question poteau ?

Les croyances des Témoins de Jéhovah.
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Edom

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Ecrit le 12 août 2008 15:59

Message par Edom »

Zouzouspetals a écrit :OK. Si l'on récapitule :
1) la seule lecture du NT ne permet pas de conclure directement sur la forme de l'instrument de supplice du Christ.
Oui.
2) les indices que nous fournissent le texte biblique lui-même (la marque des clous, le portage du stauros, le temps qu'a pris l'exécution...), ajoutés aux renseignements fournis par l'archéologie, l'histoire, la médecine, laissent penser que Jésus est mort cloué à une croix.
Premièrement, les indices que fournit le texte biblique ne laissent pas penser que Jésus fût mort sur une croix, exclusivement. Doit-on traduire stauros par croix sous prétexte que Thomas parlent des clous qui transperça les mains de Jésus ? N'est-ce pas là une décision prématurée ? Personnellement, je trouve. D'un, les suppliciés ont pu être cloués à un poteau tout en ayant un clou planté dans chaque main, une représentation médiévale l'illustre fort bien, et de deux, Thomas manqua peut-être de précision en parlant des clous. Comme ses paroles concernaient les mains de Jésus, et uniquement les mains, il a très bien pu parler des clous en général, ceux qui ont transpercé ses mains et ses pieds. Devrait-on s'étonner du manque d'exactitude dans les propos de Thomas ? Je pense que non, comme l'on ne s'étonne pas du manque d'exactitude des évangélistes lorsqu'ils mentionnent le contenu de l'écriteau, pour Matthieu c'était "Celui-ci est Jésus le Roi des Juifs", Pour Marc c'était "Le Roi des Juifs", Pour Luc c'était "Voici le roi des Juifs", enfin pour Jean c'était "Jésus le Nazaréen le Roi des Juifs".
3) les TJ, par rejet de la croix (qu'ils considèrent comme un symbole païen) ont affirmé que le Christ était mort sur un poteau.
Non, les TJs ont décidé de ne pas traduire stauros par croix qui n'est pas son sens premier, rappelons-le, faute de preuves convaincantes :

Rien ne prouve donc que Jésus Christ ait été crucifié sur deux pièces de bois se coupant à angle droit. Comme nous ne voulons rien ajouter à la Parole écrite de Dieu, nous nous sommes gardés d’introduire dans les Écritures grecques chrétiennes l’idée païenne d’une croix, mais nous avons rendu stauros et xulon d’après leur signification la plus simple. Jésus ayant employé stauros pour représenter les souffrances et la honte, c’est-à-dire le supplice de ses disciples (Mt 16:24), nous avons traduit stauros par “ poteau de supplice ”, afin de le distinguer de xulon que nous avons rendu par “ poteau ” ou, en note, par “ arbre ” comme en Ac 5:30. Les Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau — avec notes et références, p. 1704.
4) Pour l'heure, les arguments avancés par les TJ pour soutenir leur thèse "iconoclaste" n'a convaincu qu'eux-mêmes. Car d'une part ils rechignent à apporter des éléments positifs en faveur du poteau (ils préfèrent se contenter de discréditer la thèse adverse plutôt que de soutenir la leur) ; d'autre part, ils ont du mal à répondre aux objections engendrées par leur propre théorie du poteau (notamment sur Jean 20:25, fondement de cette discussion).
Justement, l'objectivité est là. On ne réfute pas catégoriquement l'hypothèse de la croix. Personnellement, je pense qu'elle a lieu d'être émise, toutefois, je réfute les idées préconçues, comme celle que l'on me présente depuis le début de cette discussion. Beaucoup veulent faire croire que la position des TJs est des plus absurdes sur ce point, pourquoi ? Parce que soit-disant l'archéologie, l'histoire et la médecine soutiennent la croix, noms qui a première lecture impressionnent, "Ouah ! l'archéologie...", "Oooh ! La médecine...", mais en réalité, ces mots ne veulent pas dire grand chose, la question n'est pas évidente. En faisant quelques recherches, je constate que pas mal des arguments avancés par les tenants de la croix sont des hypothèses, ce que l'on n'oublie de préciser, et que le problème est BEAUCOUP plus complexe qu'il ne parait, de ma position comme de la vôtre puisque la crucifixion fût très diverse. Vous savez, on ne change pas les opinions séculaires en claquant des doigts. La thèse de la croix est ancienne, beaucoup y sont attachés (notamment, ceux qui en font une référence dans leur culte) et vous tiendrons des discours péremptoires sur le sujet, condamnant et raillant l'idée contradictoire, une confiance excessive en cette croyance serait donc bien naïve. Pour revenir à ces preuves que l'on qualifie d'archéologiques, d'historiques, etc., elles sont très relatives. l'archéologie par exemple, nous fournit peu d'éléments sur la crucifixion (les restes du crucifié Jéhonanan, le seul cité lorsque l'on parle de la crucifixion du 1er siècle, plus précisément de Jésus). Pareil pour l'histoire, certes, elle fait mention de croix composée de deux pièces de bois, mais elle fait aussi mention de croix simple (crux simplex) composée d'une seule pièce de bois. D'ailleurs Sénèque, un contemporain de Jésus l'évoque, ce qui est d'ailleurs surprenant, c'est qu'il a cet instrument (lat. acutam crucem) en tête lorsqu'il parle du supplice de la croix, comme si elle fût la plus général à son époque. Quant à la médecine, les expériences furent faites sur des cobayes mis dans des positions particulières. Furent-elles celles du 1er siècle ? Furent-elles celles de Jésus ? Silence. Enfin, on me parle des Pères de l'Eglise qui évoquent la croix, OK, je veux bien, sauf qu'on oublie de préciser que l'instrument sur lequel Jésus fut crucifié ne fait pas l'unanimité parmi eux. En outre, quand Irénée de Lyon parle d'une croix à 5 extrémités, connaissait-il les détails de l'exécution de Jésus ? J'en doute, surtout lorsqu'il dit que Jésus atteignit une cinquantaine d'années et qu'en plus de cela il affirme que l'Evangile soutient cette donnée erronée. Du reste à cette même époque, Lucien de Samosate déclare dans l'un de ses écrits que Jésus est mort sur un poteau... On nous dit que Irénée est familier avec l'histoire de Jésus puisqu'il est l'un des plus proches de son époque, au vu de ses grossières erreurs, les déclarations des autres Pères sur le sujet me laissent vraiment sceptiques. Pour conclure sur les Pères, je remarque que certains de leurs écrits parlent de la croix plus comme un symbole que comme l'instrument sur lequel Jésus fût crucifié, et qu'un Père comme Minucius Felix précise que les chrétiens n'adorent pas les croix comme leurs contemporains païens, ce qui est troublant et ce qui bouscule les idées reçues. Ajoutons que bizarrement, beaucoup de religions païennes pré-chrétiennes ont adopté la croix comme symbole de vie, approprié pour les chrétiens quand on sait que leur référence, Jésus, leur permet d'obtenir la vie éternelle, n'est-ce pas ? D'ailleurs, à Rome l'on sait que le culte mithraïque est en concurrence avec le culte chrétien dans les premiers siècles, et que dans celui-ci, l'initiation consistait (entre autres) pour l'adepte à se tracer une croix sur le front (Tertullien en parle dans ses textes) et le dos des mains, j'ai du mal à croire que les chrétiens anciennement païens ne s'en inspirèrent pas dans leur croyances. Conjuguez à toutes ces données des textes comme Galates 3:13 et Jean 3:14,15, l'histoire du poteau devient largement plausible puisqu'elle présente des similitudes, l'arbre et la perche étant dans leur forme proche du poteau. D'ailleurs, Justin de Naplouse, un autre Père de l'église compare à plusieurs reprises Jésus à une pièce de bois (l'arbre dans le jardin d'Eden, le baton de Moïse, etc.) en précisant que le "Seigneur est resté sur l'arbre presque jusqu'au soir". Il y aurait encore beaucoup à dire, notammant sur le statut de "provincial libre" de Jésus, mais je m'arrêterais là. Je pense que devant tant d'hypothèses, il est plus sage de garder poteau pour la traduction de stauros.
5) Sommes-nous dans un dialogue de sourds, où chacun campe sur ses positions ; ou bien dans une discussion où les uns peuvent se rendre aux arguments des autres ?
Non, je reconnais volontiers que la position de la croix, comme celle du poteau, se défend. Et je suis prêt à m'enrichir de vos recherches.
Modifié en dernier par Edom le 13 août 2008 06:11, modifié 2 fois.
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Tenez donc ferme, les reins ceints de vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés de l’équipement de la bonne nouvelle de la paix. Surtout, prenez le grand bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les projectiles enflammés du méchant. En outre, acceptez le casque du salut, et l’épée de l’esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu, tandis que par toutes sortes de prières et de supplications vous priez en toutes circonstances, en esprit. Ephésiens 6:14-18

