Alternatives à la transfusion : une réalité

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Starck

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Alternatives à la transfusion : une réalité

Ecrit le 03 déc. 2008 11:54

Message par Starck »

Canadian Journal of Anesthesia 55:47-51 (2008)

© Canadian Anesthesiologists' Society, 2008

Case Reports/Case Series

A Jehovah’s Witness child with hemophilia B and factor IX inhibitors undergoing scoliosis surgery

[Chirurgie de la scoliose chez un enfant Témoin de Jéhovah souffrant d’hémophilie B et présentant des inhibiteurs du facteur IX]

Anthony Chau, ACPR*, John Wu, FRCPC*,, Mark Ansermino, FRCPC*,, Stephen Tredwell, FRCSC*, and Robert Purdy, FRCP(C)*,
* From the Faculty of Medicine, University of British Columbia; the Division of Hematology and Oncology, the
Department of Anesthesia, and the
Department of Orthopedic Surgery, British Columbia Children’s Hospital, Vancouver, British Columbia, Canada.

Address correspondence to: Dr. Robert Purdy, Staff Anesthesiologist, Department of Pediatric Anesthesia, Room 1L7, British Columbia’s Children’s Hospital, 4480 Oak Street, Vancouver, British Columbia V6H 3V4, Canada.

Objectif : Décrire la prise en charge hémostatique périopératoire réussie d’un patient Témoin de Jéhovah souffrant d’hémophilie de type B et présentant des inhibiteurs anaphylactiques de forte teneur du facteur IX, lors d’une chirurgie de la scoliose.

Éléments cliniques :

Un garçon de 14 ans et demi souffrant d’hémophilie de type B et présentant des antécédents d’inhibiteurs anaphylactiques du facteur IX devait subir une chirurgie de correction de scoliose.

On lui a d’abord administré de l’époiétine alpha et des suppléments de fer pour maximiser la masse érythrocytaire avant l’opération. De plus, il a reçu un traitement de désensibilisation à l’aide de facteur IX recombinant (rFIX), puis a été traité avec du facteur VII recombinant activé (rFVIIa) après l’opération. Il a simultanément reçu de l’acide tranexamique. Les pertes sanguines peropératoires étaient d’environ 350 mL. La concentration d’hémoglobine a atteint un minimum de 111 g·L–1 les premier et deuxième jours après l’opération. Le onzième jour postopératoire, le patient était stable et a pu recevoir son congé de l’hôpital. Son hémoglobine était alors 138 g·L–1. Il n’a pas nécessité de transfusion sanguine et il n’y a pas eu d’événements indésirables.

Conclusion : L’administration de rFIX, de rFVIIa, d’érythropoiétine, de fer et d’acide tranexamique avant, pendant et après une chirurgie de correction de scoliose pourrait constituer une option viable et sécuritaire pour les patients hémophiles présentant des inhibiteurs et refusant la transfusion de produits sanguins.

Starck

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Ecrit le 03 déc. 2008 11:55

Message par Starck »

Multidisciplinary management of a Jehovah's Witness patient for the removal of a renal cell carcinoma extending into the right atrium


David M. Moskowitz, MD*, Seth I. Perelman, MD*, Katherine M. Cousineau, CCP, James J. Klein, MD, Aryeh Shander, MD*, Eric J. Margolis, MD, Steven A. Katz, MD, Henry L. Bennett, PhD*, Nate E. Lebowitz, MD and M. Arisan Ergin, MD
* From the Department of Anesthesiology, Division of Cardiothoracic Anesthesia, Critical Care Medicine, Pain Management and Hyperbaric Medicine,
the Department of Cardiothoracic Surgery,
the Department of Urology, and
the Division of Cardiology and Department of Internal Medicine, Englewood Hospital and Medical Center, Englewood, New Jersey, USA.

Dr. David Moskowitz, Director, Cardiothoracic Anesthesia Department of Anesthesiology, Critical Care Medicine, Pain Management and Hyperbaric Medicine, Englewood Hospital and Medical Center, Englewood, New Jersey 07631, USA.

Objectif : Présenter la prise en charge d'un opéré Témoin de Jéhovah pendant la circulation extracorporelle (CEC) et l'arrêt circulatoire hypothermique profond.

