Irmeyah a écrit :ASSAD :
Il s'agit donc de la même leçon de traduction que Chouraqui ... ce qui confirme ce que je disais !
Il n'y a de possessif dans aucun de nos exemples ... je ne vois pas ce que le terme de "possessif" vient faire là ...
Oui. En l'occurrence, nos deux versions juives convergent ici.
Chouraqui :
Isaie 9 : 5. Oui, un enfant est enfanté pour nous, un fils nous est donné.
Et c’est l’autorité sur son épaule.
Il crie son nom: « Merveilleux conseiller, héros
d’Él,
père pour toujours, prince de la paix »,
Isaie 10 : 21. Un reste retournera, le reste de Ia‘acob, vers Él, le héros.
La Bible du rabbinat français sous la direction de Zadoc Khan
Esaïe 9:5 C'est qu'un enfant nous est né, un fils nous est accordé: la souveraineté repose sur son épaule, et on l'a appelé Conseiller merveilleux,
Héros divin, Père de la conquête, Prince de la Paix
Irmeyah, est-tu vraiment sûr d'être réellemet proffesseur de français, parce que si tu vois pas de possesif dans la traduction de Chouraqui, il y a vraiment un problème. A moins qu'en Québécois les règles grammaticales s'appellent autrement.
Pour Chouraqui Héros d'El veut dire que le héros et celui de Dieu et pour la Bible du Rabbinat Français c'est Dieu qui est le Héros.
Toutefois, si tu ne vois pas de possessif, tu voulais peut-être dire dans la langue hébraïque ? Tu as raison, moi non plus. C'est pourça que la traduction de Chouraqui est erronnée.
Nos 2 versions juives ne convergent pas.
Tu dis :
Si. Et pour une raison simple : si, de deux êtres égaux, un devait être soumis à l'autre, ce serait une injustice patente. Or Dieu n'est aucunement injuste, donc il n'y a pas de subordination avec égalité.
Toutes mes excuses mais moi et ma femme sommes des êtres égaux. Aucun humain n'est supérieur à un autre. Pourtant Dieu demande à ma femme d'être soumise. Nous somme tout 2 de nature humaine et pourtant, Dieu le lui demande. Tout comme il me demande d'être soumis à mon patron. Pourtant, dans notre nature (humaine) nous sommes égaux.
La ntion d'humanité est donc là pour te faire comprendre que 1 être de même nature qu'un autre peut lui être soumis tout en étant son égal.
Jésus et le Père étant tout 2 de nature divine, la question de la soumission de l'un à l'autre ou de la subordination, ne peut-être invoquée pour contester leur égalité.
Parfois le machisme empêche de comprendre une idée aussi basique. Aucunes femmes à qui je l'ai expliqué n'a eu de diffucultés à la saisir, étonnant non ?
Tu dis :
Au point de vue terrestre, les essences des êtres (nous) sont imparfaites. La subordination entre homme et femme est effectivement une question d'organisation par défaut pour structurerles relations humaines.
Mais dans le monde divin, spirituel, les essences des êtres sont parfaites, de telle sorte que chaque subordination d'organisation va de pair avec une infériorité substantielle
(Philippiens 2:5-8) 5 Gardez en vous cette attitude mentale qui était aussi en Christ Jésus, 6 lequel, bien que se trouvant dans la forme de Dieu, n’a pas songé à une usurpation, c’est-à-dire : pour qu’il soit égal à Dieu.
Puisque tu apprécies Chouraqui :
5. Pensez, entre vous, à ceci qui est aussi dans le messie Iéshoua‘:
6. lui,
qui subsistant en forme d’Elohîms,
n’a pas estimé un butin le fait d’être égal à Elohîms,
7. mais il s’est vidé lui-même, pour prendre forme d’esclave,
devenant à la réplique des hommes,
et, par l’aspect, trouvé comme un homme.
8. Il s’est humilié lui-même, devenant soumis jusqu’à la mort,
et même à la mort de la croix.
Comme tout les autres traducteurs à l'exception de ceux de la TMN, le passage il l'entends dans le sens ou justement, bien que égal de Dieu il ne s'est pas accroché à ça comme à un butin ou une proie (TMN), mais il s'est vidé de son égalité pour devenir un homme.
Quand à l'engendrement on a déjà expliqué que ça ne veut pas dire naissance, sinon d'après les proverbes quand Dieu engendra la Sagesse comme la première de ses oeuvres ça voudrait dire qu'avant ça il n'était pas sage !