Je relève "Cette phrase n'a pas le sens qu'elle prendrait dans le vocabulaire chrétien." Ne sommes-nous pas chrétiens ? Devons-nous, par conséquent, avoir absolument le même raisonnement, en tous points, que celui que tiennent les Juifs ?Didier a écrit : Dans une note sur Ecclésiaste 3:11, la Bible de Jérusalem fait remarquer:
"Cette phrase n'a pas le sens qu'elle prendrait dans le vocabulaire chrétien. Elle veut dire seulement: Dieu a donné au coeur (à la pensée) de l'homme l'ensemble de la durée, il lui a permis de réfléchir sur la suite des faits et de dominer sur le moment présent. Mais l'auteur ajoute que cet aperçu est décevant: il ne révèle pas le sens de la vie".
Il n'est donc pas question ici de l'immortalité de l'âme.
Si cette phrase n'a pas le sens qu'elle prendrait dans le vocabulaire chrétien, c'est une considération prise au traversdu prisme juif. Mais pour nous, chrétiens, il s'agit donc bien d'immortalité de l'âme, n'est-ce pas ?
Didier, pouvez-vous me citer une autre parabole qui nomme expressément (par le nom et/ou le prénom) les protagonistes ?Didier a écrit :Dans le chapitre "l'état des morts" de son livre Immortality or Resurrection , Samuele Bacchiocchi écrit à propos de la parabole de l'homme riche et de Lazare (Luc 16:19-31):
"Les problèmes d'une interprétation littérale: Ceux qui interprètent la parabole comme une représentation littérale de l'état de ceux qui sont sauvés et ceux qui ne le sont pas après la mort, sont confrontés à des problèmes insurmontables. Si la narration est une description actuelle de l'état intermédiaire, elle devrait être exacte dans les faits, et logique dans les détails. Mais si la parabole est figurative, alors seule la vérité morale nous concerne. Une interprétation littérale du récit s'effondre sous le poids de ses propres absurdités et contradictions, comme cela devient apparent à l'examen. (...) Une interprétation littérale de la parabole contredit certaines vérités bibliques fondamentales. Si le récit est littéral, alors Lazare reçut sa récompense et l'homme riche sa punition, immédiatement après la mort et avant le jour du jugement. Mais la Bible enseigne clairement que les récompenses et les châtiments (...) auront lieu au jour de la venue de Christ ....(Matt. 25:31-32) ... (Rév. 22:12) ...(2 Tim. 4:8). Une interprétation littérale de la parabole contredit également le témoignage uniforme de l'Ancien et du Nouveau Testaments selon lesquels les morts, aussi bien justes qu'injustes, sont couchés silencieux et inconscients dans la mort jusqu'au jour de la résurrection (Eccl. 9:5-6; Job 14:12-15,20,21; Ps. 6:5; 115:17). Une interprétation littérale contredit encore l'usage régulier du [terme] 'hades' dans le Nouveau Testament pour désigner la tombe ou le domaine des morts, et non un lieu de châtiment. Nous avons trouvé que dans 10 de ses 11 occurrences, 'hades' est explicitement relié à la mort et à la tombe.".