Éléments cliniques : Un homme de 47 ans, Témoin de Jéhovah, atteint d'un hypernéphrome, devait subir une néphrectomie radicale gauche et l'excision d'un thrombus tumoral qui s’étendait à la jonction de la veine cave inférieure (VCI) et de l'oreillette droite (OD). Les objectifs préopératoires étaient d'augmenter la masse des globules rouges, de préciser l'extension de la tumeur et d'élaborer un plan chirurgical comprenant des stratégies de conservation du sang afin d'en réduire les pertes. Une incision abdominale médiane a été faite pour optimaliser le retrait, de la région intra-abdominale, de la portion de la tumeur hors de la veine cave. La CEC et l'arrêt circulatoire hypothermique profond ont été établis pour faciliter le dégagement de la tumeur de la VCI et de l'OD. Les stratégies peropératoires de conservation du sang ont comporté l'usage d'hémodilution normovolémique aiguë, d'antifibrinolytiques, de récupération des cellules, de monitorage de chevet pour les concentrations sanguines d'héparine et de protamine, de filtre pour la déplétion leucocytaire et de techniques chirurgicales méticuleuses. Le sevrage de la CEC a été réussi et le patient a été transporté à l'unité des soins intensifs cardiothoraciques, sans complication. Il a reçu son congé une semaine après l'opération. Son hémoglobine était alors de 10,2 g•dL-1 et l'hématocrite à 31,2 %.

Conclusion : Diverses techniques de conservation du sang ont été employées pour la prise en charge d'un patient Témoin de Jéhovah au cours d'une intervention cardiaque complexe, laquelle avait été refusée précédemment dans d'autres hôpitaux. Tout en respectant le droit au refus de produits sanguins allogéniques, l'intervention a été bien réussie chez ce patient grâce à une collaboration multidisciplinaire et à une application des techniques de conservation du sang.

Starck

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Ecrit le 03 déc. 2008 11:57

Message par Starck »

Utilisation de l’érythropoïétine de synthèse

L’utilisation de facteurs de croissance érythroblastique, de type érythropoïétine de synthèse (Epo), pourrait sembler intéressante, afin de limiter les besoins transfusionnels en activant les cellules érythroblastiques lors de la sortie d’aplasie. Cependant, aucune molécule de ce type n’a l’autorisation de mise sur le marché (AMM) dans le cadre du traitement des LAM. En effet, certaines cellules tumorales de LAM présentent à leur surface des récepteurs à l’érythropoïétine (EpoR) et des études ex vivo ont même montré une pousse des blastes tumoraux dans des milieux de culture contenant de l’Epo [3]. Aussi, existe-t-il un risque d’activation du processus tumoral et donc d’échec de la chimiothérapie par l’utilisation de l’Epo. Il a été décrit, dans ce même ordre d’idées, après utilisation de l’Epo dans le traitement d’une anémie sidéroblastique (ARSIA), la survenue d’une transformation en LAM secondaire. Dans ce cas, les blastes tumoraux présentaient à leur surface des EpoR [4]. Inversement, dans certains cas difficiles de prise en charge de témoins de Jehova refusant toute transfusion, il a été réalisé des injections d’Epo en post-chimiothérapie avec une bonne efficacité et obtention d’une rémission complète.

Références

3 Takeshita A, Shinjo K, Higuchi M, et al. Quantitative expression of erythropoietin receptor (EPO-R) on acute leukaemia cells : relationships between the amount of EPO-R and CD phenotypes, in vitro proliferative response, the amount of other cytokine receptors and clinical prognosis. Japan Adult Leukaemia Study Group. Br J Haematol 2000 ; 108 : 55-63.

4 Bunworasate U, Arnouk H, Minderman H, et al. Erythropoietin-dependent transformation of myelodysplastic syndrome to acute monoblastic leukemia. Blood 2001 ; 98 : 3492-4.

5 Kaito K, Kobayashi M, Sakamoto M, et al. Combination chemotherapy with G-CSF, M-CSF and EPO : successful treatment for acute myelogenous leukemia without blood transfusion at lower medical costs. Acta Haematol 1998 ; 100 : 57-60.

