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Re: Le Nom Divin dans les Écritures hébraïques. (YHWH)

Posté : 25 févr. 2010 13:26
par cristaline76
medico a écrit : il y plusieurs passages.
(Luc 4:16-18) 16 Et il vint à Nazareth, où il avait été élevé ; et, selon son habitude le jour du sabbat, il entra dans la synagogue, et il se leva pour lire. 17 On lui remit alors le rouleau du prophète Isaïe, et il ouvrit le rouleau et trouva l’endroit où il était écrit : 18 “ L’esprit de Jéhovah est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres, il m’a envoyé pour prêcher aux captifs la libération et aux aveugles le retour à la vue, pour renvoyer en liberté les écrasés [...]
ben voila il y a bien une preuve , merci médico. :)

J aimerai bien voir les autres passages STP.

Re: Le Nom Divin dans les Écritures hébraïques. (YHWH)

Posté : 25 févr. 2010 15:29
par medico
cristaline76 a écrit : ben voila il y a bien une preuve , merci médico. :)

J aimerai bien voir les autres passages STP.
pourquoi tu ne lirais les évangiles pour les trouverpar toi même ?

Re: Le Nom Divin dans les Écritures hébraïques. (YHWH)

Posté : 25 févr. 2010 15:47
par cristaline76
Je pensais pas que cela t ennuierai , je suis en train de lire les evangiles , je t ai demandé car je sais pas encore me retrouvé dans la bible , c était pour voir directement.
C est pas grave.

Re: Le Nom Divin dans les Écritures hébraïques. (YHWH)

Posté : 26 févr. 2010 04:11
par medico
cristaline76 a écrit :Je pensais pas que cela t ennuierai , je suis en train de lire les evangiles , je t ai demandé car je sais pas encore me retrouvé dans la bible , c était pour voir directement.
C est pas grave.
ça m'ennuie pas mais si c'est le fruit de tes recherches c'est bien mieux pour toi.

Re: Le Nom Divin dans les Écritures hébraïques. (YHWH)

Posté : 26 févr. 2010 06:16
par cristaline76
Merci , c est vraiment trop humble de ta part.

Re: Le Nom Divin dans les Écritures hébraïques. (YHWH)

Posté : 01 mars 2010 07:59
par medico
Le Papyrus Nash consiste en 4 fragments comportant 24 lignes de texte en hébreu. Il mesure 7,5 cm de large sur 12,5 cm de haut. Il est préservé actuellement à l’Université de Cambridge et doit son nom à W.L. Nash, secrétaire de la “Société d’Archéologie Biblique”, qui l’a acheté en 1902 à un marchand égyptien. Le papyrus a été publié en 1907 par S.A. Cooke dans le magazine “Proceedings” de cette même société.
Après examen on constate que les 24 lignes sont incomplètes. Il leur manque à chacune un caractère ou un mot au début et à la fin. Ce texte contient un extrait des Dix commandements (Exode chapitre 20 et quelques versets tirés de Deutéronome chapitres 5 et 6. Le fait que le texte a été écrit en une fois prouve qu’il ne s’agissait pas d’une copie. Ce document devait faire partie d’une collection d’ordres qu’un juif se devait de faire vis-à-vis de son Dieu.
Le papyrus est daté du second siècle ou du premier avant notre ère, ce qui en fait un document de grande valeur.
Le tétragramme est écrit huit fois dans le texte. Une fois il est incomplet, la première lettre manque. Sur la dernière ligne, le nom divin est écrit deux fois.

Re: Le Nom Divin dans les Écritures hébraïques. (YHWH)

Posté : 01 mars 2010 10:51
par VENT
medico a écrit :Le Papyrus Nash consiste en 4 fragments comportant 24 lignes de texte en hébreu. Il mesure 7,5 cm de large sur 12,5 cm de haut. Il est préservé actuellement à l’Université de Cambridge et doit son nom à W.L. Nash, secrétaire de la “Société d’Archéologie Biblique”, qui l’a acheté en 1902 à un marchand égyptien. Le papyrus a été publié en 1907 par S.A. Cooke dans le magazine “Proceedings” de cette même société.
Après examen on constate que les 24 lignes sont incomplètes. Il leur manque à chacune un caractère ou un mot au début et à la fin. Ce texte contient un extrait des Dix commandements (Exode chapitre 20 et quelques versets tirés de Deutéronome chapitres 5 et 6. Le fait que le texte a été écrit en une fois prouve qu’il ne s’agissait pas d’une copie. Ce document devait faire partie d’une collection d’ordres qu’un juif se devait de faire vis-à-vis de son Dieu.
Le papyrus est daté du second siècle ou du premier avant notre ère, ce qui en fait un document de grande valeur.
Le tétragramme est écrit huit fois dans le texte. Une fois il est incomplet, la première lettre manque. Sur la dernière ligne, le nom divin est écrit deux fois.
Merci medico pour cette info très intérêssante que je découvre
On peut le voir sur Google en tapant Papyrus Nash.

