Nhoj a écrit :Vous voulez le tuer une seconde fois ? :O
N'exagérez pas ! Je vois ici les occurrences totales concernant Tertullien dans toutes nos publications et il n'y en a pas tant que ça.
Il est l'un de votre pilier pour votre doctrine sur le sang !
Livre Comment raisonner à partir des Ecritures p. 360 § 3 Sang
"Tertullien (env. 160-230) : “Rougissez de votre aveuglement devant nous autres chrétiens, qui ne regardons pas même le sang des animaux comme un des mets qu’il nous est permis de manger. (...) Aussi, pour mettre les chrétiens à l’épreuve, vous [les païens de Rome] leur présentez des boudins gonflés de sang, bien convaincus que ce mets est défendu chez eux et que c’est un moyen de les faire sortir du droit chemin. Comment pouvez-vous donc croire que ces hommes qui ont horreur du sang animal (vous en êtes persuadés) sont avides de sang humain ?” - Apologétique (Paris), traduction de J. Waltzing et A. Severyns, p. 23."
Encore une citation tronquée (j'ai l'habitude dans vos publications !)
Source : (Apologétique)->
http://www.jesusmarie.com/tertullien_apologetique.html
"On dit encore que, chez certaines nations scythiques, tous les défunts sont mangés par leurs parents. - 10. Mais je cherche trop loin. Aujourd’hui même, chez vous, c’est le sang tiré de la cuisse ouverte, et recueilli dans la main, qu’on donne à boire aux fidèles de Bellone pour les initier. De même, ceux qui, dans un combat de gladiateurs dans l’arène, ont bu avec avidité, pour guérir la maladie comitiale, le sang chaud des criminels égorgés et découlant de la gorge, où sont-ils (sinon chez vous) ? - 11. De même encore ceux qui se nourrissent de la chair de bêtes fauves venant de l’arène, qui se repaissent de la chair d’un sanglier ou d’un cerf. Ce sanglier, en luttant, s’est souillé du sang de l’homme qu’il a déchiré ; ce cerf est mort couché dans le sang d’un gladiateur. On recherche même les membres des ours qui n’ont pas encore digéré la chair humaine ; c’est un homme qui se gorge de la chair nourrie d’un homme. - 13. Vous qui mangez tout cela, combien peu vous êtes loin des prétendus repas des chrétiens ! Et ceux qui, par une passion monstrueuse, convoitent les membres des hommes, sont-ils moins coupables parce qu’ils les dévorent vivants ? N’est-ce pas par le sang humain qu’ils sont initiés à l’impudicité, parce qu’ils boivent ce qui doit seulement devenir du sang ? Ce ne sont pas des enfants sans doute, ce sont des hommes faits qu’ils mangent !
13. Rougissez donc de votre aveuglement devant nous autres chrétiens, qui n’admettons pas même le sang des animaux dans des mets qu’il est permis de manger, et qui, pour cette raison, nous abstenons de bêtes étouffées ou mortes d’elles-mêmes, pour n’être souillés en aucune manière de sang, même de celui qui est resté enfermé dans les chairs. -14. Aussi, l’un des moyens que vous employez pour mettre les chrétiens à l’épreuve, c’est de leur présenter des boudins gonflés de sang, convaincus que cela leur est défendu et que c’est un moyen de les faire sortir du droit chemin. Comment pouvez-vous donc croire que ces hommes qui ont horreur du sang d’un animal (c’est une chose dont vous êtes persuadés) sont avides de sang humain ? à moins peut-être que vous n’ayez, par expérience, trouvé vous-mêmes ce sang plus agréable au goût. - 15. Ce sang, il fallait donc l’employer aussi pour éprouver les chrétiens, aussi bien que le foyer du sacrifice, que le coffret à encens. Ils seraient, en effet, convaincus d’être chrétiens tout aussi bien en voulant goûter le sang humain qu’en refusant de sacrifier ; il faudrait, au contraire, nier qu’ils soient chrétiens, s’ils ne le goûtaient pas, comme vous le feriez s’ils sacrifiaient. Et, assurément, le sang humain ne vous ferait pas défaut, au moment où vous interrogez les prisonniers et où vous les condamnez. "
Il est clair que Tertullien ne défend pas votre doctrine. De quel sang est-il question dans l’épreuve subie ? De sang animal ? Non dit Tertullien, le sang humain ne vous ferait pas défaut pour interroger les prisonniers. Nous sommes bien au-delà de la simple interdiction alimentaire.
Une autre ? Une autre
Livre Comment raisonner à partir des Ecritures p. 360, 361 Sang "L’interdiction contenue dans la Bible porte-t-elle aussi sur le sang humain ?
Oui, et c’est ainsi que les premiers chrétiens la comprenaient. Actes 15:29 demande de “s’abstenir (...) du sang”. Il n’est pas simplement question de s’abstenir du sang animal. (Voir Lévitique 17:10, qui interdit d’absorber “un sang d’une sorte quelconque”.) Tertullien (qui défendait dans ses écrits les croyances des premiers chrétiens) a déclaré : “Il faut comprendre que l’interdit relatif au ‘sang’ s’applique à bien plus forte raison au sang humain.” - The Ante-Nicene Fathers, tome IV, p. 86."
Encore une citation tronquée - c'est un sport favori chez vous.
Que dit vraiment la citation dans sa version longue (in De la Pudicité) ?