Starck

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Ecrit le 03 déc. 2008 11:58

Message par Starck »

Canadian Journal of Anesthesia 47:642-646 (2000)

© Canadian Anesthesiologists' Society, 2000

Clinical Report

Liver transplantation in a Jehovah's Witness with ankylosing spondylitis

C. Baldry, MDCM*, S.B. Backman, MDCM PhD FRCPC*, P. Metrakos, MDCM PhD FRCSC, J. Tchervenkov, MDCM FRCSC, J. Barkun, MDCM FRCSC and A. Moore, MD FRCPC*
* From the Departments of Anesthesia and
Surgery, Royal Victoria Hospital and McGill University, 687 Pine Ave. W., Montreal, QC, H3A 1A1 Canada.


Objectif : La transplantation du foie orthotopique est typiquement associée à une perte de sang importante. Les progrès technologiques et pharmacologiques permettent de réaliser une transplantation hépatique chez des patients qui n'auraient pu subir cette opération auparavant à cause de limitations rigoureuses d'administration des produits sanguins. Nous décrivons une greffe hépatique chez un témoin de Jéhovah qui présente une spondylarthrite ankylosante.

Éléments cliniques : Un témoin de Jéhovah de 49 ans souffrant de spondylarthrite ankylosante et d'une maladie hépatique terminale secondaire à une cholangite sclérosante a subi une greffe hépatique. L'administration d'érythropoïétine recombinante humaine (4 000 UI sc aux deux jours pendant quatre semaines, puis 4 000 UI sc chaque semaine) a établi une concentration d'hémoglobine préopératoire normale (>140 g•L–1 comparée à 120 g•L–1 au départ). Les stratégies peropératoires adoptées pour réduire le risque lié à la transfusion de produit sanguin comprenaient l'absence d'hypothermie (T >35 oC), le prélèvement minimal de sang (quatre échantillons de 1 ml), l'hémodilution normovolémique (deux unités), l'administration d'aprotinine (des bolus de deux millions d'unités suivis de perfusion de 500 000 u•h–1) et le retour du sang épuré (1 500 ml) provenant du champ opératoire. La perte sanguine a été de 2 200 ml. La concentration préopératoire et postopératoire d'hémoglobine a été de 147 g•L–1 (hématocrite 0,45) et 123 g•L–1 (hématocrite 0,37), respectivement. Aucun produit sanguin n'a été nécessaire et le patient a quitté l'hôpital trois semaines après l'opération sans complication.

Conclusion : Les progrès technologiques et pharmacologiques permettent de réduire les risques liés à l'administration de produit sanguin et de réaliser des opérations traditionnellement associées à d'importantes pertes sanguines.

Nhoj

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Ecrit le 03 déc. 2008 13:15

Message par Nhoj »

Merci encore pour tes recherches. On peut aussi retrouver pareilles conclusions dans des faits que reprennent nos périodiques.
- Témoin de Jéhovah baptisé et actif -

medico

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Ecrit le 03 déc. 2008 13:38

Message par medico »

oui mais là c'est plus neutre.
personne ne pouras dire c'est tiré de vos revues.
- Témoin de Jéhovah baptisé et actif -
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance.
AM www.jw.org
http://jehovah.forum-religion.org/search.php

Bertrand

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Ecrit le 03 déc. 2008 23:24

Message par Bertrand »

Pour votre information;; Dans les années 50 un biologiste mit au point une facon différente de soigner les cancers et les maladies dégénératives.. il eu un certain succes..mais nétant pas dans la manche des organision médicale de l'époque;; il fut contrain a venir s'établir au Québec ou encore ildut subir le tracquage du college des médecin du Québec..il dut fuir.. revenu en 1989;;; j'ai eu l'occasion de faire sa connaisdsance... et être témins de ces prouessses.. Fantastique..J'ai vu des cancers guéris`` des SIDA guéris etc etc.. il possède le meilleur microscope au monde..malgré ses succes il fut encore traqué.. accusé de charlatant;; devant les témoignages venu de partout ;il fut acqquitéé et malgré tout;; tres tres difficile de s'approprier son remède et sa théorie.. Mr. Gaston Naessens... son produit le 714 X
Et J'en suis témoin... voyez sur internet..

oat72

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Ecrit le 04 déc. 2008 09:58

Message par oat72 »

