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et pour finir sur la tridimensionnalité

Posté : 02 mars 2013 14:24
par delta
Bonsoir à tous
je conclurai cette série du pourquoi à propos de la tridimensionnalité
c'est une explication et j'en ai pas d'autre évidemment et je m'en excuse car elle est pas tres "mangeable" seulement après tout nous sommes de pauvres humains

Pourquoi avons nous une perception tridimensionnelle de l'espace?

Cette reponse est d'ordre purement mathematique et de son interdependance avec notre perception , elle est liée d'une part à la proprieté du produit vectoriel dans un espace vectoriel euclidien munis de ce produit et d'autre part avec la maniere la plus logique pour qu'une structure possedant une quantité d'information puisse organiser celle-ci . Il s'agira d'une preuve suffisante et inattaquable sur la raison pour laquelle nous percevons un monde tridimensionnel mais au-delà d'une assertion sur le fait que notre univers n'est qu'un assemblage d'informations (une information ne releve déjà plus de ce que communément on appelle: la matière) qui emploie des espaces algebriques qui l'organise la classifie de la façon la plus "économique" qui soit.
De tous les espaces algebriques employés il y a celui en premier lieu qui les classe à grande échelle et c'est cet espace algebrique que nous interpretons comme etant ce que communément nous appellons l'espace tridimentionnel.
Il s'agit d'une interpretation idéaliste plus eloignée même de ce qu'elle devrait être car on devrais plutôt dire "tout ce que je nomme comme étant un objet "physique" je l'interprete comme étant un objet communement appelé à trois dimensions et de plus j'idéalise cette interpretation en m'imaginant l'espace physique à trois dimension.
En clair ce que nous nommons espace "physique" est une idéalisation de l'idéalisation de ce que j'appelle l'objet "physique" l'objet même sur lequel les instruments d'experimentations receuillent les informations qui nous sont necessaires pour elaborer des theories physiques .
Quelle ironie que de s'apercevoir que l'idealisation des nombres réels (objet purement mathematique) dans l'idee d'une droite et par extention d'un espace physique à trois dimensions réelles pouvait nous faire imaginer un monde ultra-miscroscopique avec ses micro planetes( atome ect...) alors qu'en fait on aurait dut considerer le nombre réel non pas sous l'aspect d'un point de l'espace physique mais plutot sous l'aspect d'une information en fait une valeur appartenant a un ensemble structuré.
Double ironie en effet car un ensemble structuré est ce que l'on appelle: un espace algebrique tout simplement...

Pour ceux que cela interessent le niveau ne depasse pas la les maths élémentaires ( mais pour ceux qui suivent avec attention sans en avoir le niveau ils n'auront qu'à suivre selon le mode didactique presenté en attendant d'avoir plus loin dans l'exposé une application pratique même si l'explication theorique fait defaut ici je gage sur l'application pratique) et l'avantage pas de connaissance particuliere en physique(oui c'est possible) car à part une tres legere intrusion dans cette matiere , On restera uniquement dans les proprietes algebriques de l'espace vectoriel et ponctuel euclidien munis du produit vectoriel ce qui ne sera pas bien violent et en essayant d'être le plus didactique possible

SOMMAIRE
* La partie mathématique
** La partie physique
***intermède( en ce qui concerne le traitement initial du message)

* La partie mathématique *

1)l'espace vectoriel

Dans l'espace vectoriel on note En où n designe la dimension de cet espace
on peut ecrire les elements (que l'on nomme vecteurs) de cet espace sous la forme:
(e1,e2, ... , en) et tel que ei peut être un nombre réel ou un nombre complexe.
En geometrie classique on considere l'espace ponctuel à trois dimensions dont les elements sont des nombres réels qui permettent une localisation spatiale.
La difference entre espace ponctuel et vectoriel est tous simplement que l'on apporte une propriete algebrique supplementaire à l'espace vectoriel mais cela ne changera en rien le propos car il y a tout simplement ajout de propriete dans une structure qui possede dejà les proprietes que l'on cherche à mettre en evidence.
Par ailleurs on prendra pour composants ei est un nombre réel afin de pouvoir definir un espace vectoriel euclidien (j'expliquerai pourquoi plus loin)