Zouzouspetals

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Ecrit le 12 août 2008 18:21

Message par Zouzouspetals »

Merci, Edom, pour votre réponse.

Vous semblez pencher pour une solution de conciliation :
Edom a écrit : Non, je reconnais volontiers que la position de la croix, comme celle du poteau, se défend. Et je suis prêt à m'enrichir de vos recherches.
Toutefois, vous écrivez aussi :
Edom a écrit :Justement, l'objectivité est là. On ne réfute pas catégoriquement l'hypothèse de la croix. (...)
Or, un petit tour par le site de votre organisation montre que cette dernière assertion est fausse : les Témoins de Jéhovah, officiellement, réfutent catégoriquement l'hypothèse de la croix.
https://www.jw.org/f/200604a/article_01.htm

Comme le montre l'article de Wikipédia sur le sujet (http://fr.wikipedia.org/wiki/Croix_chez ... de_Jéhovah), cette réfutation catégorique de la croix par les Témoins de Jéhovah s'est mise en place entre les années 1930 et 1950. Depuis, la doctrine officielle de la WT est que Jésus n'est pas mort sur une croix, mais sur un poteau droit.

C'est donc vous (les TJ) qui avaient commencé la querelle, c'est normalement à vous de soutenir vos affirmations par des preuves suffisamment solides non seulement pour réfuter la "tradition", mais aussi pour soutenir votre théorie.

Or, manifestement, dès que l'un d'entre vous se met en tête d'approfondir la question, il ne parvient pas plus loin qu'un "je reconnais volontiers que la position de la croix, comme celle du poteau, se défend". Seulement, ce n'est pas sur une telle position modérée et incertaine que campe votre organisation, mais sur celle, extrémiste et tranchée que Jésus est assurément mort sur un poteau droit.

Nous avons donc un consensus général et multi-séculaire autour de la croix, vigoureusement démenti il y a trois quarts de siècle par une organisation dont les membres, aujourd'hui, continuent à proclamer qu'ils ont raison sur le sujet, et que tous les autres ont tort, sans apporter autre chose que quelques considérations datées ou inconsistantes ; pire, lorsque l'on pousse certains à creuser un peu la question, à apporter leurs preuves, on n'obtient qu"un aveu implicite d'impuissance à soutenir une position ferme.

Quand donc les Témoins de Jéhovah reconnaîtront-ils officiellement ce que vous acceptez déjà à demi-mots : que leur thèse du poteau n'est au mieux qu'une théorie, fort peu assurée au demeurant ? Quand donc votre organisation renoncera-t-elle aux illustrations tendancieuses sur la mort du Christ ?
Ne réponds pas à un homme stupide selon sa sottise, de peur que tu ne deviennes pareil à lui, toi aussi.
Réponds à un homme stupide selon sa sottise, de peur qu’il ne devienne un sage à ses yeux.
(Proverbes 26:4,5, TMN)

basile

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Ecrit le 13 août 2008 13:11

Message par basile »

Ironiquement, vous êtes victimes de vos préconceptions, vous passez au peigne fin une seule et unique partie du texte, orientant du coup la traduction et falsifiant les données. Dans le texte latin RIEN n'indique que c'est les "bras" du crucifié qui sont étendus (ce mot n'apparait même pas), mais plutôt la personne de ce dernier.
Je ne suis pas latiniste, je me base sur le travail des autres (tout comme vous sur celui de Didier) qui en font la traduction et le mettent en ligne sur un ou des sites universitaires et force est de constater que celui qui a traduit ce passage en français ne partage pas l’avis de Didier, je me suis senti obligé de vous donner le lien de la traduction sur laquelle je me basais pour que vous puissiez jeter un coup d’œil elle déclare par rapport à ce passage :
« Est-ce donc la peine de comprimer sa plaie, de pendre à une croix les bras étendus »
Je redonne le lien : http://agoraclass.fltr.ucl.ac.be/concor ... districtum
C’est un site universitaire et le texte mis sur Wikicommon dit la même chose (traduction Joseph Baillard), bref il serait intéressant avant de prétendre qu’il s’agit de ma propre déformation de chercher à savoir pourquoi d’autres le font avant ma modeste personne.
Dans le même ordre d’idée un dictionnaire allemand met la locution de Sénèque pour « étirer » , « les membres particulièrement au niveau des pieds et des mains » Verg: patibulo pendēre districtum, Sen .: Alligati sunt alii, astricti alii, alii districti quoque » http://www.zeno.org/Georges-1913/A/distringo (bien sûr si je comprend bien l’allemand)
Bref je ne crois pas que ce traducteur soit un imbécile surtout qu’en anglais d’autres traduisent comme la traduction que j’ai dans les mains à savoir « bras étendus sur le patibulum ».
Dans les Fragments de ce même Sénèque tirés de Lactance, le 14ème verset déclare à propos de l’homme honorable :
« L'homme vraiment honorable n'est pas celui que la pourpre ou le bandeau royal et une escorte de licteurs distinguent entre tous : c'est celui qui , sans être inférieur à aucune situation voit la mort à ses côtés sans en être troublé comme d'une chose qui lui semblerait nouvelle ; c'est celui qui, soit qu'il lui faille livrer aux tortures toutes les parties de son corps , ou recevoir dans la bouche un tison ardent, ou étendre ses bras sur un gibet [sive extendcndae per patibulum uianus], songe alors non à ses souffrances, mais au moyen de les bien supporter. »


En clair pour Sénèque on étend bien ses mains sur un « patibulum » et pas son corps, dès lors je comprends pourquoi donc ces traducteurs ont choisis de traduire d’une façon qui vous déplait.

D'ailleurs, le contexte des propos de Sénèque nous éclaire. Il était en train d'évoquer le cas de Mécène, un homme qui était prêt à endurer le supplice, quelle qu'en soit l'intensité, pourvu que sa vie lui soit épargnée. Sénèque écrit : "De là l'ignoble souhait de Mécène qui ne refuse ni les mutilations, ni les difformités, ni enfin le supplice de la croix aiguë (lat. acutam crucem), pourvu qu'au milieu de tant de maux la vie lui soit conservée". Qu'était cette "croix aiguë" ou 'acuta crux' ? Nous lisons dans The Catholic Encyclopedia : " Il est certain, de toute façon, que la croix s'est à l'origine composée d'un pieu vertical simple, aiguisé à son extrémité supérieure. Mécène (Seneque, lettre. xvii, 1, 10) l'appelle l' acuta crux; on pourrait aussi l'appeler la crux simplex ". [acuta signifiant littéralement "aiguisée"]
Hum, votre démonstration tiendrait s’il ne s’agissait que de ce terme or l’intégralité du texte latin est

« acuta si sedeam cruce », en clair « s’asseoir sur la croix aigu », donc puisque « aigu » se rapporte à la pointe, empalé sur le pieux en forme de pointe, or le dictionnaire que vous avez cité pour « patibulum » pense à une sédille, c’est à dire à un siège sur le poteau :.