A propos d’un cas de refus de transfusion foetale lié à l’appartenance
des parents à la communauté des Témoins de Jéhovah

Yves Brossard °, Bruno Carbonne °°, Anne Cortey °°°, Rachid Djoudi °°°°
° Hémobiologiste : Centre National de Référence en Hémobiologie Périnatale – CNRHP ,
yves.brossard@sat.aphp.fr °° Obstétricien : CNRHP & Maternité de l’Hôpital St Antoine, °°° Pédiatre :
CNRHP unité clinique, °°°° Hémobiologiste : Etablissement Français du Sang, Site de l’Hôpital St Antoine

Observation :
Mme X… est orientée au terme de 4,5 mois de sa 2 ème grossesse vers la maternité St Antoine (Paris 12ème) pour prise en charge d’une incompatibilité foeto-maternelle RhD, conséquence d’une immunisation anti-D survenue en fin de première grossesse. Le taux sérique de l’anti-D,
voisin de 0.15 μg/ml à 2,5 mois s’était accru à 4 μg /ml à 4 mois de grossesse mettant alors le foetus à risque de développer une anémie foetale sévère. Le couple dont l’appartenance à la communauté des Témoins de Jéhovah (TJ) est d’emblée revendiquée est prévenu que la
transfusion de concentrés de globules rouges (CGR) serait médicalement incontournable chez l’enfant avant ou après la naissance, si une anémie sévère se développait. Information également délivrée au médecin du « comité de liaison hospitalière » de la communauté des Témoins de
Jéhovah. Un peu avant 6 mois de grossesse des signes échographiques de décompensation anémique sont observés et une anasarque foetale se constitue en moins d’une semaine, signant l’urgence d’un traitement. Une transfusion foetale en sang homologue est proposée au couple qui la récuse et qui suggère une perfusion foetale d’immunoglobulines standard intraveineuses dans le cordon ou une extraction de l’enfant. Ces deux alternatives sont repoussées car jugées médicalement très
pénalisantes pour l’enfant en terme de bénéfices-risques relativement à la proposition de transfusion foetale.
La mère étant de groupe O et son sang étant dépourvu de marqueurs infectieux rédhibitoires, on propose alors une transfusion dirigée de sang maternel, cette solution étant présentée au couple comme un complément thérapeutique de la perfusion physiologique de sang de la mère dans le placenta qui permet les échanges physiologiques mère-foetus. La proposition parut un moment recueillir l’assentiment du couple et une demande de dérogation fut présentée à l’Etablissement
Français du Sang en vue d’une transfusion dirigée. L’EFS donna rapidement son accord mais la transformation nécessaire du don de sang en centre de transfusion (déleucocytation, déplasmatisation, irradiation, ….) fut considérée secondairement par les parents comme une
rupture de l’unité de lieu et de la continuité du don entre donneur et receveur et donc contraire aux préceptes de la communauté.
La patiente ayant produit un document autorisant, pour elle-même, la transfusion de sang autologue per-opératoire, on fit alors installer en salle d’intervention un automate de récupération en vue de prélever puis de concentrer une unité de sang maternel destinée à être
transfusée « in continuo » au foetus après passage sur un filtre à déleucocyter. Pour cette procédure de recueil (hors procédure EFS), l’aval de la communauté médicale de l’hôpital Saint Antoine et d’un pédiatre néonatalogiste référent extérieur à l’hôpital avait été au préalable sollicité et obtenu.

Le matin prévu de l’intervention, soit 3 jours après qu’ait été portée l’indication de transfusion in utero, le couple se présente et refuse définitivement toute proposition de transfusion foetale. La
patiente est alors invitée à contacter au plus vite une autre équipe obstétricale pour la suite de la grossesse dont le maintien lui est présenté comme compromis avec un risque de mort in utero à
très court terme. Environ deux semaines après, soit à près de 6 mois et demi de grossesse, la patiente se présente dans une autre maternité avec un diagnostic de mort foetale. Un taux de survie sans séquelles d’environ 90% pouvait être raisonnablement espéré moyennant 3
transfusions foetales et une naissance au delà de 7,5 mois de grossesse.

oat72

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Ecrit le 04 déc. 2008 10:03

Message par oat72 »