Reprenons donc en ce qui concerne l'espace vectoriel
On considere des lois vulgairement appelees operations:


L'addition des vecteurs
( a1 , a2 , a3 ) + ( b1 , b2 , b3 ) = ( a1+b1 , a2+b2 , a3+b3 )

A et B etants des vecteurs on obtiens: A+B = B+A commutativite

X , Y , Z etants des vecteurs on obtiens: (X+Y)+Z = X+(Y+Z) associativite

element neutre (dit vecteur nul) et symetrie par exemple dans E3 (0,0,0) et V etant un vecteur on obtiens: V+(0,0,0) = V
(v etant un vecteur on note la symetrie -V est aussi un vecteur) on obtiens: V+(-V) = (0,0,0)



Le produit par un scalaire
Y (où Y est un nombre réel)
Y . ( e1 , e2 , e3 ) = ( Y.e1 , Y.e2 , Y.e3 ) donc 0.( e1 , e2 , e3 ) = (0,0,0)

V etant un vecteur on obtiens: Y . V = V . Y commutativite

Y1 et Y2 etant des scalaires (donc pour simplifier des nombres réels) et V etant un vecteur on obtiens:
(Y1.Y2).V = Y1.(Y2.V) associativite par rapport au produit des scalaires
(Y1+Y2).V = (Y1.V)+(Y2.V) distributivite par rapport à l'addition des scalaires

Y etant un scalaire et V et W etants des vecteurs on obtiens:
(V+W).Y = (V.Y)+(W.Y) distributivite par rapport à l'addition des vecteurs

element neutre 1 et V etant un vecteur on obtiens: 1.V = V



Le produit scalaire
Il en existe plusieurs sortes selon que l'espace soit euclidien ou pas
Pour expliquer ses proprietes simplement considerons deux vecteurs A et B on note le produit scalaire:
A . B = Y où Y est un nombre réel

V et W etants des vecteurs on obtiens: V.W = W.V commutativite

Y etant un scalaire et V et W etants des vecteurs on obtiens:
(V.W).Y = V.(W.Y) associativite du produit par un scalaire par rapport au produit scalaire

X , Y , Z etants des vecteurs on obtiens:
(X+Y).Z = (X.Z)+(Y.Z) distributivite par rapport à l'addition des vecteurs



Norme d'un vecteur

la norme d'un vecteur V est donné par l'expression:
||V|| = (V.V)^½ c'est à dire la racine carree du produit scalaire V.V
(ce produit scalaire je le rappelle etant un nombre réel)
Dans l'espace vectoriel un vecteur ( v1 , v2 , ... , vn ) peut s'interpreter comme une fleche dont le debut se trouve dans la position ( 0 , 0 , ... , 0 ) et la pointe sur la position ( v1 , v2 , ... , vn )
Alors sa norme peut être representée comme etant la distance entre les deux points
( 0 , 0 , ... , 0 ) et ( v1 , v2 , ... , vn ) de l'espace ponctuel

Un vecteur unitaire est un vecteur dont la norme est de valeur 1

Soit un vecteur non nul quelconque V on considere l'unitaire de ce vecteur est definit par l'expression V / ||V||
où ici on considere le produit par le scalaire 1 / ||V||

Soient deux vecteurs quelconques V et W de l'espace vectoriel En
alors il existe un réel r dans l'intervalle [ 0 , pi ] tel que: V.W = ||V|| . ||W|| . cos(r)



L'ensemble des elements de types ( e1 , e2 , ... ,en ) munis de toutes ces structures constitue l'espace vectoriel



2)L'espace vectoriel euclidien munis du produit vectoriel


Dans un espace vectoriel euclidien le produit scalaire est tel que:
X etant un vecteur on obtiens: X.X = X^2 >= 0 et quelque soit un vecteur Y si on a: X.Y = 0 alors obligatoirement X est un vecteur nul

