reconnu et arrêté, passant ainsi, en quelques semaines, des geôles catholiques aux protestantes.
L'exécution
Servet est rapidement jugé et condamné. Ce n'est pas Calvin, mais le Conseil de Genève qui prononce la sentence. Il n'en demeure pas moins hautement probable que si le Réformateur s'y était opposé ou avait conseillé un bannissement, il aurait été suivi. Servet, condamné, demande d'avoir un entretien en tête à tête avec Calvin qui accepte. D'après Calvin, qui a raconté cette scène avec une froideur féroce, Servet "voulait lui crier merci", et le réformateur lui répond par un cours de théologie, comme s'il argumentait dans un salle de classe. Servet est brûlé vif sur le plateau de Champel, aux portes de Genève, le 27 octobre 1553. Devant le bûcher, Servet prie : "Jésus, Fils du Dieu éternel, ai pitié de moi". D'après l'un des récits de l'exécution (ils ne concordent pas tous), Farel, censé l'assister, lui dit : "au lieu de 'Fils du Dieu éternel', tu dois dire 'Fils éternel de Dieu'." S'il avait prononcé cette deuxième formule, commente Théodore de Bèze, il n'aurait pas été exécuté. Il y a certes une différence théologique considérable entre les deux énoncés, mais valent-elles la vie d'un homme ? La condamnation de Servet inquiète, trouble, agite l'opinion protestante qui a de la peine à l'admettre. Avant l'exécution, le Conseil de Genève consulte les grandes cités réformées pour avoir leur avis, tandis que Calvin publie en février 1554 un livre terrible, Déclaration pour maintenir la vraie foi, qui légitime la mise à mort des hérétiques.
La réaction de Castellion
Castellion entre alors en scène. L'exécution de Servet l'indigne, le révolte ; elle lui paraît criminelle, et contraire aux principes défendus, proclamés par la Réforme. Comment peut-on à la fois reprocher aux catholiques de persécuter les réformés, et se faire soi-même persécuteur ? Le persécuteur, quel qu'il soit, est toujours coupable d'inhumanité. Le persécuteur protestant est doublement coupable, car il se contredit lui-même ; il nie la cause et les principes qu'il prétend représenter.
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