LES RISQUES QUAND ON REFUSE UNE TRANSFUSION DE SANG "NÉCESSAIRES"

D. JOHN DOYLE, MD, Ph.D.(doctorat), FRCPC UNIVERSITÉ DE TORONTO / HÔPITAL DE TORONTO

Djdoyle@inforamp.net
Le 27 octobre 1997

Bien qu'il ait été fait beaucoup d'un point de vue médical pour réviser les considérations risques/bénéfices des transfusions sanguines suite au HIV et au SIDA, les transfusions sanguines restent essentielles pour la vie dans un grand nombre de situations cliniques. Les patients qui refusent une transfusion sanguines considérées comme absolument nécessaires par un médecin se mettent en danger de mort par anémie sévère. Par exemple Carson. a étudié le cas de 125 patients lors d’actes chirurgicaux qui étaient Témoins de Jéhovah et ont refusé une transfusion sanguine . Il a été constaté que plus de 60 % de patients dont l'hémoglobine préopératoire était tombée en-dessous de 6 g/dL sont morts après l’acte chirurgical.

Quand une transfusion "est-elle nécessaire ?" Une réponse raisonnable pourrait être chaque fois que l'absence de transfusion met le patient dans une situation de"risques élevés" de complications quand la transfusion elle-même n'est pas fortement risquée. Par exemple, dans les cas de risque de crise cardiaque (infarctus du myocarde) ou de coup (accident cérébro-vasculaire) ou encore dans le cas ou une complication semblable à une sévère anémie est, disons, de 15 % tandis que le risque de transmettre un sang pathogène est, disons, de 0.5 %, beaucoup de médecins considéreraient la proportion se risques/bénéfices comme tout à fait acceptable. Cependant, dans la vie réelle les données spécifiques ne sont pas généralement disponibles, ce qui oblige en pratique de compter sur le jugement clinique et des directives publiées. Par exemple, Carson (American Journal of Surgery 1995;170(6A supp): 325) suggère que les patients atteint de maladies cardio-pulmonaire doivent avoir un taux d’hémoglobines maintenu à un peu plus de 10 g/dL tandis qu'en général les patients doivent avoir un taux maintenu à un peu plus de 7 g/dL (voir le diagramme complet ci-dessous).

Résumé

Les patients doivent d'habitude avoir un taux d’hémoglobine maintenu à plus de 7 g/dL s'ils sont en bonne santé, et maintenu à un seuil de 10 g/dL pour les patients atteint d’une maladie cardio-pulmonaire significative. Si un patient sévèrement anémié subit un acte chirurgical sans sang, le taux de mortalité est élevé(taux de mortalité de plus de 60 % pour des patients avec une hémoglobine préopératoire en-dessous de 6 g/dL).


1 Lancet 1988 Apr 2;1(8588):727-9 Severity of anaemia and operative mortality and morbidity. Carson JL, Poses RM, Spence RK, Bonavita G. Department of Medicine, University of Medicine and Dentistry of New Jersey/Robert Wood Johnson Medical School, New Brunswick.

"Dans une étude portant sur les cas de 125 patients ayant subis des actes chirurgicaux et qui ont refusés des transfusions sanguines pour des raisons religieuses, la mortalité a été inversement comparée au niveau d'hémoglobine préopératoire, démontrant un taux de mortalité de 7.1 % pour des patients avec des niveaux de 10 g/dl à 61.5 % pour ceux avec des niveaux en-dessous de 6 g/dl. Les taux de mortalité ont été aussi comparés avec les pertes de sang durant l’acte chirurgical, démontrant un taux de mortalité de 8 % pour les patients qui ont perdu moins de 500 ml à 42.9 % pour ceux qui ont perdu plus de 2000 ml. Le niveau d'hémoglobine préopératoire et la perte de sang en vigueur doivent être considérés dans l'évaluation du besoin d’une transfusion préopératoire. Dans notre étude aucun patient avec un niveau d'hémoglobine de plus de 8 g/dl et une perte de sang en vigueur en-dessous de 500 ml n'est mort."

Starck

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Ecrit le 04 déc. 2008 11:27

Message par Starck »

Le Conseil d'Etat, dans sa décision du 16 août 2002, a estimé que le refus d'une transfusion sanguine constitue l'exercice d'une liberté fondamentale.