A Dictionary of Greek and Roman Antiquities (1890) (eds. William Smith, LLD, William Wayte, G. E. Marindin) declare à l’article “Crux”
« It was impossible that the whole weight of the body should rest upon the nails; hence there was a piece of wood projecting from the stipes on which the sufferer sat, or rather rode (keras eph' ôi epochountai hoi stauroumenoi, Just. Mart. Dial. c. Tryph. 91; sedilis excessus, Tertull. adv. Nat. i. 12; cf. Iren. adv. Haer. i. 12). The expression acuta si sedeam cruce, in the famous lines of Maecenas ap. Sen. Ep. 101, probably refers to this support, and not, as Lipsius thought, to impalement (see Archd. Farrar in Dict. of the Bible, s. v. Cross) »
Je traduis
“Il était impossible que la totalité du poids du corps tienne sur les clous (note personnelle : ce que Zugibe a démontré comme faux mais passons) ; ainsi il y avait une pièce de bois sur le “stipes” sur laquelle le supplicié était assis, ou au moins appuyé (..) L’expression acuta si sedeam cruce, dans les lignes fameuses de Mécène (Sénèque Ep. 101) se référait probablement à ce support, et non, comme Lipsius le pensait à l’empalement. »
Ironiquement le texte nous précise carrément plus loin que c’est un morceau de fer et pas de bois comme le pense ce dictionnaire :
« est tanti uulnus suum premere et patibulo pendere districtum » donne dans la traduction que je ne peux jauger ne sachant pas le latin : « accorde-m'en, quand tu me clouerais à une croix et m'assoirais sur un fer acéré. »
Bref il n’est pas à écarter de part ce dictionnaire que la référence à la croix aigue dans ce passage se rapporte à l’empalement et à l’empalement par une sédille apparement en fer (un crochet) et donc pas par le moyen du poteau droit, bref on est guère étonner que le traducteur que je citais voyais bien un « patibulum » avec des mains attachés de part et d’autre de celui-ci pour former in fine une croix, car que je sache une croix telle que nous la connaissons est bien un assemblage d’un poteau (crux simplex, crux acuta, palus ou stipidum) avec une barre transversale. Vouloir réduire toutes ces expressions au seul poteau, est possible mais pas unique, puisque d’autres traducteurs semblent y voir des indications pour une croix, et un autre dictionnaire semble voir dans la référence à une « croix aigue » non un simple poteau mais la présence d’une sédille. Tout n’est pas si simple, comme vous le pensez.
Affirmation démentie !
Pas si simple, à moins de considérer plusieurs traducteurs français ou anglais comme des guignols, et la référence à la croix aigue comme seule indication de poteau quand d’autres pensent que cela un rapport avec la sédille, disons que le texte est ambigu, mais pas que vous l’emportez plus que les autres.
Maintenant admettons que sans l’ombre d’un doute, (c’est à dire tous les traducteurs sont d’accord avec vous, ce qui n’est pas le cas), vous avez raison, cela implique-t-il que la forme d’un patibulum soit uniquement un poteau droit sur lequel le corps du supplicié est étendu, comme vous l’avez montré avec Jérôme (qui pourtant croyait bien comme l’ensemble des pères de l’Eglise depuis le premier siècle que Jésus est mort sur une croix), « patibulum » cela démontre seulement que « patibulum » a pris le sens de « gibet ». Or cette dernière définition ne se rapporte pas à une forme particulière, bref vous empêchez aux partisans de la croix d’utiliser ce passage, mais vous ne prouvez pas qu’un « patibulum » signifie « poteau droit », tout juste « gibet ».

Prenons un exemple pour noter le manque de pertinence de votre raisonnement.
Si on va faire un tour avec l’écrivain Apulée (125-170 de notre ère) dans son texte « Métamorphoses Livre IV » parlant de la porte de Chryséros auxquel Lamachan va être attaché par un clou :
3) mais de tous les animaux à deux pieds le plus pervers, Chryséros, qui nous guettait et suivait tous nos mouvements, approche à pas de loup, sans le moindre bruit; et, s'armant d'un énorme clou, fixe d'un effort soudain la main de notre chef au bois de la porte. puis le laissant à ce traître de gibet (exitiabili nexu patibulatum relinquens), il grimpe au toit de sa baraque, se met à crier à tue tête pour ameuter le quartier: il appelle chacun par son nom, et cherche à répandre l'alarme en disant que le feu vient de prendre à sa maison. C'est un danger auquel les voisins sympathisent; aussi chacun d'accourir au secours. (Voir http://agoraclass.fltr.ucl.ac.be/concor ... atum#debut )

