Si, tu mélanges ces deux choses-ci : affinités des empereurs pour telle ou telle personnes ET dogmatisation des doctrines intangibles qui constituent la base de la foi chrétienne.medico a écrit :je mélange rien du tout la querele des nicéens et des ariens était au bon vouloir des empereurs des fois c'est en faveur des nicéens des fois en faveur des ariens.
et je vois que tu as peur d'affronté l'histoire de ce dogme pour pas que tes certitudes vacilles.
et je peut te dire c'est pas jolie jolie et vraiment rien de chrétiens dans tout ça.
L'Église à l'époque de Constance II n'a jamais modifié le dogme de la divinité absolue de Jésus. Les chrétiens sont toujours restés fermes à ce sujet : Jésus est Dieu égal au Père dont il est l'unique engendré.
Bref, ce dogme n'a aucune "histoire". Je vais résumer en quelques liges la dogmatisation de ce point crucial de la foi chrétienne.
Les chrétiens reconnaissaient la divinité absolue de Jésus et le fait qu'il soit engendré par le Père. Certains hérétiques, notamment Arius et ses ouailles, professaient un Jésus inférieur au Père, une simple créature totalement étrangère au Père. Jésus, selon Arius, n'est devenu Fils de Dieu que le jour de son baptême. Dieu ne l'a donc pas engendré : il l'a créé d'abord, élu ensuite.
Cette situation a fini par poser une querelle entre les chrétiens et les hérétiques unitariens. L'empereur, craignant pour la paix dans son empire, a demandé aux uns de se mettre "à table" avec les autres et de se mettre d'accord. L'Église a donc rendu officielle la croyance en Jésus comme le Fils engendré, asolument Dieu égal au Père par le biais de la dogmatisation. Il faut savoir que JAMAIS dans l'histoire de l'Église ce dogme n'a bougé d'UN IOTA !
Voilà la vérité au sujet de Nicée. On est loin, effectivement, des élucubrations et des fantasmes de certains...