Le désarroi des gens qui connaissent pas Dieu...

[loupbleu]

nhoj a écrit:
" Dieu seul peut arranger les problèmes humains"

Donc, ce ne sont pas des situations spécifiques mais bien toutes.

[Nhoj]

Quand je parle des problèmes des humains, il s'agit de problèmes conséquents. Exemples 1) les questions existentielles : D'où venons-nous ? Que faisons-nous ? Pourquoi sommes-nous là ? Où allons-nous ? 2) les problèmes pratiques : La Terre dépérit, la guerre sévit, les famines se multiplient, les fléaux mondiaux (sida, paludisme, grippe A/H1N1, etc) prolifèrent, ............. . Les points de suspension sont nombreux. Très très nombreux.

[loupbleu]

mais les problèmes pratiques trouvent des solutions par les hommes eux mêmes.

Dans ton post tu cites le sida:
aujourd'hui, les gens séropositifs vivent sous médicaments et leur maladie est traitée comme une maladie chronique, c'est quand même à cause des hommes, des chercheurs, qu'on en est là, et par par une intervention divine!

Quand des pays aident des pays en famine, c'est là aussi une action des hommes, rien à voir avec une religion.

Après pour les questions existentielles, certains scientifiques, certains philospophes et sociologues tentent de trouver des réponses, tout comme les religions, et il n'y a là que des interventions humaines.

[medico]

je réve ou quoi en AFRIQUE combien de temps vie une personne atteinte du sida ?

Chacun d’entre nous est concerné, directement ou indirectement, par le sida", a déclaré la ministre sud-africaine de la Santé Manto Tshabalala-Msimang, à Durban la semaine dernière, lors de la deuxième conférence nationale sur le sida. Une phrase qui résume les ravages d’une pandémie qui touche, en Afrique du Sud, un adulte sur cinq ou 5,3 millions de personnes, selon l’Onusida, 5,6 millions selon les dernières estimations du ministère de la Santé, publiées en septembre 2004.

Mais, catastrophe humanitaire, le virus n’en incarne pas moins une catastrophe économique. Pour l’Etat, d’abord, dont le PIB de 2010, toujours selon l’Onusida, sera de 20% inférieur à ce qu’il aurait été sans le sida. Le budget consacré à la distribution gratuite d’anti-rétroviraux et de traitements complets, entre autres, s’élève à 4,3 milliards de rands pour les trois ans à venir. La somme allouée aux provinces pour la cause vient d’augmenter de 45%. Difficile d’imaginer qu’elle diminuera ensuite... Si bien que, selon la Banque mondiale, le PIB par tête pourrait régresser de 50% en trois générations...

[Czana]

De LB:

Heureusement que depuis qu'il existe, l'homme arrange la plupart des problèmes humains. Sinon il y a un moment qu'il n'existerait plus.

Que fais tu de la science, de la medecine, de la philosophie, de l'art, des structures qui equilibrent les droits et devoirs des citoyens, etc.........

Les animaux n'ont pas la médecine, la philo, l'art, la science, le droit........et ils existent tjs alors pourquoi l'homme n'existerait plus ??? On se le demande ??

Si l'homme avait su rester à sa place, il n'y aurait pas de pollution, de déséquilibre écologique, de stupides guerres....... l'homme entraine plus la mort à sa suite qu'il ne favorise la vie c'est incontestable.
"l'homme arrange la plupart des problèmes humains" c'est la meilleur!!! Tu parles comme un gamin qui à 3 de moyenne générale en classe et qui est tout content d'avoir obtenu un 10 en travaux manuels et un 12 en dessin.
Je crois qu'il est temps de s'estimer de manière à avoir du bon sens et ne pas bloquer sur la politique de l'autruche.

[Nhoj]

mais les problèmes pratiques trouvent des solutions par les hommes eux mêmes.

Dans ton post tu cites le sida:
aujourd'hui, les gens séropositifs vivent sous médicaments et leur maladie est traitée comme une maladie chronique, c'est quand même à cause des hommes, des chercheurs, qu'on en est là, et par par une intervention divine!

Quand des pays aident des pays en famine, c'est là aussi une action des hommes, rien à voir avec une religion.

Après pour les questions existentielles, certains scientifiques, certains philospophes et sociologues tentent de trouver des réponses, tout comme les religions, et il n'y a là que des interventions humaines.

Tu parles d'une solution !

Déjà, le traitement pour le Sida n'est qu'un pis-aller puis il y a des centaines de milliers de personnes qui n'ont pas accès à un tel traitement.

L'homme ne sait pas arranger ses problèmes.

[loupbleu]

va dire ça aux séropositifs qui vivent depuis des décennies grâce aux médicaments ! :shock:

[medico]

va dire ça aux séropositifs qui vivent depuis des décennies grâce aux médicaments ! :shock:

et va dire ça aux africains qui n'y ont pas accés

[loupbleu]

mais réfléchis 2 secondes:
quand on fait des progrès dans un domaine, même si tout le monde n'y a pas accés, on aplaudit, au lieu de râler !

[medico]

mais réfléchis 2 secondes:
quand on fait des progrès dans un domaine, même si tout le monde n'y a pas accés, on aplaudit, au lieu de râler !

si il y a un raleur ici c'est bien toi :(
si tu crois a l'empathie de l'industrie pharmaceutique tu est un doux réveurs.