Re: Le Nom Divin dans les Écritures hébraïques. (YHWH)

Posté : 01 mars 2010 11:01
par medico
VENT a écrit : Merci medico pour cette info très intérêssante que je découvre
On peut le voir sur Google en tapant Papyrus Nash.
tout a fait (y)

Re: Le Nom Divin dans les Écritures hébraïques. (YHWH)

Posté : 15 mars 2010 11:00
par kissscool78
J'ai trouvé un peu plus d'explications sur ce que je cherchais : YHWH est un terme dérivé du verbe "être" en Hébreux et finalement quand Dieu donne Son nom "YHWH", cela signifie bien qu'Il "est" simplement, il est le Dieu de l'existence, le seul qui Etait, qui Est et qui Sera. Donc finalement, l'appellation "Dieu", "l'Eternel", "Jéhovah", "Yahvé" signifie exactement la même chose.

Re: Le Nom Divin dans les Écritures hébraïques. (YHWH)

Posté : 15 mars 2010 11:10
par sam
mais oui c'est sa ...être ou ne pas être...Jésus dit être.le Père dit dévenir donc sa ressemble tu étais tu es et tu seras.parce qu'il fait devenir ...c'est sa qu'il dit a Moise...

Re: Le Nom Divin dans les Écritures hébraïques. (YHWH)

Posté : 15 mars 2010 12:17
par medico
kissscool78 a écrit :J'ai trouvé un peu plus d'explications sur ce que je cherchais : YHWH est un terme dérivé du verbe "être" en Hébreux et finalement quand Dieu donne Son nom "YHWH", cela signifie bien qu'Il "est" simplement, il est le Dieu de l'existence, le seul qui Etait, qui Est et qui Sera. Donc finalement, l'appellation "Dieu", "l'Eternel", "Jéhovah", "Yahvé" signifie exactement la même chose.
a par que ETERNEL n'est pas un nom propre mais un adjectif.
ta source ne va pas au fond des choses elle est superficiel.

Re: Le Nom Divin dans les Écritures hébraïques. (YHWH)

Posté : 15 mars 2010 13:29
par VENT
medico a écrit : a par que ETERNEL n'est pas un nom propre mais un adjectif.
ta source ne va pas au fond des choses elle est superficiel.
Moi je trouve que tu as fait une très bonne recherche, pas évident à comprendre déja à ce niveau.
continu comme ça kissscool78
Félicitations (y)

Re: Le Nom Divin dans les Écritures hébraïques. (YHWH)

Posté : 25 mars 2010 12:59
par kissscool78
a par que ETERNEL n'est pas un nom propre mais un adjectif.
Oui un adjectif pour nous mais quand tu Lui parles directement, Il le sait, peut importe le terme que tu emploies.
Moi je trouve que tu as fait une très bonne recherche, pas évident à comprendre déja à ce niveau.
continu comme ça kissscool78
Félicitations (y)
C'est gentil :)
mais pourquoi tu dis "pas évident à comprendre déjà à ce niveau"?

Re: Le Nom Divin dans les Écritures hébraïques. (YHWH)

Posté : 25 mars 2010 13:29
par medico
kissscool78 a écrit : Oui un adjectif pour nous mais quand tu Lui parles directement, Il le sait, peut importe le terme que tu emploies.
C'est gentil :)
mais pourquoi tu dis "pas évident à comprendre déjà à ce niveau"?
ce qui n'empéche pas que DIEU a un nom propre.

