medico a écrit :LES historiens de l’Antiquité comme ceux de notre époque n’ont couché par écrit que les renseignements qu’ils jugeaient importants ou utiles à leur dessein. Ils se sont fréquemment laissé influencer par leurs préjugés et leurs opinions personnelles et ont dénaturé les faits. Ils ont souvent recouru à de grossiers mensonges pour glorifier leur nation. Voilà quelques-uns des facteurs montrant qu’il est très difficile de se faire une représentation exacte des événements du passé. Nous devrions donc reconnaître la nécessité d’être prudents quand nous cherchons à comprendre les récits bibliques à la lumière de l’histoire de l’Antiquité présentée par les historiens des temps modernes.
La période dite communément des “Hyksos” en est un exemple typique.
Mis à part le fait d'être "prudent", quelle preuves fournissez vous ?
medico l'a dit, donc c'est VRAI !!!
Il n'existe pas non plus la moindre allusion aux Hébreux ou à Israël dans
les Lettres d'Amarna, pourtant extrêmement détaillées sur les populations présentes en Canaan. La première mention d'Israël se trouve dans la
Stèle de Mérenptah, désignant un groupe de gens en Canaan , et il s'agit de
la seule mention concernant les Hébreux ou Israël dans la littérature égyptienne tous types de littérature confondus.
La
Stèle de Mérenptah, la mention dans la Bible de la ville de Ramsès, la mention dans (Ex 14,2) du nom Migdol (forteresses du Nouvel Empire qui gardent la route entre l'Égypte et Canaan ainsi que plusieurs autres indications conduisent, dans la recherche de traces archéologiques tangibles de l'Exode, à accorder une attention particulière à l'époque de Ramsès II.
Or, selon
Finkelstein et Silberman (pp. 80-82) :
«
aucune trace de campement, aucun signe d'occupation, datant de Ramsès II ou de ses prédecesseurs, ou de ses successeurs immédiats, n'ont été trouvés nulle part dans le Sinaï. Et ce n'est pas faute de les avoir cherchés[17]... Il n'existe tout simplement pas la moindre évidence de ce type d'activité à l'époque attribuée à l'Exode, c'est-à-dire au XIIIe siècle av. J.-C.... Sur la longue liste de campements dans le désert, Kadesh-Barnéa et Éçyon-Gébèr sont les seuls qu'il soit possible d'identifier avec certitude.
On n'y trouve aucune trace des Israélites en marche. »
Selon
Donald B. Redford, les détails les plus évocateurs de l'Exode se rattachent
au VIIe siècle (Pitom, par exemple, identifiée à Per-Atoum, a été bâtie par Nékao II vers -600), ce qui indique que le récit a été écrit à cette époque. Vers -700 et -600, Kadesh-Barnea était habitée et comportait une forteresse, et Éçyon-Gébèr était un port florissant (p. 86). À cette époque, enfin, le royaume de Juda considérait l'Égypte avec un mélange de respect, de crainte et d'aversion , une alliée potentielle en cas d'invasion assyrienne par le nord, une rivale dans ses visées sur Israël. C'est en combattant Nékao II que Josias sera tué.
On sait maintenant (Olivier Rouault, p. 1026 du Dictionnaire de l'Antiquité, direction Jean Leclant, 2464 pages, éditions PUF, 2005) que les Apirou ne sont pas les Hébreux.