Le début du texte nous parle d’une porte à deux battants, la porte de Chryséros est devenu un gibet (patibulum) puisqu’il a cloué une main de Lamachan. Dois-t-on conclure que le « Patibulum » a la forme d’une porte ? Bien sûr que non, cet exemple n’illustre pas qu’un patibulum est une porte, tout comme vous n’illustrez donc pas par votre exemple, que « patibulum » prend le sens de poteau droit mais a le sens à cette époque de gibet (sans aucun souci de la forme que prend ce gibet) . (Ironiquement après avoir écrit cela, je suis tombé sur un dictionnaire qui affirme que « patibulum » avait pour sens au départ de barre de bois horizontale d’une porte, je n’ai pas encore pu consulter ses références, ce serait drôle !!! )
Je vous rappelle que vous êtes parti sur l’étymologie de « patibulum » quand je disais que la seule méthode connue à l’époque pour porter son instrument de supplice jusqu’au lieu d’exécution, était le portage du « patibulum » qui signifiait dans ce cadre la traverse de la croix qu’on fixait au poteau avec le supplicié, bref je ne me lançais pas dans un cours de latin mais dans une constatation historique, vous avez glissé le débat sur la seule composante de l’étymologie, je viens de montrer qu’elle est complexe et n’est pas définitive, on arrive comme d’habitude à un match nul avec des traducteurs et auteurs qui lançent plusieurs idées contradictoires validant l’idée de seul « poteau » et d’autres n’écartant pas ou affirmant la croix dans ce passage de Sénèque.
Bref l’étymologie générale et les glissements sémantiques du mot « patibulum » n’ont qu’un intérêt mineur dans ce cas précis. Vous avez montré que pour Sénèque (comme pour d’autres) « patibulum » en a fini par signifier gibet en général, et non pas seulement poteau droit, (et encore pour le texte de Sénèque tous les traducteurs ne partagent pas votre avis en emportant l’idée que les mains ont été étendues de part et d’autre du patibulum, bref en identifiant le patibulum à la traverse plus qu’au poteau vertical), sinon on aurait quelque souci par exemple avec Apulée si l’on voulait absolument que « patibulum » emporte une forme particulière de gibet.
1. Le texte ci-dessus (Miles Gloriosus) parle seulement de la coutume qui consistait à faire porter le patibulum sur les épaules d'un esclave, mais n'affirme pas que ce patibulum était par la suite ajouté, en guise de barre transversale, à un poteau vertical déjà en place sur le lieu d'exécution.
Je ne prendrai qu’un exemple de traduction du passage incriminé pour ne pas penser comme vous, à savoir qu’il ne s’agit pas seulement de ne porter que le patibulum mais qu’il s’agit aussi de monter le supplicié sur le poteau droit avec ce patibulum pour former une croix :
Voir http://www.perseus.tufts.edu/cgi-bin/pt ... t=;loc=272
« PALAESTRIO I think that in that self-same position1 you will have to die outside the gates, when, with hands outstretched, you will be carrying your cross.”
Traduction:
Je pense que dans la même position, tu vas devoir mourir en dehors de portes, quand, tes mains étendues, tu devras porter ta croix. »
Note en bas de page:
« 1 In that self-same position: Sceledrus is standing before the door with both arms stretched out that Philocomasium may not come out without his knowing. Palaestrio tells him, that when he comes to be fastened on the cross for his negligence, he will have to assume that attitude.”
La note traduite:
“Sceledrus se tient devant la porte avec les deux bras étendus de tel façon que Philocomasium ne puisse sortir sans qu’il le sache. Palaestrio lui dit, que quand il sera fixé à la croix pour sa négligence, il aura la même attitude. »
A moins que vous affirmiez que Philocomasium est mort en portant sa croix (sans jamais y monter dessus) en dehors des portes de la ville (ce qui signifie et vous l'avez reconnu le lieu d'exécution), je ne vois pas comment vous ne pouvez pas lié cette phrase à la mort sur une croix composée d’une crux simplex et d’un patibulum.
2. Cette coutume concernait les esclaves, comme l'ouvrage précité le montre, ainsi que la note de bas de page. Or, Jésus était-il un esclave pour qu'on l'obligeât à porter le 'patibulum', si du moins le stauros qu'il porta doit revêtir ce sens ? Comme l'a fait remarquer l'historien Wilhelm Schmidt dans son ouvrage Die Gescichte Jesu, Jésus a été exécuté comme un "provincial libre" et non comme un esclave.
Ce qui vous semble vous échappez dans cette discussion, mais qui n’avait pas échapper à Didier l’année dernière, c’est que c’est la crucifixion et non le seul portage du « patibulum » qui était réservée au départ aux esclaves. Un livre nous explique que ce supplice a été étendu aux citoyens de basses conditions. (Voir la note 75 page 154 de « Seneca : Moral and Politics Essay : http://books.google.com/books?id=xJmk6N ... #PPA154,M1 )
En clair, la crucifixion s’est démocratisée dans une certaines limites et selon certains types de délits et les pratiques qui allaient avec, comme le transport du « patibulum », si vous voulez d'autres références que des esclaves, il doit bien y en avoir
Décidément, vous reprochez à mon ami ce que vous faites, c'est le comble ! Là encore, le texte latin ne parle pas d' "être mis en croix", mais d'être seulement "étendu" . La phrase "est extendi ac sustineri cupit" se traduit par : "il est étendu [d'une part], et d'autre part il désire se maintenir [dans cette position]". Bien entendu, comme cela a été précisé plus haut, Sénèque parle ici de l'attitude de Mécène sur la crux simplex. C'est pourquoi le mot "extendi" doit seulement s'entendre au sens d'être "étendu" le long du poteau, et non d'être "mis en croix" avec les bras écarté.
On est étendu sur toute sorte de croix et pas la seule crux simplex, bref mon exemple est peut-être mauvais mais pour ma part je suis vraiment un « non-latiniste » et j’ai simplement mis le texte latin en correspondance avec la traduction fournie sur le site de cette université. Dans tous les cas, dans le cadre de ce passage ni la crux simplex ni notre croix à nous n’est vainqueur.
Mon ami m'avait cité cet auteur latin dans son ouvrage De la vie heureuse - XIX- afin de montrer le caractère interchangeable des termes crux, stipes et patibulum.
Nous sommes d’accord en fin de compte sauf que vous ne comprenez pas que l’interchangeabilité se trouve au niveau de l’idée de supplice ou de gibet et non au niveau de la forme de l’instrument de supplice et du gibet, sinon Sénèque se contredit en « Consolation à Marcia » ou en « De la Colère » étudié plus bas et on ne sait plus comment choisir entre la croix et le poteau, puisque pour crux et patibulum dans les mêmes écrits de Sénèque, on peut comprendre à la fois poteau et croix pour ces deux termes, suivant certains passages.
Sénèque compare les souffrances morales que subissaient ces hommes,
(…) L'opposition est illustrée par la différence dans le nombre de supplices et non dans la manière dont le condamné est exécuté, comme vous l'affirmez, basile. Dans la réalité, le supplicié subit "un seul [lat. singulis] poteau" ; de manière figuré, les détracteurs des philosophes endurent "autant de croix que de passions qui les tiraillent". (…)
Ainsi, Sénèque a bel et bien employé les termes crux et patibulum au sens d'un simple poteau vertical (stipes).
Non bien sûr, désolé, de couper votre long raisonnement, donc si l’opposition se porte sur « le nombre de supplices et non sur la manière dont le condamné est exécuté » comme vous le dîtes, c’est qu’il n’est donc pas question justement de « manière dont le condamné est exécuté » dans le raisonnement de Sénèque, vous l’avez donc magistralement démontrer, encore une fois merci CQFD.
Ici encore ces trois termes sont mis sur un pied d’égalité car ils emportent l’idée de « gibet » ou de « supplice » sans qu’on rentre dans un quelconque détail descriptif des supplices effectués, comme quand on parle d’un condamné « au gibet » ou à la « potence » qui n’explique en aucune manière si le condamné sera pendu à un arbre, à une poutre plantée dans un mur, à un cadre de bois, etc…
Vous transformez Sénèque en un gros idiot qui prendrait parfois « patibulum » comme ma définition de « barre transversale d’une croix » (Consolation à Marcia) et d’autres fois comme « poteau droit », idem pour « crux » (De la vie Heureuse, Ep. 101) qui aurait le sens de poteau droit et parfois de « croix » comme nous (De la Colère), enfin cette dernière définition, c’est moi qui vous la donne :
Sénèqe toujours dans ses Dialogues, mais cette fois dans « De la Colère » (1.2.3) parle de suppliciés comme allant « mourir les membres étendus sur une croix. » (alium in cruce membra diffindere. Voir http://agoraclass.fltr.ucl.ac.be/concor ... ture/2.htm ). Or la définition première du verbe diffindo (pour diffindere) est éclairant quand on lit un dictionnaire latin ( http://www.dicfro.org/dictionary/Gaffio ... 000524.gif ):
« Fendre, séparer en deux, partager, diviser »
Difficile après cela de prétendre que les mains sont étendues côte à côte sur un poteau, « séparer en deux » ou « diviser » implique bien « les membres étendus sur une croix », bref n’hurlez pas à ma tendance à tout interpréter, je vous le répète je ne suis pas latiniste, je me fis aux traductions qui me tombent sous les yeux et au dictionnaire de base, et je note que vous allez contre ceux-ci, ce qui faut oser faire, quand on est aussi non-latiniste que moi, pour ma part, je ne fais que suivre ce que je lis, et quand je ne suis pas d’accord avec une encyclopédie comme « l’Encyclopédie Catholique » c’est que j’ai lu ailleurs d’autres auteurs (et non moi) qui ne sont pas d’accord.
En clair, il y a des fois ou ses termes décrivent une forme de supplice précise et des fois où ils sont utilisés d’une manière générale, chaque texte doit être étudié, votre pirouette avec un tableau du Moyen-Age montre comment vous ne pouvez pas synthétiser toutes les informations contradictoires de Sénèque :
Une derniere remarque, toujours sur les écrits de Sénèque à propos de ce qu'il écrit dans Consolation à Marcia – livre XI : XX,3 : "Je vois chez les tyrans des croix (lat. cruces) de plus d'une espèce, variées à leur fantaisie : l'un suspend ses victimes la tête en bas, l'autre les empale (lat. stipitem) ; d'autres leur étendent les bras sur une potence (lat. patibulo)" . Cette traduction correcte, il est vrai, laisse peut-être entendre que le 'patibulum' pouvait aussi constituer une barre transversale rajoutée au poteau vertical, et sur laquelle on 'étendait' les bras du supplicié. Toutefois, on peut aussi comprendre ce terme dans le sens défini plus haut, c'est à dire d'un simple poteau auquel pendait le condamné. Une représentation médiévale de la crucifixion illustre parfaitement la manière dont un condamné pouvait avoir ses bras écartés bien qu'étant attaché à un simple pieu, ou patibulum.
Encore une représentation artistique, faites par quelqu’un vivant plusieurs centaines d’années après les faits, qui n’était plus témoin de crucifixions à son époque et qui n’a pas analyser les textes latins comme un Justius Lipsus par exemple, bref pas grand chose qu’une pirouette qui n’arrive pas à cacher votre malaise face à ce texte.
Reste que vous êtes arriver à transformer Sénèque en un imbécile, qui d’un côte utilise la définition de « patibulum » et « crux » tel que je la comprend (quoique crux peut définitivement signifier une série d’instruments de torture différents dont… la croix) et d’autres fois comme vous voudriez le voir, c’est à dire comme « un poteau droit » seulement voilà sur les 5 citations étudiées y compris celle que je viens d’ajouter, trois sont en ma faveur (Consolation à Marcia, De la Colère, Fragments 14) , l’une est définitivement ambiguë et sujette à des interprétations diverses et contradictoires de part et d’autres (Ep. 101), la dernière peut signifier selon moi simplement que Sénèque utilisait les trois termes, et ce dans un contexte symbolique (les souffrances que ceux que Sénèque critiquent sont comparables aux supplices du gibet) de manière équivalente dans une définition générale de « supplice » ou « gibet » sans chercher à entrer dans les détails de la forme et de la méthode du supplice. (De la Vie Heureuse)
Bref ma définition permet d’expliquer et de faire concorder les 5 citations de Sénèque, la vôtre ne peut que finir en pirouette dès la première contradiction venue avec comme argument ultime allez chercher un tableau d’un artiste du Moyen-âge dont on se demande en quoi il est un expert en torture et supplice pour l’Antiquité.
J'ajoute que je ne me suis pas improvisé latiniste, au risque de dire n'importe quoi (c.f. votre exemple), j'ai consulté une personne objective et compétente qui m'a formulé l'explication ci-dessus.
Très bien, et bien c’est donc à votre « personne compétente et objective » dont la connaissance lui permet de remettre en cause des traductions mis en ligne par l’université catholique de Louvain en Belgique à qui vous devriez dire d’avoir un peu plus d’humilité. Il ne fait aucun doute qu’il en sait plus que moi, sauf qu’avec du temps et des recherches on se rend compte que bien que « compétente » votre copain n’est pas le seul non plus a être « compétent » en latin sur terre et que ces autres compétents n’ont pas le même avis que lui.
Modifié en dernier par basile le 15 août 2008 15:19, modifié 3 fois.