X etant un vecteur non nul on obtiens: X.X = X^2 > 0

Par consequent les composants sont des nombres réels car il n'y a pas de relation d'ordre total sur C l'ensemble des nombres complexes en effet dans C dire que X > Y est une absurdité

Par consequent aussi par exemple l'espace vectoriel muni du produit scalaire selon: (a1,a2,a3).(b1,b2,b3) = a1.b1 + a2.b2 + a3.b3 est un espace vectoriel euclidien


le symbole d'anti-symetrie

On peut munir cet espace vectoriel euclidien d'une loi supplementaire appellée: produit vectoriel

Avant de donner ses proprietes algebriques on va le presenter en calcul dans l'espace vectoriel En mais pour ce faire il faut que je vous fassiez connaissance avec ce que l'on appelle le "symbole d'anti-symetrie" je vous rassure son principe est extremement simple:
considerez la notation S(i,j,k,l,...) la convention exacte est un epsilon avec les indices i,j,k,l... en exposant mais cela ne change en rien le propos ni n'obscure l'explication on dira que cette notation constitue le symbole d'anti-symetrie lorsque l'on donne aux indices
i j k l ... une valeur naturelle qui va de 1 jusqu'à la quantitee de ces indices

par exemple S(i,j,k) il y a trois indices i j k donc ces indices peuvent prendre n'importe quelle valeur entiere de 1 jusqu'à 3
S(1,2,3) mais aussi S(3,2,2) Mais aussi S(3,3,3) par contre S(0,4,1) est interdit

Autre exemple S(i,j,k,l) il y a quatre indices i j k l donc ces indices peuvent prendre n'importe quelle valeur entiere de 1 jusqu'à 4
S(1,2,3,4) mais aussi S(3,2,2,1) Mais aussi S(3,3,3,1) par contre S(5,4,1,2) est interdit

ce symbole S(i,j,k,l,...) ne peut prendre que trois valeurs possibles:
S(i,j,k,l,...) = 0 ou bien alors S(i,j,k,l,...) = 1 ou bien alors S(i,j,k,l,...) = -1

Pour determiner la valeur d'un symbole d'anti-symetrie on va prendre un exemple tres simple avec quatre indices mais que l'on peut ensuite facilement transposer pour un nombre quelconque d'indices
S(i,j,k,l) = 0 si et seulement si il existe au moins deux indices de valeur egales
par exemple S(2,4,3,2) = 0 car ici i = l = 2 autre exemple S(2,4,2,2) = 0 car ici i = l = 2 est une raison suffisante

à present pour determiner si S(i,j,k,l) = 1 ou S(i,j,k,l) = -1 on doit considerer un ordre originel d'arrangement des indices par exemple ici l'ordre originel est: 1,2,3,4 autre exemple pour cinq indices l'ordre originel est: 1,2,3,4,5
de plus on doit considerer ce que l'on appelle une permutation des valeurs d'indices:
Pour effectuer une permutation sur la suite par exemple 2,4,1,3 on peut faire permuter 1 et 2 on obtiendra la suite 1,4,2,3 ou bien alors depuis la suite 2,4,1,3 faire permuter 4 et 1 on obtiendra la suite 2,1,4,3

S(i,j,k,l) = 1 si et seulement si l'ordre originel 1,2,3,4 peut être constitué apres un nombre pair (dont le nombre zero) de permutations par conséquent
S(1,2,3,4) = 1 autre exemple S(4,2,1,3) = 1 car 4,2,1,3 --> 1,2,4,3 --> 1,2,3,4 c'est à dire deux (nombre pair) permutations pour retrouver l'ordre originel 1,2,3,4
S(i,j,k,l) = -1 si et seulement si l'ordre originel 1,2,3,4 peut être constitué apres un nombre impair de permutations par exemple
S(2,4,1,3) = -1 car 2,4,1,3 --> 1,4,2,3 --> 1,2,4,3 --> 1,2,3,4 c'est à dire trois (nombre impair) permutations pour retrouver l'ordre originel 1,2,3,4

