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Le tartare

Posté : 11 sept. 2007 09:45
par terug
J'ai entendu parler du tartare, un jour de prédication (samedi /09/2007 aux environs de 11h).

Pouvez-vous m'en dire plus ?

Posté : 11 sept. 2007 12:08
par medico
bonjour
État d’abaissement comparable à un emprisonnement dans lequel Dieu jeta les anges désobéissants à l’époque de Noé.

Ce mot n’apparaît qu’une seule fois dans les Écritures inspirées, en 2 Pierre 2:4. L’apôtre écrit : “ Oui, si Dieu ne s’est pas retenu de punir les anges qui avaient péché, mais, en les jetant dans le Tartare, les a livrés à des fosses d’obscurité profonde pour être réservés en vue du jugement. ”

tartare

Posté : 26 sept. 2007 14:02
par hannan
Bonjour,

La lettre de Jude (juste avant la Révélation) au verset 6 mentionne également cette condition d'abaissement que désigne le "tartare", comme suit:
"Et le anges qui n'ont pas gardé leur position originelle, mais ont abandonner leur propre demeure, il (Dieu) les a réservé dans des liens éternels, sous l'obscurité épaisse, pour le jugement du grand jour."

Re: Le tartare

Posté : 27 oct. 2009 10:24
par medico
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Re: Le tartare

Posté : 25 nov. 2009 09:55
par brigitte3
Le nom “ géhenne ” signifie “ vallée de Hinnom ” ; c’est en effet la forme grecque de l’hébreu gé hinnom. En Jos 18:16, où se trouve l’expression “ vallée de Hinnom ”, la LXX met “ géhenne ”. Le terme paraît 12 fois dans les Écritures grecques chrétiennes ; il est mentionné pour la première fois en Mt 5:22. Dans la Traduction du monde nouveau il a été rendu chaque fois par “ géhenne ” : en Mt 5:22, 29, 30 ; 10:28 ; 18:9 ; 23:15, 33 ; Mc 9:43, 45, 47 ; Lc 12:5 ; Jc 3:6.
La vallée de Hinnom était située au sud-ouest de l’ancienne Jérusalem (Jos 15:8 ; 18:16 ; Jr 19:2, 6). Sous les derniers rois de Juda, la vallée a servi au culte du dieu païen Molek, auquel on offrait des sacrifices humains par le feu (2Ch 28:3 ; 33:6 ; Jr 7:31, 32 ; 32:35). Pour empêcher le retour de pareils rites, le fidèle roi Yoshiya fit profaner la vallée, notamment l’endroit appelé Topheth. — 2R 23:10.
Le commentateur juif David Kimḥi (1160 ? - 1235 ?) nous donne, dans son commentaire sur Ps 27:13, les renseignements historiques suivants à propos de “ Gehinnom ” : “ Et c’est un lieu dans les environs de Jérusalem, et c’est un lieu détestable, et l’on y jette des choses impures et des cadavres. Il y avait également là un feu continuel pour brûler les choses impures et les ossements des cadavres. Voilà pourquoi le jugement des méchants est appelé symboliquement Gehinnom. ” (Traduction du texte latin : Rabbi Davidis Kimhhi Commentarii in Psalmos Davidis Regis et prophetæ ex hebræo latine redditi, par Ambrosio Ianvier, Paris 1666, p. 120).
La vallée de Hinnom est devenue la décharge publique de Jérusalem, l’incinérateur des immondices de la ville. On y jetait les cadavres d’animaux que des feux consumaient, feux qu’on entretenait en y mettant du soufre. On y jetait aussi les corps des criminels qui avaient été exécutés, les jugeant indignes d’une inhumation normale dans une tombe de souvenir. Quand les cadavres tombaient dans le feu, ils se consumaient, mais quand ils tombaient sur une des saillies de ce profond ravin, ils se décomposaient et grouillaient de vers, de larves, qui ne mouraient pas avant d’avoir dévoré la chair, ne laissant que les squelettes.
On ne jetait aucune créature vivante — ni homme ni bête — dans la géhenne pour qu’elle y brûle vive, pour qu’elle y soit tourmentée. Ce lieu ne peut donc en aucune façon symboliser quelque région invisible où des âmes humaines seraient tourmentées pour toujours dans les flammes d’un feu réel, ou éternellement assaillies par des vers qui ne meurent pas. On l’a vu plus haut, les criminels exécutés n’avaient pas droit à une inhumation normale dans une tombe de souvenir, le symbole de l’espoir d’une résurrection. Le terme géhenne était donc employé par Jésus et ses disciples pour symboliser la destruction éternelle, le fait que l’individu est effacé pour toujours de l’univers de Dieu ; autrement dit la géhenne symbolise, “ la deuxième mort ”, qui est un châtiment éternel.
Quand donc un cadavre humain était jeté dans la géhenne, on voyait dans cet acte la pire forme de châtiment qui soit. C’est la géhenne, au sens littéral du terme, avec ce qu’elle signifie, qui a donné lieu au symbole du ‘ lac embrasé de feu et de soufre ’. — Ré 19:20 ; 20:10, 14, 15 ; 21:8.

Re: Le tartare

Posté : 30 oct. 2012 13:11
par medico
La Bible déclare que les anges désobéissants sont maintenant des “ esprits en prison ”, qu’ils ont été ‘ jetés dans le Tartare ’ et qu’ils sont “ réservés avec des liens éternels, sous l’obscurité profonde, pour le jugement du grand jour ”. Cela semble indiquer qu’ils sont soumis à de nombreuses restrictions et qu’ils ne peuvent plus se matérialiser comme ils le faisaient avant le déluge. — 1P 3:19 ; 2P 2:4 ; Jude 6.

Re: Le tartare

Posté : 09 avr. 2013 03:36
par medico
Le mot Tartare ne désigne donc pas la même chose que le shéol hébreu ou l’hadès grec, deux termes qui désignent la tombe terrestre de tous les humains. Cela ressort clairement du fait que, d’après l’apôtre Pierre, Jésus Christ prêcha à ces “ esprits en prison ” après avoir été ressuscité de l’hadès (ou shéol), et non pendant les trois jours où il y était enterré. — 1P 3:18-20.
Pareillement, il ne faudrait pas confondre la condition d’abaissement représentée par le Tartare avec “ l’abîme ” dans lequel Satan et ses démons seront finalement jetés durant le millénaire du règne de Christ (Ré 20:1-3). Alors que les anges désobéissants ont manifestement été jetés dans le Tartare aux “ jours de Noé ” (1P 3:20), environ 2 000 ans plus tard ils apparaissent suppliant Jésus “ de ne pas leur ordonner de s’en aller dans l’abîme ”. — Lc 8:26-31