Edom

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Ecrit le 13 août 2008 13:20

Message par Edom »

Zouzouspetals a écrit :Merci, Edom, pour votre réponse.

Vous semblez pencher pour une solution de conciliation : Toutefois, vous écrivez aussi : Or, un petit tour par le site de votre organisation montre que cette dernière assertion est fausse : les Témoins de Jéhovah, officiellement, réfutent catégoriquement l'hypothèse de la croix.
https://www.jw.org/f/200604a/article_01.htm

Comme le montre l'article de Wikipédia sur le sujet (http://fr.wikipedia.org/wiki/Croix_chez ... de_Jéhovah), cette réfutation catégorique de la croix par les Témoins de Jéhovah s'est mise en place entre les années 1930 et 1950. Depuis, la doctrine officielle de la WT est que Jésus n'est pas mort sur une croix, mais sur un poteau droit.
C'est donc tout ce que vous retirez de mon précédent post, deux phrases parmi des dizaines et des dizaines de lignes. Vous pistez l'apparente contradiction dans mes propos pour discréditer de façon grossière une longue argumentation, cette méthode trahit un manque de connaissance effective sur le sujet. Plus je vous lis et plus j'ai l'impression que vous vous inscrivez dans ce profil mensonger que vous dressez de mon organisation (rigide). Le plus ridicule dans tout ça, c'est que cette contradiction que vous pointez du doigt, vous ne l'a relevé pas sur mes arguments en faveur du poteau, non, mais sur une phrase ambigüe. Certes les Témoins de Jéhovah réfutent la thèse de la croix, mais ils ne le font pas par extrémisme religieux, ni par intégrisme (d'où mon "catégoriquement"), ils l'ont considérée et analysée comme elle est, une hypothèse, longtemps admise par ceux-ci d'ailleurs, pour finalement être abandonnée. Autrement dit, les TJs n'ont pas rejeté en bloc la croix, se dispensant d'une étude sérieuse sur le sujet, niant tous les arguments que ses partisans avancent, au contraire, ils les soupèsent et n'en sont pas satisfaits au point qu'ils privilégient le poteau, puisqu'il faut trancher en rapport avec la traduction de stauros, ils tranchent. L'article que vous citez n'est que l'écho de leurs délibérations sur la question, et qu'un récapitulatif des soutiens de leur thèse. Je parle d'objectivité en amont de cet article, dans leur réflexion, les recherches faites sur le sujet nous le confirment.
C'est donc vous (les TJ) qui avaient commencé la querelle, c'est normalement à vous de soutenir vos affirmations par des preuves suffisamment solides non seulement pour réfuter la "tradition", mais aussi pour soutenir votre théorie.
"commencé la querelle" ? Mon précédent post invitait plus les participants à l'échange constructif qu'à la querelle. On se croirait vraiment dans une cour de récré. D'ailleurs comme un enfant en désaccord, vous ne réfutez RIEN, vous niez.
Or, manifestement, dès que l'un d'entre vous se met en tête d'approfondir la question, il ne parvient pas plus loin qu'un "je reconnais volontiers que la position de la croix, comme celle du poteau, se défend". Seulement, ce n'est pas sur une telle position modérée et incertaine que campe votre organisation, mais sur celle, extrémiste et tranchée que Jésus est assurément mort sur un poteau droit.
Raisonnement simpliste, raccourci et vulgaire. Voilà un résumé bien orienté qui ne reflète pas la réflexion menée. La position de mon organisation est aussi tranchée et extrémiste que la vôtre, pire, sa position a au moins le mérite d'être argumentée, la vôtre ne l'est pas du tout. A défaut d'avoir les billes pour jouer, vous vous cachez derrière basile et Thiébault en ponctuant le débat de "oué vous avez raison, les TJs ont tort".
Nous avons donc un consensus général et multi-séculaire autour de la croix, vigoureusement démenti il y a trois quarts de siècle par une organisation dont les membres, aujourd'hui, continuent à proclamer qu'ils ont raison sur le sujet, et que tous les autres ont tort, sans apporter autre chose que quelques considérations datées ou inconsistantes ; pire, lorsque l'on pousse certains à creuser un peu la question, à apporter leurs preuves, on n'obtient qu"un aveu implicite d'impuissance à soutenir une position ferme.
Il ne proclame pas leur position, c'est vous qui la proclamez haut et fort, à croire qu'elle vous dérange au point de caricaturer ma participation.
Quand donc les Témoins de Jéhovah reconnaîtront-ils officiellement ce que vous acceptez déjà à demi-mots : que leur thèse du poteau n'est au mieux qu'une théorie, fort peu assurée au demeurant ? Quand donc votre organisation renoncera-t-elle aux illustrations tendancieuses sur la mort du Christ ?
Et la thèse de la croix, qu'elle est-elle, sinon une théorie, j'ajouterai une théorie traditionnelle (c'est même vous qui le confiez) ? Encore une fois, vous nous avez démontré que vous n'étiez là que pour nier et dénigrer les TJs. Vous devez vous ennuyer à mourir pour venir passer vos journées à démonter la WT. Les illustrations tendancieuses dont vous parlez n'ont raison d'être que s'il y avait un enjeu doctrinal dans cette histoire de poteau, or pour les TJs, il n'y en a pas. Demain, on peut me prouver incontestablement que Jésus est bien mort sur une croix, ma vie spirituelle continue, je n'en serais pas bouleversé. Par contre, de l'autre côté, c'est toute une idéologie religieuse qui s'effondre, c'est là que le ricochet du poteau fait mal, et c'est là que sa thèse suscite une vive réaction (au niveau des tripes surtout) que vous illustrez très bien. Merci de votre participation Zouzouspetals, elle éclaire grandement les comportements de certains.
TJ baptisé actuellement actif dans la congrégation