On considere une variante celle où l'on attribue n'importe quelle valeur aux indices:
lorsque les indices ne se suivent pas par exemple 1,3,5 l'ordre originel est donné par la relation d'ordre 1 < 3 < 5 il resulte donc ici dans cet exemple que:
S(1,3,5) = 1 zero permutation
S(1,5,3) = -1 selon 1,5,3 --> 1,3,5 une permutation
S(3,1,5) = -1 selon 3,1,5 --> 1,3,5 une permutation
S(3,5,1) = 1 selon 3,5,1 --> 1,5,3 --> 1,3,5 deux permutations
S(5,1,3) = 1 selon 5,1,3 --> 1,5,3 --> 1,3,5 deux permutations
S(5,3,1) = -1 selon 5,3,1 --> 1,3,5 une permutation

Enfin en ce qui concerne le symbole d'anti-symetrie on considere la convention de notation dite "convention d'Einstein" (étant donnée qu'elle porte le nom du celebre physicien Albert Einstein je suppose qu'elle est de lui mais cela peut être discutable car ici il ne s'agit que de sources d'ordre culturelle qui n'interfere en rien le propos) cette convention stipule entre autre que si l'on ecrit par exemple: Zi = S(i,j,k) . Xj .Yk avec Zi , Xj et Yk sont des nombres réels (mais ils peuvent aussi êtres des nombres complexes) et les indices prennent toute les valeurs de 1 à n alors:

par exemple pour n=2 on obtiens: Z1 = 0 et Z2 = 0 car ici quelque soit un triplet i,j,k les indices prenant toutes les valeurs possibles de 1 à 2 alors on aura toujours au moins deux indices du symbole S(i,j,k) qui seront identiques et par consequent on obtiendra toujours S(i,j,k) = 0

autre exemple pour n=3 on obtiens:
Z1 = S(1,2,3).X2.Y3 + S(1,3,2).X3.Y2 = X2.Y3 - X3.Y2
Z2 = S(2,1,3).X1.Y3 + S(2,3,1).X3.Y1 = -X1.Y3 + X3.Y1
Z3 = S(3,1,2).X1.Y2 + S(3,2,1).X2.Y1 = X1.Y2 - X2.Y1

autre exemple pour n=4 on obtiens:
W1 = S(1,2,3).X2.Y3 + S(1,2,4).X2.Y4 + S(1,3,2).X3.Y2 + S(1,3,4).X3.Y4 + S(1,4,2).X4.Y2 + S(1,4,3).X4.Y3 =
X2.Y3 + X2.Y4 - X3.Y2 + X3.Y4 - X4.Y2 - X4.Y3
W2 = S(2,1,3).X1.Y3 + S(2,1,4).X1.Y4 + S(2,3,1).X3.Y1 + S(2,3,4).X3.Y4 + S(2,4,1).X4.Y1 + S(2,4,3).X4.Y3 =
- X1.Y3 - X1.Y4 + X3.Y1 + X3.Y4 + X4.Y1 - X4.Y3
W3 = S(3,1,2).X1.Y2 + S(3,1,4).X1.Y4 + S(3,2,1).X2.Y1 + S(3,2,4).X2.Y4 + S(3,4,1).X4.Y1 + S(3,4,2).X4.Y2 =
X1.Y2 - X1.Y4 - X2.Y1 - X2.Y4 + X4.Y1 + X4.Y2
W4 = S(4,1,2).X1.Y2 + S(4,1,3).X1.Y3 + S(4,2,1).X2.Y1 + S(4,2,3).X2.Y3 + S(4,3,1).X3.Y1 + S(4,3,2).X3.Y2 =
X1.Y2 + X1.Y3 - X2.Y1 + X2.Y3 - X3.Y1 - X3.Y2

et ainsi de suite ...le principe étant relativement simple

pour information le symbole d'anti-symetrie est tres pratique pour determiner le determinant d'une matrice