En ce qui concerne les mineurs, le médecin est juridiquement habilité à transfuser l'enfant si le pronostic vital est engagé. Et ce, quelque soit la volonté des parents.

Starck

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Ecrit le 04 déc. 2008 11:33

Message par Starck »

"Le chiffre de 45 000 enfants de Témoins de Jéhovah a parfois été avancé. Les fonctionnaires hospitaliers sont protégés par leur statut et ont l’obligation de signaler les faits délictueux au procureur de la République.


En vue de cette audition, j’ai demandé aux préfectures de recenser, sur les trois dernières années, les incidents liés à la transfusion. Il est remonté un petit nombre d’incidents, souvent réglés par la discussion. Aucun incident mettant en cause des enfants ou un pronostic vital n’a été relevé.


Pour ce qui est plus spécifiquement des enfants et de la transfusion sanguine, je rappelle qu’en cas d’urgence, l’alinéa 5 de l’article L. 1111-4 de la loi de mars 2002 prévoit que « le consentement du mineur ou du majeur sous tutelle doit être systématiquement recherché s’il est apte à exprimer sa volonté et à participer à la décision.


Dans le cas où le refus d’un traitement par la personne titulaire de l’autorité parentale ou par le tuteur risque d’entraîner des conséquences graves sur la santé du mineur ou du majeur sous tutelle, le médecin délivre les soins indispensables ».


Audition de M. Didier LESCHI, chef du bureau central des cultes au ministère de l’Intérieur et de l’aménagement du territoire

(Procès-verbal de la séance du 17 octobre 2006)

Starck

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Ecrit le 04 déc. 2008 11:35

Message par Starck »

Pour tous les scientifiques, l'Hépatite "C" sera un des grands problèmes de santé publique dans les prochaines années.

Après plusieurs rapports successifs ( en particulier les rapports des Professeurs MICOUD et DRUCKER), tous les spécialistes s'accordent sur un chiffre minimum de 500 000 à 600 000 personnes atteintes d'Hépatite "C" à ce jour en FRANCE.

La voie principale de contamination est la voie sanguine.

40% des malades porteurs du virus "C" ont été infecté par transfusion sanguine. Il y a donc en FRANCE aujourd'hui 2 à 300.000 personnes contaminées par transfusion sanguine.

Sur les 600 000 personnes actuellement porteuses du virus HCV :
80% soit 4 à 500 000 sont potentiellement contaminant, susceptibles de développer une Hépatite chronique.

Les porteurs chroniques du virus peuvent évoluer vers une cirrhose et celle ci vers un cancer du foie dans 20% des cas.

On estime aujourd'hui le nombre de décès par cirrhose à 3200 et par cancer à 2000 par an.

Dans sa dernière conférence de presse du 1er Juin 2001, Monsieur Bernard KOUCHNER a reconnu que plus d'un tiers des malades( soit au minimum 230.000 personnes ) ignore encore leur séropositivité et donc reste contaminantes sans le savoir.


Compte tenu du nombre de malades présentant une hépatite "C" post transfusionnelle ( 2 à 300.000 ) et des complications de la maladie, la contamination transfusionnelle par le virus "C" fera, à terme, beaucoup plus de mort que la contamination par Sida.

Les complications de l'Hépatite "C", la cirrhose du foie et le cancer du foie, sont moins rapides et moins spectaculaires que les complications liées au Sida, ce qui explique en partie le désintéressement des médias pour ces milliers de victimes.

Cependant, l'introduction récente d'une nouvelle thérapie associant une nouvelle forme d'Interféron à la Ribavirine (PEG Interféron) permet d'obtenir une rémission dans 60% des cas.


En l'absence de Fonds d'Indemnisation identique à celui créé pour le Sida, les victimes des Hépatites "C" post transfusionnelles n'ont pour seul recours, pour obtenir une indemnisation, que d'engager une procédure contre les Centres de Transfusion Sanguine responsables de la fourniture de produits contaminés.