Tenez donc ferme, les reins ceints de vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés de l’équipement de la bonne nouvelle de la paix. Surtout, prenez le grand bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les projectiles enflammés du méchant. En outre, acceptez le casque du salut, et l’épée de l’esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu, tandis que par toutes sortes de prières et de supplications vous priez en toutes circonstances, en esprit. Ephésiens 6:14-18

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Ecrit le 13 août 2008 14:22

Message par Zouzouspetals »

Edom, avant que les Témoins de Jéhovah, entre les années 1930-1950 n'affirment que la croix était un symbole païen qui ne pouvait être l'instrument de supplice du Christ et n'adoptent alors, dans leurs écrits et leurs illustrations, la thèse exclusive du poteau droit, qui d'autre avait nié la croix ?

Ce fil sur la forme de l'instrument de supplice du Christ (croix ou poteau) n'existe que parce que les dirigeants TJ, pour se démarquer des autres chrétiens, ont décidé un jour que le Christ n'était pas mort sur une croix.

Remettre en question les réponses qui semblent les plus évidentes, les plus couramment acceptées, n'est pas mauvais en soi.
Toutefois, les TJ ne se sont pas contentés de formuler une hypothèse "iconoclaste" au premier abord mais qui pourrait revêtir un intérêt théorique ils ont proclamé que leur théorie était la vérité, et que toutes les autres dénominations chrétiennes étaient dans l'erreur, désapprouvées par Dieu de ce fait. Tout cela sans preuve réelle, pour suivre la lubie d'un de leurs présidents.

Quand vous lisez le NT, vous l'avez reconnu, vous ne pouvez pas parvenir à une certitude quant à la forme de l'instrument de supplice de Jésus ; c'est donc votre interprétation qui vous fait pencher vers une croix ou un poteau.
Mais quels éléments peuvent donc vous convaincre non seulement que ce ne fut peut-être pas une croix, mais que ce fut assurément un poteau droit ?
Pourquoi êtes-vous si sûr que Jésus est mort sur un poteau ?
Ne réponds pas à un homme stupide selon sa sottise, de peur que tu ne deviennes pareil à lui, toi aussi.
Réponds à un homme stupide selon sa sottise, de peur qu’il ne devienne un sage à ses yeux.
(Proverbes 26:4,5, TMN)

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Ecrit le 14 août 2008 11:01

Message par medico »

forcément 2000 anqs d'apostasie ça s'éfface pas d'un coup de baguette .
- Témoin de Jéhovah baptisé et actif -
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance.
AM www.jw.org
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Ecrit le 14 août 2008 12:12

Message par Thiebault »

medico a écrit :forcément 2000 anqs d'apostasie ça s'éfface pas d'un coup de baguette .
Nous avons étudié ensemble cette question sous tous les angles et force est de constater que l'hypothèse du poteau a été édictée sans réflexion de la part des plénipotentiaires de la Watchtower. Dès lors, nous avons conclu que Jésus est mort sur une croix ou une autre forme mais certainement pas sur un poteau.

Deux preuves essentielles à cette conclusion : vous êtes incapables de répondre à nos questions que soulève votre hypothèse ; nous sommes capables d'apporter une réponse scientifiquement et historiquement crédibles provenant de votre scepticisme.

medico

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Ecrit le 14 août 2008 12:17

Message par medico »

le nous ne nous concerne pas .
- Témoin de Jéhovah baptisé et actif -
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance.
AM www.jw.org
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Thiebault

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Ecrit le 14 août 2008 13:15

Message par Thiebault »

J'adore ton art de changer de discussion et, surtout, de tirer dans tous les sens, Alain. Tu es un témoin de Jéhovah tellement caricatural... :mrgreen:

basile

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Ecrit le 17 août 2008 12:28

Message par basile »

Edom a écrit :Nulle part il est écrit que Jésus eut la tête droite ! Votre argument n'est pas terrible. Jean 19:30 est une description à l'instant t. On ne connait pas sa position avant cette mention.
Ben si, si il a baissé la tête, c’est qu’il l’avait relevé ou droite, vous en arrivez à des aberrations pour ne pas reconnaître votre défaite.
En plus, il a pu très bien avoir la tête baissée d'une dizaine de degrés avant de l'incliner franchement.
Ce n’est pas parce que l’axe de la tête dévie de 10°, que la direction de l’attraction terrestre change de 10 °, quelque soit une inclination modérée de la tête, Jésus peut toujours recevoir le titulus sur celle-ci ou au moins sur sa nuque, bref on est toujours dans l’axe de celle-ci, par contre quitte à rentrer dans ce genre de « chipotage » stérile, je peux m’amuser (mais je m’en étais abstenu tant je trouvais cela puéril) à prouver Bible en main, que « l’étendue » de Ezéchiel 1 :22 pouvait être à la fois au-dessus de la tête et au-dessus des ailes des chérubins même en gardant votre fausse théorie que les ailes étaient au-dessus de la tête des chérubins. Donc on résume en Ezéchiel 1 :22, l’étendue est au-dessus de la tête des anges, en Ezéchiel 1 :23, les ailes sont justes en dessous de l’étendue (donc les premières, donc suivant votre raisonnement entre la tête des chérubins et l’étendue), et en Ezéchiel 1 :25 , en hébreu l’étendue est au-dessus de la tête, et dans la LXX (grec : epano) au-dessus des ailes… Est-ce à dire comme votre théorie le prétend qu’en fait il peut y avoir une partie du corps ou d’un objet entre ce qui est au-dessus de ce corps ou de cet objet et la partie mentionnée comme étant en-dessous. NON Ezéchiel 1 :24 explique que les ailes des anges retombent quand ils sont à l’arrêt, bref quand le rédacteur parle de la tête comme première partie du corps en-dessous de l’étendue, c’est que les ailes sont retombées, quand il parle des ailes, c’est qu’elles sont relevées. Vous voyez en appliquant votre méthode de « chipotage » j’arrive à détruire votre théorie, et ce Bible en main, et en gardant en plus votre faux postulat que ailes et têtes des chérubins sont sur le même axe.
Il est clair que ce verset peut dire tout et n'importe quoi.
Hum, si vous le dîtes je veux bien vous croire, il n’en reste pas moins que Legrand qui rapporte les témoignages des survivants de Dachau mentionne lui-aussi à la mort, la tête des suppliciés qui tombe à l’avant, bref il y a une nette différence entre la vie et la mort des suppliciés sur un poteau, vous pouvez chipoter de quelques dizaines de degrés (ce qui ne changera pas d’ailleurs la position de la nuque et du cou au passage), tant le témoignage de Jean que les témoignages profanes se rejoignent là-dessus.
Donc privilégier Jean par rapport à Luc relève de l'inclination personnelle. On est d'accord, il faut croiser les récits pour se faire une idée objective. Il vous reste donc à croiser le récit de Jean avec celui de Matthieu, Marc et Luc...
Comme je l'ai démontré, les trois synoptiques sont superposables car ils ont un point commun en dehors de la mort de Jésus qui permet de reconstruire une chronologie, Jean n’a que la mort de Jésus en commun on ne peut reconstituer la chronologie avant sa mort... Je ne vais pas me retaper une démonstration à laquelle vous ne souhaitez pas (ou ne pouvez pas) répondre...
- De nouveau Jésus poussa un cri d’une voix forte et rendit [son] esprit. (Matthieu 27:50).

