sankaras a écrit :Mais comment savoir quand est ce qu'on doit faire une lecture littérale de la Bible et quand est ce qu'on doit pas le faire ?...
Sur le sujet, la question n'est absolument pas là.
Je suis désolé.
Par contre comme je me suis que cela pouvait être lié à la présentation je pense que présenter succintement de façon chronologique les choses peut aider à montrer que la révélation du Fils ne va pas à l'encontre du shéma tel que les israélites le comprenaient.
La bible commence par Genèse 1:1, Dieu est présenté comme créant les cieux et la terre. Rien à priori n'indique qu'il se servit de quelqu'un d'autre mais rien ne l'interdit.
Pourquoi ? parce que la création est le fait de la Volonté de Dieu, de sa Tout-Puissance, de sa force créatrice et de son énergie vitale.
Voilà pourquoi rien n'interdit de lire autrement.:wink:
Genèse 1:26 introduit une pluralité, en disant faisons il indique qu'il le fait avec quelqu'un. C'est aussi simple que cela, sinon il aurait dit "je fais l'homme à notre image"
Genèse 2, Dieu indique son nom, pourquoi ? Parce que contrairement aux animaux qui furent crée seul l'homme fut fait à l'image de Dieu.
Pas besoin de développer plus ce n'est pas le sujet.
La suite : Hénoch, Noé, toujours un seul Dieu, notamment quand Jéhovah parle de l'esprit dans toutes chairs, il parle de son esprit et pas de celui d'un autre.
Abraham, Jéhovah se fait connaitre comme Dieu Tout-Puissant, le différenciant des autres dieux.
Moïse, la signification du nom de Dieu est donné, mais toujours un seul Dieu.
Il sera introduit Exode 20:1 qui indique qu'il ne convient de servir qu'un seul Dieu et non d'autres dieux.
Au passage, ce qui caractérise aussi le vrai Dieu est qu'il a délivré son peuple de l'Egypte (très important)
Là encore comme la révélation du Fils de Dieu n'avait pas eu lieu, ce n'était aucunement gênant, pas plus que de considérer ce dernier comme un dieu.
le Shéma, il définit l'existence d'une seule personne, et non d'une pluralité, qui EST Jéhovah.
Donc rien de contraire à tout ce que on a pu voir.
Plus tard les psaumes; avec les psaumes ontpeut comprendre que d'autres être célestes peuvent être considérés comme des dieux mais qu'il ne peuvent pas être adorés, ce sont les fils du vrai Dieu.
Point intéressant, le Fils de Dieu est par définition un fil du vrai Dieu. :wink:
Donc rien ne gêne par rapport à Exode 20:1 et le shéma.
Plus tard les proverbes, ils permettent d'appréhender que Dieu a un Fils particulier et qu'il existe une créature, comme un fils qui a été crée par Dieu et qui fut installé par ses soins et laquelle a été un habile ouvrier à la création, ce qui n'en fait pas Dieu ni un cocréateur.
L'ouvrier n'étant pas l'architecte.
Comme dans tout cela, l'existence du fils unique de Dieu n'était pas ouvertement révélée il n'y avait aucun problème, de plus la présentation même indiquait qu'en dehors de Jéhovah il n'existait personne d'autre que lui seul appelé ainsi car YHWH définit Dieu seul (Dieu le Père) et personne d'autre que lui qui soit comme Dieu comme lui.
Donc quand le temps fixé de révélé son Fils apparait, la question se posait : à quelle place est-il ?
Il s'avérait simplement qu'il était à côté de Dieu, en qualité de dieu mais qu'il n'était pas le Dieu Tout-Puissant, ce qui faisait que le shéma était respecté, Exode 20:1 aussi, Jésus aura lui-même rappelé le shéma qui s'adresse non à lui mais à son Père et son Dieu.
Jean 1:1 révèle ainsi ouvertement l'existence du fils unique de Dieu dans son existence préhumaine sous le titre de la Parole.
Il est vrai que des dérives ont par la suite apparu pour essayer de justifier l'idolatrie de la trinité, mais ce n'était pas le cas du temps des premiers chrétiens.
Donc tu vois sankaras, sur le fond le problème est très simple, ce n'est pas une question d'allégorie ou de littéral ici.
C'est une question d'acceptation de ce qui est écrit noir sur blanc.