Source : aavac

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Ecrit le 04 déc. 2008 12:02

Message par Starck »

Grande-Bretagne - Sang contaminé : Londres a ignoré les avertissements


Sang contaminé : Londres a ignoré les avertissements
Selon la BBC, des experts savaient qu'il existait une menace de contamination de certains patients mais les transfusions n'ont pas été arrêtées pour autant.

Entre le début des années 1970 et la moitié des années 1980, selon la BBC, 4 670 hémophiles ont été exposés à l'hépatite C, dont 1 243 avaient également été exposés au virus du sida.

- le 18/04/2007 - 10h33


La BBC dénonce mardi sur son antenne, l'attitude du gouvernement britannique dans l'affaire du sang contaminé. Pour cette radio, la Grande-Bretagne a ignoré une mise en garde d'un haut responsable de la santé sur le risque de contamination de milliers d'hémophiles par du sang fourni par des services de soins de l'Etat. Une attaque, à laquelle le ministère de la Santé répond qu'il a été transparent sur le sujet dans le passé et qu'il passe en revue tous les documents liés à l'hépatite C ouverts entre les années 1970 et 1985.


Selon la radio britannique, citant un document obtenu auprès de malades hémophiles, des experts savaient qu'il existait une menace de contamination de certains patients dès le début des années 80, mais les transfusions n'ont pas été arrêtées pour autant. Ce rapport paraît la veille des premières audiences d'une enquête publique indépendante concernant le décès de près de 1 800 hémophiles ayant reçu du sang et des produits sanguins contaminés par le virus du sida et l'hépatite C.

Selon la BBC, en mai 1983, le responsable du centre de surveillance du système de santé britannique, dont le nom n'est pas mentionné sur le site de la radio, a écrit une lettre au ministère de la santé alertant du risque de contamination et demandant l'interdiction de tout importation en provenance des Etats-Unis. Entre le début des années 1970 et la moitié des années 1980, selon la BBC, 4 670 hémophiles ont été exposés à l'hépatite C, dont 1 243 avaient également été exposés au virus du sida. 1 757 de ces malades sont aujourd'hui décédés.

(D'après agence)

Silent Crow

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Ecrit le 04 déc. 2008 16:55

Message par Silent Crow »

La leucémie aiguë touche environ 5000 personnes par an en France. Surtout les enfants et les personnes âgées. Les causes sont très peu connues. Seules des causes chimiques et radiologiques ont été mises en évidence ou encore des trisomiques et des patients qui ont reçu des chimiothérapies. Il n'existe pas d'hérédité dans ces maladies, elles ne sont pas contagieuses.

Le traitement

Il se fait essentiellement par de la chimiothérapie en plusieurs cures dont chacune peut durer plus d'un mois en hospitalisation.
2-les chimiothérapies : le but de la chimio est de nettoyer la moelle osseuse de toutes les cellules malades, les blastes. Une fois administrée, la chimio tue toutes les cellules de la moelle, malheureusement elle tue aussi les cellules normales, les cellules qui donnent les globules rouges ainsi que celles qui donnent les plaquettes.
Le malade entre alors dans la phase dite d'aplasie. Il se trouve sans défenses immunitaires.
Durant cette période, le malade est fragile face aux infections, il peut saigner. Pour cette raison, un support transfusionnel en plaquettes et en globules rouges est nécessaire.
Ce sont des éléments que le malade ne peut fabriquer, il faut des donneurs volontaires de sang.

Il faut au minimum trois semaines pour que les bons globules blancs réapparaissent. C'est la sortie d'aplasie. On refait à ce moment un autre myélogramme, s'il est normal, on dit que le patient est en rémission complète.
Plusieurs cures sont nécessaires pour espérer éradiquer cette maladie. Le traitement dure en moyenne 6 mois avec plusieurs allers-retours entre le domicile et l'hôpital.


Source: http://www.laurettefugain.org/tout_savoir2.html
Tu ne laisseras point vivre la magicienne (Exode 22.18)

Bertrand

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Enregistré le : 10 mars 2008 10:51
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Ecrit le 05 déc. 2008 00:30

Message par Bertrand »

les chercheurs reconnaissent que presque toutes les nouvelles maladies sont de souche animale;;;
d'ou viennent-elles.???? ils ne sont pas pour dire ;des vaccins.. des centaines de milliards en revenu;; leur vache a lait..

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