- Mais Jésus jeta un grand cri et expira. (Marc 15:37).

- Et Jésus appela d’une voix forte et dit : “ Père, entre tes mains je remets mon esprit. ” Quand il eut dit cela, il expira. (Luc 23:46).

- Quand donc il eut reçu le vin aigre, Jésus dit : “ Cela s’est accompli ! ” et, inclinant la tête, il livra [son] esprit. (Jean 19:30).

Je suis désolé, mais les récits sont superposables, un lecteur attentif et honnête le confirmera sans hésiter.
Superposables, certes comme je l’ai précisé, je crois bien que Jésus a fait une prière que ne rapporte pas Jean, mais pas superposables chronologiquement , l'évènement juste avant 'rendre l'esprit' ou "expirer" peut être déduit dans les trois premiers récits ( le cri étant le lien entre les trois) pas dans le quatrième (Jean) qui oublie tant la prière que le cri, plus rien n'est liable chronologiquement entre Jean et les trois synoptiques, or c’est ce que vous essayiez de faire pour me contrer, vous ne le pouvez donc pas, votre argument tombe à l’eau. On peut bien sûr mélanger tout çà, mais alors ou placer le "tout est accompli" avant ou après "la prière", vous n'en savez rien, car rien n'indique de concordance entre les récits de Jean et des trois autres (en dehors de la mort de Jésus), la chronologie avant la mort n’est pas exactement reconstituable (chacun peut passer la prière et le « tout est accompli » dans la zone temporelle proche de la mort de Jésus), or c’est le sujet de notre discussion, vous semblez l’avoir oublié ? Bref dire que Jésus baissa la tête après la prière à son père ( votre première affirmation péremptoire), et qu'en plus il priait toujours la tête haute, (votre deuxième affirmation péremptoire) , est une interprétation personnelle, vous n'avez pas prouver que Jésus avait la tête baissée tout le temps de la torture, alors que le seul indice biblique connu montre qu'avant sa mort il avait la tête en l'air, certes cela ne signifie pas en permanence, néanmoins si Jean a voulu affirmer que la tête était en bas quand Jésus est mort, c’est que pour lui il y a bien eu un changement notable (changement noté aussi dans des témoignages extrabibliques de mort dans ce genre de condition à Dachau).



Allez tenir le raisonnement que vous me tenez sur l'axe à d'autres. Ils vous riront au nez.
Non, non je ne crois pas, « au-dessus » de votre tête signifie bien dans la zone située verticalement au-dessus de votre tête, la projection du périmètre de la tête sur son axe verticale.
En outre, notez que Jésus crie avant d'incliner la tête, généralement, on crie en levant la tête, surtout que Jésus s'adresse à son Père celeste. Physiquement c'est même probable que Jésus eut la tête inclinée avant de pousser son dernier cri, puisqu'il pend à un poteau, l'attraction terrestre le fait pencher, ce que soutient le texte de Jean 19:30, sa tête s'incline une fois qu'il expire.
Vous avez bien raison, on cri en levant la tête sur un poteau (sauf qu'encore une fois, le cri n'est pas rapporté par Jean et n'est pas synchronisable avec son récit ce que vous ne semblez pas comprendre) tout comme sur un poteau on respire mieux en levant la tête, car simplement on a des problèmes d'expiration qui conduisent très vite à l'asphyxie, dès lors non seulement on lêve la tête en permanence pour respirer, mais il faut aussi une cage thoracique encore plus dégagée pour pouvoir crier... Ce qui est étonnant c’est que vous puissiez comprendre ce principe pour « le cri » de Jésus mais que votre cerveau bloque sur l’intégralité du supplice de Jésus. Curieux ?
Nous n'avons pas vu la même image. Les ailes se touchent.
Non, elles ne se touchent pas et vous le savez très bien, elles ne peuvent que se toucher sur leur bout et non sur l’intégralité de l’aile comme le laisse penser le texte. Il y a un sérieux problème dans cette représentation..
Avoir quelque chose « au-dessus de sa tête» de soi signifie non pas de l’avoir à l'arrière de sa tête et plus haut que sa tête, mais bien au-dessus à tel point que cet objet pourrait tomber directement sur votre tête, donc dans l'axe vertical de la tête, a
Donc Jésus n'a pas eu le titulus au-dessus de la tête...[/quote]
Et si, titulus, mains et tête reposent bien sur le bois du poteau. Maintenant si vous me prétendez que la nuque et le cou ce n’est pas la tête de Jésus (mais on est vraiment dans un chipotage extrême), outre que je peux vous fournir des images de votre mouvement montrant Jésus la tête appuyée sur le bois du poteau, je vous ferai remarquer qu’un titulus a une certaine épaisseur, donc même si la tête de Jésus n’est pas complètement appuyée sur le bois, les représentations du titulus qu’on a de partout nous montre un titulus qui est lui aussi décalé du bois.
Confuse votre explication. S'il fallait préciser la partie la plus haute, les traducteurs auraient du le faire au début du verset 22, or ils ne le font pas !
Simplement parce que au début du verset 22, il ne s’agit pas de « epano »n mais de « huper », je vous l’ai déjà dit, à la fin du verset 22, l’étendu est carrément « tendue » sur les ailes, bref en quasi-contact, et donc « epano » signifie ici quasiment « sur » les ailes, les traducteurs ont pensés que l’étendue ne pouvait pas être tendue sur les têtes puisque les ailes étaient plus hautes que la tête, bref vous m’avez rendu service par ce passage.
Maintenant, vous me reparlez d'axe, si les axes de la tête et des ailes différait et permettait de dire que l'étendue était à la fois au-dessus de la tête et des ailes des anges en Ezékiel, l'axe de la tête de Jésus en revanche ne le permettait pas puisque cette dernière n'était pas dans l'axe du titulus, c'est même techniquement impossible. On arrive à un non sens dans votre raisonnement !
Bof, si vous faîtes semblant de ne pas comprendre ce que je dis à ma première imprécision on n’avance pas et c’est bien ce qu’on fait, la surface du titulus est au-dessus du périmètre crânien de Jésus, si vous voulez plus de précisions, et si vous voulez absolument que la tête de Jésus soit inclinée de quelques degrés, disons sa nuque et son cou, la base de sa tête reste en dessous du titulus…
Moi aussi, vraiment...
Aucune réponse, c’est normal.

J'ai jamais dit qu'un poteau de 120kg est plausible ! Vous en êtes réduit à me faire dire ce que je n'ai pas dit pour vous donner raison : c'est grave.
Pourtant suivant la circonférence du poteau que vous avez choisi et avec les données que j’ai ajouté (on arrive à 3 m 50 mini), on est à 120 Kg, pire la circonférence que vous nous proposez semble bien petite en rapport avec les représentations archéologiques que nous avons, vous êtes dans l’impasse.