Le produit vectoriel
considerons par exemple deux vecteurs V = ( v1 , v2 , v3 ) et W = ( w1 , w2 , w3 ) de l'espace vectoriel R3 on notera R3 et par extention Rn car ici les composantes sont des nombres reels
le produit vectoriel se note: Z = V X W cette notation permet de le differencier du produit scalaire (on rencontre aussi la notation sous la forme d'un v inversé ce qui en cyrillique correspond à la lettre L)

la solution Z est aussi un vecteur on obtiens:
Z = ( z1 , z2 , z3 ) selon
Z1 = v2.w3 - v3.w2
Z2 = v3.w1 - v1.w3
Z3 = v1.w2 - v2.w1

En fait: Zi = S(i,j,k) . Vj .Wk on peut verifier qu'effectivement:
Z1 = S(1,2,3).v2.w3 + S(1,3,2).v3.w2 = v2.w3 - v3.w2
Z2 = S(2,1,3).v1.w3 + S(2,3,1).v3.w1 = -v1.w3 + v3.w1
Z3 = S(3,1,2).v1.w2 + S(3,2,1).v2.w1 = v1.w2 - v2.w1

On considere une generalisation dans l'espace vectoriel euclidien Rn
Soient deux vecteurs V = ( v1 , v2 , ... , Vn ) et W = ( W1 , W2 , ... , Wn ) de l'espace vectoriel euclidien Rn
et le produit vectoriel Z = ( Z1 , Z2 , ... , Zn ) = V X W
on obtiens Zi = S(i,j,k) . Vj . Wk
par exemple dans R4 on obtiens:
Z1 = S(1,2,3).V2.W3 + S(1,2,4).V2.W4 + S(1,3,2).V3.W2 + S(1,3,4).V3.W4 + S(1,4,2).V4.W2 + S(1,4,3).V4.W3 =
X2.Y3 + X2.Y4 + X3.Y4 - X3.Y2 - X4.Y2 - X4.Y3
Z2 = S(2,1,3).V1.W3 + S(2,1,4).V1.W4 + S(2,3,1).V3.W1 + S(2,3,4).V3.W4 + S(2,4,1).V4.W1 + S(2,4,3).V4.W3 =
X3.Y1 + X3.Y4 + X4.Y1 - X1.Y3 - X1.Y4 - X4.Y3
Z3 = S(3,1,2).V1.W2 + S(3,1,4).V1.W4 + S(3,2,1).V2.W1 + S(3,2,4).V2.W4 + S(3,4,1).V4.W1 + S(3,4,2).V4.W2 =
X1.Y2 + X4.Y1 + X4.Y2 - X1.Y4 - X2.Y1 - X2.Y4
Z4 = S(4,1,2).V1.W2 + S(4,1,3).V1.W3 + S(4,2,1).V2.W1 + S(4,2,3).V2.W3 + S(4,3,1).V3.W1 + S(4,3,2).V3.W2 =
X1.Y2 + X1.Y3 + X2.Y3 - X2.Y1 - X3.Y1 - X3.Y2


proprietés du produit vectoriel dans Rn

Dans l'espace vectoriel euclidien Rn munis du produit vectoriel on considere les proprietes:

Soient cinq vecteurs V , W , A , B , C on considere les proprietes suivantes:

Anticommutatif V X W = -W X V
Distributivite par rapport à l'addition des vecteurs ( V + W ) X Z = ( V X Z ) + ( W X Z )
Le produit par un scalaire Y est associatif par rapport au produit vectoriel ( V X W ) . Y = V X (W.Y)
Le produit scalaire . par lequel on obtiens:
V . ( V X W ) = 0 et W . ( V X W ) = 0 et A . ( B X C ) = ( A X B ) . C et || A X B ||^2 = ( ( A X B ) X A ) . B
Par ailleurs on obtiens: A X A est un vecteur nul




proprietés supplementaires du produit vectoriel uniquements valables dans R3



Quelques soient trois vecteurs A , B , C dans R3 on obtiens toujours:


|| A X B || = ||A|| . ||B|| . sin(r)
avec un réel r tel que: cos(r) = A.B / ( ||A|| . ||B|| ) et sin(r)^2 = 1 - ( (A.B)^2 / ( ||A||^2 . ||B||^2 ) )


|| A X B ||^2 = ( A^2.B^2 ) - (A.B)^2

A X ( B X C ) + B X ( C X A ) + C X ( A X B ) est un vecteur nul

( A X B ) . ( C X D ) = (A.C).(B.D) - (B.C).(A.D)