[Czana]

mais réfléchis 2 secondes:
quand on fait des progrès dans un domaine, même si tout le monde n'y a pas accés, on aplaudit, au lieu de râler !

Si les humains mettaient les commandements de Dieu à la première place, il n'y aurait pas de Sida. Ils ne font que boucher une voie d'eau qu'ils ont fait eux mêmes , mais ça ne change rien au problème que le rafio est troué de partout car dès qu'ils bouchent un trou ils en refont deux autours.

[Nhoj]

+1 avec Czana

va dire ça aux séropositifs qui vivent depuis des décennies grâce aux médicaments ! :shock:

Hé oui, tout les séropositifs n'y ont pas accès (loin de là). Puis, ça n'enlève rien au fait que le Sida est un fléau, un problème mondial.

[medico]

Aujourd’hui , pour l’immense majorité des 36 millions de personnes vivant avec le VIH/sida, les traitements sont inaccessibles. Depuis deux ans, on a vu se multiplier les programmes d’accès aux antiviraux, mais le prix de ces médicaments est si élevé que ces programmes s’adresseront au mieux à quelques centaines de malades.

Les laboratoires pharmaceutiques occidentaux ont fixé des tarifs exorbitants : une trithérapie coûte en moyenne 5000 F par mois. Dans ces conditions, de nombreux gouvernements et la majorité des financeurs refusent tout simplement de s’attaquer au problème de l’accès aux traitements des séropositifs.

Alors on peut rêver : les grands labos, sous la pression de l’opinion publique, vont changer de politique : ils l’ont annoncé, ils seraient prêts à faire des concessions. Mais quelles concessions ? Moyennant quelles contreparties ? En Côte d’Ivoire, après “ concessions ”, il fallait encore payer 3000 F par mois. Le Gouvernement a donc décidé d’importer des copies d’antirétroviraux, moins chères et de bonne qualité, de l’Inde, de l’Espagne.

L’apparition sur le marché de copies fabriquées par les producteurs de génériques a ainsi contraint les grands laboratoires à revoir à la baisse leurs tarifs en fonction de ceux pratiqués par les fabricants de copies.

Mais en l’état actuel des lois sur la propriété intellectuelle, les Indiens, les Brésiliens ou les Thaïlandais ne sont pas de taille à lutter contre les multinationales. Bien que faibles, les coûts de production de leurs copies sont encore trop élevés en raison de l’étroitesse des marchés qui leur sont accessibles, la plupart étant protégés par la loi des brevets. Leurs marges de manœuvre sont réduites : ils ne produisent encore que les traitements d’hier, ceux qu’ils ont copiés avant que s’imposent les nouvelles règles de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) sur la propriété intellectuelle. Il n’y pas aujourd’hui de copie d’antiprotéase, par exemple.

Face à l’ampleur du désastre actuel, étant donné l’urgence, il faut que se mette en place une vraie concurrence. Il faut que des industries locales puissent produire des médicaments génériques dans les pays qui disposent de l’infrastructure nécessaire et exporter ces produits génériques dans les pays privés de capacité de production.

Des solutions existent apparemment, elles sont inscrites dans les accords TRIPS (accords relatifs à la propriété intellectuelle et au commerce) contractés dans le cadre de l’OMC en 1995. Si le laboratoire qui détient le brevet est prêt à négocier avec un pays tiers, il peut obtenir des royalties en échange d’une autorisation de production locale : une licence volontaire. S’il ne veut pas négocier, un Etat, souverain, peut décider de faire fabriquer une copie du produit dont il a besoin par un industriel local. C’est ce qu’on appelle une licence obligatoire.

C’est dans ces brèches, prévues par les accords TRIPS comme autant de garde-fous au monopole des grands laboratoires, que des gouvernements et des associations de malades ont tenté de s’engouffrer. Jusqu’à présent pourtant, elles se sont révélées inexploitables : aucun pays ne s’est vu octroyer une licence volontaire [1].

Quant aux pays qui pourraient être tentés de produire des antirétroviraux génériques sous licence obligatoire, ils en sont dissuadés par la perspective d’un affrontement avec les laboratoires occidentaux et les gouvernements qui les soutiennent, Etats-Unis en tête. Ces “ brèches ”, étroites, sont inexploitables en l’état des rapports de force. L’intimidation est la règle à tous les stades de circulation des génériques, et les exemples de tentatives avortées abondent [2].

Au sein de ces accords, la santé publique est déjà cantonnée à des dispositions exceptionnelles : la vie de 36 millions de personnes est suspendue à un sous-alinéa, alors que le profit des laboratoires a présidé à leur rédaction. Faudra-t-il se battre encore des années pour que ces clauses d’exception à la règle des brevets soient exploitables ? Encore combien de temps, combien de morts avant que les grands trusts qui ont imposé à l’OMC et à ses Etats Membres des règles si sévères de protection de leurs profits laissent les autres jouer les rares cartes qui leur restent en main ?

[loupbleu]

je ne vois pas où tu veux en venir: :?:

tout le monde, hélas, n'a pas accés aux médicaments, ça, on le sait,alors quel est le propos?
Est-ce un pretexte pour annuler tout médicament ou prise en charge???...

[Nhoj]

Toi, tu utilises cela comme prétexte pour annuler ce fléau.