Ce qui nous donne donc 2000 fois pour 3 heures, essayez donc de faire 2000 pompes en 3 heures et nous en reparlerons d’accord !!! D’ailleurs dans le texte de Legrand qui parle de ceux qui ont résistés 3 heures, ils parlent des individus « costauds », qui étaient attachés et pas avec des clous plantés dans les pieds et les mains… bref Jésus dans cet exercice correspondait aux faibles de Dachau qui mourraient en quelques minutes..
C'est un faux problème : Jésus prend appui sur ses pieds cloués, ce qui diminue considérablement le poids à hisser. Précisons également que ces données hypothétiques sont improbables.[/quote]
On ne prend pas appui sur des pieds qui archéologiquement sont déjà tendus pour le seul cas que l’on connaisse, on ne peut se surélever de la position droite dans laquelle on est déjà dans le cas de Jéhohannan. Maintenant si on croit que les pieds de Jésus n’étaient pas droits, tout le monde sait qu’il est facile de prendre appui sur des clous plantés dans vos pieds n’est-ce pas et ce pendant des heures, tout comme se surelever avec des bras cloués et non attachés comme à Dachau. Quand aux données hypothétiques si Zugibe exagère, il n’empêche que suivant les données de Legrand, si la première heure le supplicié peut ne pas se soulever souvent et très haut, dès la deuxième heure, le supplicié doit se surélever de plus en plus fréquemment, de plus en plus longtemps et de plus en plus haut, et donc selon lui toutes les 2 minutes, on arrive donc à 30 fois la deuxième heure avec des redressements importants, et 30 fois la troisième heure, avec une amplitude de plus en plus difficile à atteindre d’autant plus qu’elle doit être de plus en plus grande, or le hic c’est qu’il faudrait que votre Jésus sur le poteau puisse se redresser avec les bras à 90° et ce pendant plusieurs minutes pour reprendre son souffle, sinon il meurt d’asphyxie et rien d’autre contrairement à ce que vos rédacteurs expliquent, bref quand bien même Jésus serait capable de redresser tout son corps sur des clous aux bras et pieds, il faudrait assez de lest pour se soulever avec une grande amplitude, autant dire que l’important est ici, même en parfaite condition de santé, si vous ne pouvez dégager votre cage thoracique, vous mourrez rapidement. Autant vous dire que la représentation de Lupsius pour le crux simplex reproduite par votre mouvement tout comme les représentations de votre mouvement ne laisse pas 3 heures de vie à Jésus, puisque dès la deuxième heure le dégagement de la cage thoracique doit être important pour évacuer l’air vicié.


Comme si, à Dachau, les victimes suspendues à un poteau firent pendant 3 heures une série de tractions à l'exemple d'un sportif. Vous raisonnez avec des idées préconçues, surtout avec la position de Jésus...
Pour Dachau, j’ai maintenant le livre de Legrand, et dès la deuxième heure un Jésus même avec un peu de jeu au niveau des bras ou des jambes s’asphyxie très vite, (nous parlons bien du poteau, non, donc des bras au-dessus de la tête) et ne tient donc pas trois heures.

Vous le reconnaissez implicitement, vous n'avez aucune idée de la position de Jésus. Dès lors vous raisonnez sur des hypothèses et avec ça vous me tenez des discours péremptoires. On est loin d'être dans "l'étude rigoureuse" dont vous parliez...
Non, non Jésus est mort sur une Tau, çà on en est sûr, bible, tradition (dès 100 de notre ère et pas seulement Irénée !!!), archéologie et médecine en main.
Euh... Relisez-moi, il vaut mieux, je crois. Vous disiez que Jésus n'a pas pu mourir d'asphyxie sur un poteau, sinon il n'aurait pas prononcé des paroles juste avant sa mort. Et moi de vous répondre, que nous ne pensons pas qu'il soit mort d'asphyxie, ce qui balaie cet argument.
Si vous ne comprenez même pas ce que je dis, je dis au contraire qu’on ne peut QUE mourir d’asphyxie sur un poteau, et donc le fait qu’il parle (surtout dans ces derniers instants) démontre qu’il n’est pas mort sur un poteau, sinon vous devez encore raccourcir la durée de sa mort, s’il est mort d’autres choses il aurait dû mourir avant le délai des 3 heures ce qui n’est pas le cas.
Jehonanan ne fût pas crucifié comme Jésus, ce que vous oubliez de préciser.
Ah bon, preuves ?
Vous ne savez rien de la position des crucifiés du 1er siècle.
Plus l’angle que faisaient leurs mains étaient petit plus ils mourraient vite d’asphyxie, çà on le sait, alors les mains au-dessus de la tête !!!

Après une longue démonstration de ma part, Edom déclare :
J'en resterai là avec vous. Vous n'avez que faire de mes arguments, je ne perdrais donc pas davantage de temps.
Vu l’absence de réponse à mon argumentation juste au-dessus de ce magnifique texte, je suis d’accord avec vous mais vous vous tromper de personne pour savoir qui se fout de la gueule de l’autre. Je prends le temps de répondre à tous vos arguments, c’est bien çà le problème.

medico

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Ecrit le 17 août 2008 15:31

Message par medico »

que de conjonctures dans ses propos. .
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Zouzouspetals

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Ecrit le 17 août 2008 15:39

Message par Zouzouspetals »

medico a écrit :que de conjonctures dans ses propos. .
Vous voulez dire "conjectures", je pense.

Notons toutefois que ces "conjectures" proviennent des efforts des uns et des autres pour essayer de concilier la thèse du poteau avec le récit biblique, les découvertes archéologiques et les données médicales.
En revanche, force est de constater que, pour la WT, il n'y aucun doute.
Etrange qu'une thèse que la Watchtower affirme être la vérité donne lieu à tant de "conjectures". ;-)
Ne réponds pas à un homme stupide selon sa sottise, de peur que tu ne deviennes pareil à lui, toi aussi.
Réponds à un homme stupide selon sa sottise, de peur qu’il ne devienne un sage à ses yeux.
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medico

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Ecrit le 17 août 2008 16:14

Message par medico »

mais c'est vous qui les faitent .
tête a droite , tête a gauche , tête en bas et j'en passe .
(Jean 19:29-30) [...] . 30 Quand donc il eut reçu le vin aigre, Jésus dit : “ Cela s’est accompli ! ” et, inclinant la tête, il livra [son] esprit.

pas la peine de levé la tête il pouvait regardé droit devant avant de la baissé .
la c'est des discustions stériles sur des mots.

(1 Timothée 6:4-5) 4 il est gonflé [d’orgueil], ne comprenant rien, mais étant malade mentalement de discussions et de débats sur des mots. De ces choses naissent envie, querelle, injures, mauvais soupçons, 5 altercations violentes sur des riens [...]
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Zouzouspetals

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Ecrit le 17 août 2008 16:30

Message par Zouzouspetals »

medico a écrit :mais c'est vous qui les faitent .
tête a droite , tête a gauche , tête en bas et j'en passe .
(Jean 19:29-30) [...] . 30 Quand donc il eut reçu le vin aigre, Jésus dit : “ Cela s’est accompli ! ” et, inclinant la tête, il livra [son] esprit.

pas la peine de levé la tête il pouvait regardé droit devant avant de la baissé .
la c'est des discustions stériles sur des mots.

(1 Timothée 6:4-5) 4 il est gonflé [d’orgueil], ne comprenant rien, mais étant malade mentalement de discussions et de débats sur des mots. De ces choses naissent envie, querelle, injures, mauvais soupçons, 5 altercations violentes sur des riens [...]
Vous exagérez ; je n'ai personnellement pas pris part à ce débat sur la position de la tête de Jésus ou sur l'emplacement du titulus.
En revanche, je constate que les TJ de ce forum ont bien du mal à apporter les preuves étayant la position de la WT sur ce sujet.
A lire la littérature watchtowerienne, à contempler les illustrations qu'elle contient, il n'y a absolument aucun doute : Jésus est mort sur un poteau droit. Mais, dès que l'on commence à s'interroger sur cette affirmation dogmatique, la baudruche se dégonfle et ne restent plus que des enfants impuissants à prouver les dires de leur "Mère".
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Ecrit le 17 août 2008 16:34

Message par maelle »

donc a vous entendre les témoins ne sont rien d'autres que des hommes "stûpides" qui ne savent rien, sauf dire amen a ce que l'on leur a appris?
rien a dire, tout a prouver!
Amie de vérité, avec toute ma tribu..et mon mari aussi!!!!

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