A X ( B X C ) = (A.C).B - (A.B).C




** La partie physique **


J'ai bien conscience que tenter d'aborder la partie physique de l'exposé pour un non physicien est une entreprise plus qu'hasardeuse.
Pourtant c'est bien ce que je vais faire et cela sans aucune crainte de me faire contredire:
L'idée de base étant de presenter un modele d'exploitation du traitement de l'information tel qu'il soit optimal lorsqu'on utilise les proprietes de l'espace vectoriel muni du produit vectoriel et plus particulierement dans R3 compte tenu des proprietes supplementaire qu'il possedent dans cet espace.
Ce n'est qu'à la conclusion qu'on abordera la question de fond.


1) Qu'est-ce qu'un objet "physique"?


Un objet "physique est une collection d'informations qui se subdivise en deux parties l'une invariante (tant que cet objet est "existant" dans le cas contraire l'objet est detruit et il se decompose en d'autres objets mais l'objet lui-même n'existe plus:par exemple dans une definition stricte une voiture demunie de son moteur n'en est plus une car ce qu'il l'a definie c'est entre autre le fait quelle peut se deplacer sans aucune aide exterieure mais uniquement à l'aide de ce qui la compose) et l'autre variable selon ses echanges avec son milieu.
Pour prendre une image qui rend le mieux compte de cette assertion si un individu (l'image de l'objet "physique") est existant tant qu'il possede trois maisons habitables et deux voitures en bon etats de marche alors la structure invariante de cet individu est ses trois maisons habitables et ses deux voitures en bon etat de marche.
à contrario son compte en banque désigne la structure variable celle-ci depend de son revenu et des dépenses effectuées pour maintenir la structure invariable.
Ici l'argent, les trois maisons et les deux voitures sont l'image des informations gerées par l'objet physique.


2) L'avantage de l'utilisation de l'algebre de l'espace vectoriel euclidien R3 munis du produit vectoriel pour le traitement de l'information

L'avantage de l'utilisation de cet algebre est l'economie de traitement des informations que l'on peut faire.
Par le terme "economie" je veut dire par là, la façon la plus simple et efficace de classer des informations variables et invariables en mettant des groupes d'informations en relation les unes des autres plutôt que se retrouver avec un ensemble d'informations dont on ne peut que constater qu'elle forme un tout sans pouvoir leur donner unsens particulier quelconque.
Imaginez une machine qui ne ferai que produire des 0 et des 1 sans cesse depuis toujours et pour toujours.
Quel sens pourrait-on donner à cette information continue sans queue ni tête?
Comment extraire des parties de ce maelstrom numerique?
Comment classer ces parties?
Comment les mettres en relations les unes des autres?
Sur quels critères je choisis mes informations invariantes?
Quel rapport y a t-il entre la notion du temps et le choix des structures numériques qui se prêtent plus au classement des informations variables(car en fait l'idée d'une machine produisant des 0 et des 1 n'est pas appropriée mieux vaudrait parler d'un message figé pour toujours)?
Certaines de ces questions seront le sujet de la conclusion mais à présent commencons par le commencement:

