Posté : 07 févr. 2009 10:42
Chérubins
Chérubins. Gardiens placés à l’est d'Éden pour empêcher nos premiers parents, après l'expulsion du jardin, d'atteindre l'arbre de vie (#Ge 3:24). Quand on construisit l'arche pour le tabernacle, 2 chérubins d'or furent disposés face à face, aux 2 extrémités du propitiatoire, le couvrant de leurs ailes (#Ex 25:18-20; 37:7-9). Ils symbolisaient la présence de l'Éternel et la distance qui le sépare de nous ; sa gloire se manifestait entre les chérubins (#Lé 16:2). Dieu demeurait ainsi au milieu de son peuple ; l'Éternel était présent dans le tabernacle pour y recevoir l'adoration (#Ex 25:22 ; #Lé 1:1). De nombreux passages font allusion à la présence de l'Éternel entre les chérubins (#No 7:89 ; #1S 4:4 ; #2S 6:2 ; #2R 19:15 ; #Ps 80:2 ; #Ps 99:1 ; #Esa 37:16). Des chérubins étaient brodés sur les tentures du tabernacle (#Ex 26:1). Le temple de Salomon, bien plus magnifique, avait 2 chérubins géants. Leur hauteur était de 10 coudées, donc d'environ 5 m ; il y avait 10 m de l'extrémité d'une aile à celle de l'autre. Ces chérubins de bois d'olivier étaient recouverts d'or (#1R 6:23-28; 8:7 ; #2Ch 3:10-13; 5:7,8 ; #Hé 9:5). Des chérubins, des palmes, des fleurs épanouies étaient sculptés sur tout le pourtour des murs du temple (#1R 6:29). Dans un poème, David avait représenté l'Éternel monté sur un chérubin volant (#2S 22:11 ; #Ps 18:11). Ézéchiel, au bord du Kebar, eut une vision de chérubins. Chacun avait 4 faces et 4 ailes (#Ez 10:1-22; 9:3). Ces chérubins paraissent identiques aux 4 êtres vivants que le prophète a vus auparavant ; les 4 faces étaient celles d'un homme, d'un lion, d'un bœuf et d'un aigle (cf. #Ez 1:5-12 et #Ez 10:20-21). Les chérubins portaient le trône de l'Éternel (#Ez 1:26-28; 9:3). L'apôtre Jean décrit, dans l'Apocalypse, 4 êtres vivants aux faces semblables à celles de ces 4 chérubins (#Ap 4:6,9). Les Assyriens et d'autres peuples sémitiques ont représenté des créatures ailées symboliques, en particulier des lions et des taureaux ailés pour garder l'entrée de leurs temples et de leurs palais. Les Égyptiens également plaçaient des êtres ailés dans certains de leurs sanctuaires. Des griffons, ou sphinx à corps de lion et tête d'aigle étaient familiers aux Hittites. On a découvert un trône du roi Hiram de Byblos, supporté par 2 créatures à face humaine, corps de lion et grandes ailes (environ 1200 avant Jésus-Christ). De telles représentations hybrides apparaissent des centaines de fois dans l'iconographie de l'Asie occidentale entre 1800 et 600 avant Jésus-Christ. L'archéologie illumine donc une tradition qui a dû frapper beaucoup l'humanité à son berceau et dont nous entrevoyons le vrai sens dans la Bible. Signification spirituelle. L'Écriture semble confier aux chérubins la défense de la sainteté de Dieu en face de l'inconscience orgueilleuse de l'homme déchu qui voudrait « étendre sa main et prendre de l'arbre de vie » (#Ge 3:22-24). Sur l'arche de l'alliance, les chérubins gardiens du sanctuaire sont désarmés par le sang de la victime expiatoire, transpercée par le glaive de la justice divine. Les yeux fixés sur le propitiatoire, ils ne peuvent plus foudroyer le pécheur qui est admis désormais dans la présence du Seigneur (#Ex 25:17-20 ; #Ro 3:24-26). Si Dieu « est assis sur les chérubins » (#Ps 80:2) comme sur un trône, c'est qu'ils sont les soutiens de sa majesté et de son règne (cf. #Ez 10:18; 11:22). Dans #Ap 4:6-8, les 4 êtres vivants proclament également la sainteté parfaite, la toute-puissance, le règne et la venue du Seigneur, au moment même où l'humanité livrée à Satan va livrer contre le ciel son dernier assaut. Il semble donc bien que les chérubins, représentés de cette manière multiple, sont des êtres angéliques. On les a rapprochés des séraphins d'#Esa 6:2-7 qui ont, devant le Dieu trois fois saint, une tâche en rapport avec la souillure du peuple de Dieu.