" XII. — DÉCRET APOSTOLIQUE
[1] Or donc que ceux qui ont reçu dans les apôtres et par les apôtres un autre Paraclet, qu’ils ne veulent pas reconnaître dans ses propres prophètes et que par suite ils ne possèdent même plus dans les apôtres, nous prouvent maintenant, d’après les documents apostoliques, que les flétrissures d’une chair souillée postérieurement au baptême peuvent être lavées par la pénitence. [2] Quant à nous, nous voyons avec quelle rigueur, chez les apôtres aussi, après l’abolition des formes de l’ancienne loi, l’adultère est caractérisé, pour qu’on n’aille pas s’imaginer que la loi soit plus |119 douce dans la discipline nouvelle que dans l’ancienne. [3] Lorsque l’Évangile, retentissant pour la première fois, ébranla tout l’ancien système, et qu’il fallut déterminer ce qu’on devait retenir de la loi, les apôtres, sur l’inspiration du Saint Esprit, posent cette première règle pour ceux qui venaient d’être élus entre les nations. [4] « Il a semblé bon à l’Esprit-Saint et à nous-de ne vous imposer aucun autre fardeau que ce qui est nécessaire, savoir : de vous abstenir des sacrifices, de la fornication et du sang ; en vous en abstenant vous agissez bien, avec l’aide de l’Esprit-Saint ».
[5] Il suffit qu’ici encore l’adultère et la fornication aient conservé leur place d’honneur entre l’idolâtrie et l’homicide. Car cette interdiction du sang, nous l’entendrons bien plutôt du sang humain. [6] Mais de quel œil les apôtres veulent-ils que l’on regarde ces crimes, les seuls qu’ils mettent à part de la loi ancienne, les seuls dont ils prescrivent l’abstention absolue ? Non qu’ils permettent les autres, mais ils donnent ceux-là comme seuls irrémissibles, eux qui, par condescendance pour les païens, ont rendu rémissibles les autres fardeaux de la loi. [7] Pourquoi déchargent-ils notre cou d’un joug si pesant, sinon pour lui imposer à jamais ce résidu de la discipline ? Pourquoi relâchent-ils tant de liens, sinon pour nous enchaîner à perpétuité aux devoirs nécessaires ? [8] Ils nous ont affranchis de la pluralité de ces obligations, pour nous forcer à l’observation de celles dont l’oubli est le plus nuisible. Il y a eu compensation : nous avons reçu beaucoup à charge de donner quelque chose. Une compensation n’est pas révocable ; or elle sera révoquée par ces mêmes |121 fautes, par la réitération de l’adultère, de l’homicide, et de l’idolâtrie. [9] Car toute la loi devra être appliquée si la condition du pardon est annulée. Mais ce n’est pas à la légère que le Saint Esprit a l’ait avec nous un pacte, dont il a pris l’initiative- nouveau titre à notre respect. Personne ne peut rompre sans ingratitude l’engagement pris avec lui. D’ailleurs, il ne reprendra plus ce qu’il a concédé et il ne concédera plus ce qu’il a repris. [10] Le Nouveau Testament est désormais immuable et la proclamation du décret ainsi que le dessein qui y est réalisé ne finiront qu’avec le monde. L’Esprit-Saint a suffisamment refusé le pardon des délits dont il s’est réservé la surveillance ; il a revendiqué tout ce qu’il n’a point formellement concédé. [11] De là vient que les Églises ne rendent la paix ni à l’idolâtrie ni à l’homicide. Que les apôtres se soient écartés de ce principe établi par eux, il n’est pas permis, je pense, de le supposer : ou si quelques-uns peuvent le croire, il faudra qu’ils donnent leurs preuves. "
Voici la note donnée à la suite de ce texte sur l’interprétation particulière de Tertullien :
"XII, 3-4. Le texte des Actes, XV, 28 et s., donné ici par Tertullien diffère de la Vulgate qui, au lieu de fornicationibus, donne suffocatis. Ce texte, où l’on peut soupçonner une altération tendancieuse (cf. BATIFFOL, Études d’histoire..., p. 85), se retrouve dans saint Irénée (III, xii, 14), saint Cyprien, l’Ambrosiaster et le Codex Bezae. - Il est à noter que Tertullien interprète sanguine par homicide : il s’agissait, selon toute évidence, dans la pensée des apôtres, d’une interdiction de boire le sang des animaux (cf. ROSE, Les Actes des Apôtres, Paris, 1904, p. loi). La phrase qui suit dans le De Pud. (interdictum enim sanguinis multo magis humani intellegemus) semble faire entendre que Tertullien préfère son explication, sans ignorer toutefois qu’il y en a une autre. Voir, au surplus, De Monog. V : Libertas ciborum et sanguinis solius abstinentia. Sur l’arbitraire de son exégèse dans tout ce morceau, cf. les très justes observations d’ESSER, op. cit., p. 25."
Quand Tertullien lit ou écrit sang qu’a-t-il donc à l’esprit ? Sang = sang humain = homicide.
On est très loin de la vision délivrée par la Watchtower. Heureusement que "Tertullien défendait dans ses écrits les croyances des premiers chrétiens".
Si vous en voulez d'autre, je peux vous en fournir.
Au fait pourquoi utiliser Tertullien quand on sait qu'il défend la Trinité ?
Belle dissonnance cognitive de vos théologiens.