Nous disposons de 12 informations s'exprimant sous la forme de nombres réels celle-ci restent constantes elles constituent une partie des informations concernant la structure invariante de l'objet "physique" dont il est question. Par ailleurs nous disposons de 6 informations variables elles constituent une partie des informations concernant la structure variable de cet objet.
On utilise au choix (parmis toutes les informations invariantes) ce paquet de 12 informations invariables mais de telle sorte que ce paquet puisse constituer un repere de l'espace ponctuel R3 c'est à dire que l'on puisse entre autre constituer une base de l'espace vectoriel R3, les bases s'expriment sous la forme de matrices 3X3 et telles que leurs determinant est non nul.
On utilise au choix (parmis toutes les informations variables) 2 paquets de 3 informations variables en les exprimant sous la forme d'un points de l'espace ponctuel R3.
je peut etablir aisement une relation entre l'un de ces paquets de 3 informations variables et le repere en considerant que ce paquet de 3 informations sont les positions de ce point par rapport au repere
puis construire un repere de l'espace ponctuel R3 à l'aide d'un minimum d'informations uniquement (que je doit bien evidemment calculer) et de telle sorte qu'en utilisant l'algebre dont il est question ici je puisse construire un repere tel que les 3 autres informations invariables restantes non encore utilisées represente la position du point par rapport à cet autre repere. Par ailleurs c'est cet algebre qui garantit le minimum d'information que l'on doit calculer(je vous livre la procedure d'execution plus loin)

De fait alors qu'initialement j'avais un ensemble d'informations invariables et variables sans pouvoir les mettre en relation les unes des autres un peu comme pourrait l'être une bibliothèque dont tous les livres seraient melangés j'ai pu etablir une methode qui me les classifie et met en relation les informations invariables avec celles variables par contre en contre partie (c'est le prix à payer) j'ai dut determiner une certaine quantité de parametres

***intermède( en ce qui concerne le traitement initial du message)

Bon nous avons un message completement incomprehensible sans debut sans fin au depart
...14jghf5645h4...rien n'existe en dehors de cela ni temps ni espace ni rien
forcement vous moi eux ils elles sont sommes inscrits la dedans
à present que faire?
on va essayer de creer des "objets" avec ça(j'explique comment dans le post)
Apres avoir traité(ça je l'expliquerai plus tard) mon message j'en degage deux types ceux que je considere comme invariants et ceux que je considere variants
je commence par creer un repere pour cela j'ai besoin de X parametres
Admettons X=3
du ...45g54hg4gf456j56f ...
je dit que 4(le premier qui viens ici) appartiens au premier parametre
je dit que 5(le deuxieme) appartiens au deuxieme parametre
je dit que g(le troisieme) appartiens au troisieme parametre

je dit que 5(le quatrieme) appartiens au premier parametre

et ainsi de suite à l'infini
Mais rien ne m'empêche de creer un autre parametre alors qu'au depard j'en avait trois eh bien je decide d'en avoir un de plus...ect...

Un message se definit comme un succession de symboles .on considere une fonction Mx qui donne le x ieme symbole à partir d'un repere(mais là est la limite du possible si l'on considere que ce message n'a ni queue ni tête puisqu'il n'a pas de début ni de fin)
On distingue deux types de messages:
*les messages numeriques dont les symboles representent la valeur même qu'ils indiquent
**les messages que je nomme"litteraires"(aucun rapport avec la litterature mais bon je savais pas quoi inventer comme mot qui correspond)dont les symboles n'ont pas de valeurs definis et tels que si l'on attribue une valeur à ceux-ci selon une base numerique donnee alors chaque symbole possede une valeur qui lui est propre

Un message "binolitteraire" est un message "litteraire" tel que si l'on attribue une valeur à ses symboles on ne peut le faire que uniquement sur la base 2

On distingue divers types de messages binolitteraires que l'on classe en les notant: Mtype suivit d'un chiffre romain
Le principe de la differenciation entre les types se base sur la recherche d'un minimum de parametres qui les identifient
Remarque: tous ces messages ne necessite pas d'êtres memorises

*Mtype I
de la forme : M=XXXX......X...et en notant q(M)=3 par exemple on obtiens:M=XXX dans ce cas q(M) designe le parametre qui identifie M
*Mtype II
XYXY... pour M=XYX le parametre est 3
=Mtype III
ce type de message contiens des sous structures
Par exemple si la structure est :
XXYXYYY alors la structure qui viens apres se realise en deux etapes:

premiere etape: on complete ce message en en faisant un palyndrome donc selon cet exemple on obtiens XXYXYYYYYYXYXX

deuxieme etape:on complete en reecrivant tout le message obtenu mais cette fois ci en inversant les symboles
ici on obtiens:XXYXYYYYYYXYXXYYXYXXXXXXYXYY
ici les parametres sont la structure initiale et la quantite d'information du message M