Lion androcéphale assyrien. Chérubin qui était situé devant le portique du palais d'Assourbanipal (880-860 avant Jésus-Christ) à Kalah (Nimroud). D'après une inscription d'Esar-Haddon, un autre roi assyrien, les lions (ou les taureaux) androcéphales gardaient le palais. Cette pensée rejoint celle de #Ge 3 où des chérubins gardent le chemin de l'arbre de la vie (voir Divinités païennes). ==> figure 10241
Génie ailé placé à côté d'un taureau androcéphale. ==> figure 10242
Copyright Editions Emmaüs
Chérubins. Gardiens placés à l’est d'Éden pour empêcher nos premiers parents, après l'expulsion du jardin, d'atteindre l'arbre de vie (#Ge 3:24). Quand on construisit l'arche pour le tabernacle, 2 chérubins d'or furent disposés face à face, aux 2 extrémités du propitiatoire, le couvrant de leurs ailes (#Ex 25:18-20; 37:7-9). Ils symbolisaient la présence de l'Éternel et la distance qui le sépare de nous ; sa gloire se manifestait entre les chérubins (#Lé 16:2). Dieu demeurait ainsi au milieu de son peuple ; l'Éternel était présent dans le tabernacle pour y recevoir l'adoration (#Ex 25:22 ; #Lé 1:1). De nombreux passages font allusion à la présence de l'Éternel entre les chérubins (#No 7:89 ; #1S 4:4 ; #2S 6:2 ; #2R 19:15 ; #Ps 80:2 ; #Ps 99:1 ; #Esa 37:16). Des chérubins étaient brodés sur les tentures du tabernacle (#Ex 26:1). Le temple de Salomon, bien plus magnifique, avait 2 chérubins géants. Leur hauteur était de 10 coudées, donc d'environ 5 m ; il y avait 10 m de l'extrémité d'une aile à celle de l'autre. Ces chérubins de bois d'olivier étaient recouverts d'or (#1R 6:23-28; 8:7 ; #2Ch 3:10-13; 5:7,8 ; #Hé 9:5). Des chérubins, des palmes, des fleurs épanouies étaient sculptés sur tout le pourtour des murs du temple (#1R 6:29). Dans un poème, David avait représenté l'Éternel monté sur un chérubin volant (#2S 22:11 ; #Ps 18:11). Ézéchiel, au bord du Kebar, eut une vision de chérubins. Chacun avait 4 faces et 4 ailes (#Ez 10:1-22; 9:3). Ces chérubins paraissent identiques aux 4 êtres vivants que le prophète a vus auparavant ; les 4 faces étaient celles d'un homme, d'un lion, d'un bœuf et d'un aigle (cf. #Ez 1:5-12 et #Ez 10:20-21). Les chérubins portaient le trône de l'Éternel (#Ez 1:26-28; 9:3). L'apôtre Jean décrit, dans l'Apocalypse, 4 êtres vivants aux faces semblables à celles de ces 4 chérubins (#Ap 4:6,9). Les Assyriens et d'autres peuples sémitiques ont représenté des créatures ailées symboliques, en particulier des lions et des taureaux ailés pour garder l'entrée de leurs temples et de leurs palais. Les Égyptiens également plaçaient des êtres ailés dans certains de leurs sanctuaires. Des griffons, ou sphinx à corps de lion et tête d'aigle étaient familiers aux Hittites. On a découvert un trône du roi Hiram de Byblos, supporté par 2 créatures à face humaine, corps de lion et grandes ailes (environ 1200 avant Jésus-Christ). De telles représentations hybrides apparaissent des centaines de fois dans l'iconographie de l'Asie occidentale entre 1800 et 600 avant Jésus-Christ. L'archéologie illumine donc une tradition qui a dû frapper beaucoup l'humanité à son berceau et dont nous entrevoyons le vrai sens dans la Bible. Signification spirituelle. L'Écriture semble confier aux chérubins la défense de la sainteté de Dieu en face de l'inconscience orgueilleuse de l'homme déchu qui voudrait « étendre sa main et prendre de l'arbre de vie » (#Ge 3:22-24). Sur l'arche de l'alliance, les chérubins gardiens du sanctuaire sont désarmés par le sang de la victime expiatoire, transpercée par le glaive de la justice divine. Les yeux fixés sur le propitiatoire, ils ne peuvent plus foudroyer le pécheur qui est admis désormais dans la présence du Seigneur (#Ex 25:17-20 ; #Ro 3:24-26). Si Dieu « est assis sur les chérubins » (#Ps 80:2) comme sur un trône, c'est qu'ils sont les soutiens de sa majesté et de son règne (cf. #Ez 10:18; 11:22). Dans #Ap 4:6-8, les 4 êtres vivants proclament également la sainteté parfaite, la toute-puissance, le règne et la venue du Seigneur, au moment même où l'humanité livrée à Satan va livrer contre le ciel son dernier assaut. Il semble donc bien que les chérubins, représentés de cette manière multiple, sont des êtres angéliques. On les a rapprochés des séraphins d'#Esa 6:2-7 qui ont, devant le Dieu trois fois saint, une tâche en rapport avec la souillure du peuple de Dieu.
Lion androcéphale assyrien. Chérubin qui était situé devant le portique du palais d'Assourbanipal (880-860 avant Jésus-Christ) à Kalah (Nimroud). D'après une inscription d'Esar-Haddon, un autre roi assyrien, les lions (ou les taureaux) androcéphales gardaient le palais. Cette pensée rejoint celle de #Ge 3 où des chérubins gardent le chemin de l'arbre de la vie (voir Divinités païennes). ==> figure 10241
Génie ailé placé à côté d'un taureau androcéphale. ==> figure 10242
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