issa a écrit :Pouvez vous me dire pourquoi les témoins de Jéhovah ne croient pas en un lieu de tourment éternel?
Qu'est-ce qui peut bien arriver de pire que la mort à un incrédule ?
Je m'explique: le soir avant de dormir Mr Dupont a sur ma mauvaise conscience, qu'il j'ai tué de sang froit un couple et abattu froidement leurs enfants et même violé ceci. C'est une tuerie trés grave n'est-ce pas ? Et avoir mangé et bu, celui-ci ce couche comme si rien n'était, et la nuit même la mort me surprend et la c'est le vide le néant complet ?
Mr Durand quant à lui est bon père de famille, il est chrétien, mais pas témoins de Jéhovah en l'occurence, mais il adore Dieu et pratique et exerce la foi et la misérircode. La nuit, avant de dormir, il s'en remet à son créateur, mais il décéde la même nuit que mr Dupont, c'est la trou noir, il s'est endormi a tout jamais ?
Mr Jacques est témoins de Jéhovah, il est baptisé, il pratique de bonne seuvres, et il décéde la même nuit que les deux précédents. Ou va t'il s v p ?
s v p, expliquez moi ou vont ces 3 personnes ?
Bonjour,
L’“ enfer de feu ” est un des enseignements fondamentaux de la chrétienté depuis de nombreux siècles.
Les Écritures disent-elles que l’âme survit à la mort du corps?
“Le concept d’‘âme’, au sens d’une réalité purement spirituelle ou immatérielle, distincte du ‘corps’, (...) n’existe pas dans la Bible.” — La Parole de Dieu (Paris, 1960) de Georges Auzou, professeur d’Écriture sainte au grand séminaire de Rouen, p. 128.
“Bien que le mot hébreu nèfèsh [dans les Écritures hébraïques] soit fréquemment traduit par ‘âme’, ce serait une erreur de lui donner une signification grecque. Jamais nèfèsh (...) n’est envisagé comme pouvant opérer séparément du corps. Dans le Nouveau Testament, le terme grec psuchê est souvent rendu par ‘âme’, mais là aussi il faut se garder de lui accorder spontanément le sens que lui attribuaient les philosophes grecs. Il signifie normalement ‘vie’, ou ‘vitalité’, ou désigne dans certains cas notre ‘moi’.” — The Encyclopedia Americana (1977), tome XXV, p. 236.
Pourquoi y a-t-il confusion sur le sens que les Écritures donnent au mot enfer?
“Le fait que les premiers traducteurs de la Bible ont invariablement rendu par enfer le mot hébreu Schéol et les termes grecs Hadès et Géhenne, a été cause d’une grande confusion et d’interprétations erronées. La simple transcription de ces mots, par les traducteurs des éditions révisées de la Bible, n’a pas suffi à dissiper la confusion et les fausses conceptions.” — The Encyclopedia Americana (1942), tome XIV, p. 81.
Des traducteurs ont laissé leurs croyances personnelles influencer leur travail et n’ont pas été conséquents dans leur façon de rendre les termes originaux. Ainsi, 1) la version de Saci rend she’ôl par “enfer”, “tombeau” et “fond de la terre”; d’autre part, elle traduit haïdês par “enfer(s)”, et fait de même pour géénna. 2) La Bible des moines de Maredsous rend haïdês par “séjour des morts”, “souterrain séjour” ou “enfer(s)”; par ailleurs, elle écrit “séjour des morts” pour she’ôl et “géhenne” ou “enfer” pour géénna. 3) La Bible de l’abbé Crampon (1905) met “séjour des morts”, “scheol”, “sombre séjour” ou “sépulcre” pour she’ôl; “enfer(s)” ou “séjour des morts” pour haïdês; et “géhenne” ou “enfer” pour géénna. Cette façon de faire obscurcit la signification des vocables hébreu et grecs.
Selon la Bible, quelle est la punition du péché?
Rom. 6:23: “Le salaire que paie le péché, c’est la mort.”
Une fois que quelqu’un est mort, risque-t-il encore d’être puni pour ses péchés?
Rom. 6:7: “Celui qui est mort se trouve quitte de son péché
La notion de tourments éternels réservés aux méchants s’harmonise-t-elle avec la personnalité de Dieu?
Jér. 7:31: “Ils [les Judéens apostats] ont bâti les hauts lieux de Topheth qui est dans la vallée du fils de Hinnom, pour brûler leurs fils et leurs filles dans le feu, chose que je n’avais pas ordonnée et qui ne m’était pas montée au cœur.” (Si une telle pratique ne lui était jamais montée au cœur, c’est bien la preuve que Dieu ne s’y adonne pas lui-même sur une plus grande échelle.)
Illustration: Que penseriez-vous d’un père ou d’une mère qui appliquerait la main de son enfant contre une flamme pour le punir d’une mauvaise action? “Dieu est amour.” (I Jean 4:8). Dieu ferait-il ce qu’aucun père ni aucune mère sensés ne feraient? Certainement pas!
Quelles sont les origines de la croyance à un enfer de feu?
Dans la croyance babylonienne et assyrienne des temps antiques, l’“enfer (...) est dépeint comme un lieu plein d’horreurs où dominent des dieux et des démons particulièrement puissants et violents”. (The Religion of Babylonia and Assyria, Boston, 1898, de Morris Jastrow Jr., p. 581.) L’enfer de feu de la chrétienté a ses origines dans la religion de l’ancienne Égypte (The Book of the Dead, New Hyde Park, New York, 1960, préfacé par E. Wallis Budge, pp. 144, 149, 151, 153, 161). Le bouddhisme, qui remonte au VIe siècle avant notre ère, en est venu à enseigner l’existence d’un enfer brûlant et d’un enfer froid (The Encyclopedia Americana, 1977, tome XIV, p. 68). Des peintures de l’enfer que l’on peut voir en Italie, dans certaines églises catholiques, sont d’inspiration étrusque. — La civiltà etrusca (Milan, 1979) de Werner Keller, p. 389.
Mais il faut chercher bien plus loin les véritables origines de cette doctrine qui déshonore Dieu. Les croyances diaboliques rattachées à l’enfer en tant que lieu de tourments diffament Dieu et ont pour auteur le principal calomniateur de Dieu, le Diable (dont le nom signifie “calomniateur”), celui que Jésus a appelé “le père du mensonge”. — Jean 8:44.