En fait un certain nombre limites de types peuvent definir toutes sortes de messages

Je n'ai pas le temps de tous les exposer mais vous voyez le principe

ensuite viens l'etape de ce que j'appelle la "compression binolitteraire" d'un message(cette compression ne permet pas la reconstitution du message elle a une autre utilitee)
la premiere etape consistant a transformer le message en binaire puis
à le reecrire en employant un minimum de Mtypes
Bon nommons la transcription pour un type particulier par exemple le type Mtype III

M=XXYXYYYYYYXYXXYYXYXXXXXXYXYY q(M)=28
N=(XXYXYYY ,28)
On traduit XXYXYYY,28 en binaire puis on compte la quantite de chiffre que contiens cette traduction car ici seule compte la quantite de chiffres et non pas la signification de N
je peut etablir la traduction:N=0010100011100 q(N)= 13

la virgule separant XXYXYYY et 28 en binaire n'as pas à être indiquée
on effectue le rapport q(N)/q(M) ce rapport sera toujours compris entre 0 et 1 car q(N) < q(M)
plus ce rapport tend vers 1 alors plus N est compliqué et inversement plus il est proche de 0 plus il est simple
On dira que toute partie M traduite selon N dont le rapport q(N)/q(M)
est inferieur à 0.5 appartiens à un parametre invariant

Voilà en ce qui concerne ce critere de choix entre les parties variantes et invariantes que l'on distingue sur le message

évidemment j'ai essayé une explication
bref notre perception tridimensionnelle de l'espace (pour moi serait liée à notre outil d'interpretation sur l'information)

Re: et pour finir sur la tridimensionnalité

Posté : 03 mars 2013 13:51
par medico
Ici ce n'est pas un forum pour ce gendre de truc .truc des plus indigeste en lui même.

Re: et pour finir sur la tridimensionnalité

Posté : 03 mars 2013 14:15
par delta
d'accord medico
en fait personne ne se posait la question pourquoi et je trouvais ça inquiétant
on a tellement l'habitude que ça deviens naturel (et donc louche par la même occasion)
alors je me suis inquiété ...
sinon le post le pourquoi des cinq sens il a disparu?
bon tant pis je le trouvais rassurant aussi
bonne journée à tous

Re: et pour finir sur la tridimensionnalité

Posté : 03 mars 2013 14:52
par medico
delta a écrit :d'accord medico
en fait personne ne se posait la question pourquoi et je trouvais ça inquiétant
on a tellement l'habitude que ça deviens naturel (et donc louche par la même occasion)
alors je me suis inquiété ...
sinon le post le pourquoi des cinq sens il a disparu?
bon tant pis je le trouvais rassurant aussi
bonne journée à tous
pour la même raison que se sujet .il n'y a rien avoir dans se forum.

Re: et pour finir sur la tridimensionnalité

Posté : 03 mars 2013 15:05
par delta
non mais j'ai eut la trouille excusez moi
c'est flippant moi je fais comme je peux j'essaye de me défendre quoi
évidemment "il est naturel que ..."
(cette bagnole là... si je la vois comme une parente c'est qu'il y a quelque chose qui cloche)
sinon ça pourrait s'inserer au sujet du verset la révélation à la fin des mille ans une nouvelle terre et de nouveaux cieux?
parce que dans ce verset il y a un aspect dimensionnel?(enfin c'est pas grave faites pour le mieux moi ça me dépasse de toute façon)
Revelation 20:11
"Et j'ai vu un grand trône blanc et celui qui était dessus. .de devant lui se sont enfuis la terre et le ciel, et on a pas trouvé de place pour eux"
de place quoi
bon oubliez j'ai flippé