Re: Le Nom Divin dans les Écritures hébraïques. (YHWH)

Posté : 18 oct. 2012 13:44
par medico
JHVH =langage classique
Jéhovah, critique moderne Yahvé
Prononciation incertaine. Cité par les anciens auteurs chrétiens:
Origène, Théodoret, Clément d'Alexandrie, sous les formes: Iaô,
Iaou, Iaouaï, laouê, Iabé (prononc. samaritaine), I a; cette
dernière forme se retrouve dans des noms propres et dans le mot
Alléluia. Élohim était un nom commun désignant la divinité; JHVH est
le nom propre du Dieu d'Israël; nom révélé, solidaire de la
manifestation où Dieu fit de Moïse le libérateur, l'organisateur,
l'animateur religieux du peuple élu. Ce nom était tenu pour sacré au
point qu'il était interdit de le prononcer chez les Juifs de
Palestine, impressionnés sans doute par le troisième commandement, et
par une interprétation fautive de Le 24:16. On l'indiquait
seulement dans les textes par la transcription de ses consonnes =le
Tétragramme JHVH. Partout où le tétragramme paraissait dans les
textes, on lisait: «le Seigneur». Quand, à une date tardive, les.
Massorètes ont ajouté dans la Bible hébraïque les voyelles aux
consonnes, ils ont cru devoir, pour consacrer l'usage, mettre au
tétragramme JHVH les voyelles du mot hébreu Seigneur =Adonaï. Ce qui
incita les premiers hébraïsants chrétiens à faire sonner les
consonnes d'un nom avec les voyelles de l'autre, et à lire: Jéhovah.
Les Juifs hellénistes d'Egypte, mieux avisés, au lieu de
transcrire dans leur traduction (LXX) les lettres du tétragramme, les
avaient partout remplacées par l'équivalent grec d'Adonaï = Kurios.
C'est ainsi que le Dieu de la Bible, le Dieu révélé à
Moïse, s'est appelé en grec Kurios, puis en latin Dominus, en
anglais Lord, en allemand Herr, en français Seigneur,
vocables qui ne font que substituer un qualificatif de révérence au
vrai nom divin tenu pour ineffable. Déjà employé au XIII e siècle, le
nom de Jéhovah est entré au XVI e siècle dans les langues classiques
de l'Europe. Il y a été consacré par l'usage dans l'Église et par des
chefs-d'oeuvre en littérature. La critique moderne lui a substitué le
vocable Yahvé qui est certainement un redressement scientifique, mais
on n'a pas la preuve que cette forme soit la véritable. Le fait que
les Juifs d'Éléphantine écrivaient Jahou autorise à penser que la
vocalisation du nom propre du Dieu d'Israël garde encore son secret.

Ce qui importe plus que sa prononciation, c'est sa signification.
Or, celle-ci n'est pas douteuse. Qu'on rende sa racine par respirer,
être, ou procurer la vie, on se retrouve toujours en face des idées:
vivant et vivifiant. Que l'on rende l'expression un peu énigmatique
de Ex 3:14 par «Je suis celui qui est» ou «Je suis celui qui
(peut dire) je suis», il n'en demeure pas moins que, lorsque JHVH
répond à la perplexité de son mandataire: «Tu répondras aux enfants
d'Israël (s'ils te demandent quel est mon nom): «Je suis »
m'envoie vers vous, JHVH, le Dieu de vos pères...Voilà mon nom pour
l'éternité», le Dieu d'Israël entend affirmer sa personnalité en tant
que Dieu et l'affirmer comme une existence réelle, évidente,
agissante, vivifiante, et cela en contraste avec le néant des autres
divinités. Le Dieu qui est, voilà l'originalité propre de celui
qui a pris en main la cause des Hébreux. Nous sommes ici tout proches
de la définition que Jésus donnera de son Père: «Celui qui a la vie
en lui-même» (Jn 5:26). Et comme le mot nom appliqué à Dieu
et au Christ a, de façon courante, dans la Bible le sens de
«puissance» (notre aide soit au nom de Dieu; ce que vous
demanderez en mon nom), on peut traduire en même temps que «voici
mon nom pour l'éternité», «voici ce qui, pour l'éternité, fait ma
puissance, c'est que je suis le Dieu qui existe». Nous trouvons le
développement de cette théologie-là chez les prophètes hébreux et son
épanouissement dans le livre du 2 e Ésaïe qui développe
magnifiquement l'opposition entre JHVH, le Dieu vivant, et les idoles
de néant (Esa 45,Esa 46 etc.). En traduisant en français le
tétragramme par le mot l'Éternel, on a bien donné au Dieu de la
Bible le nom qui lui convient le mieux, pourvu, qu'on n'y voie pas
une notion abstraite exprimant l'immutabilité métaphysique, car
l'éternité de Dieu est envisagée avant tout dans les Écritures, et
dès l'origine, sous l'angle de l'immutabilité morale, de la sainteté
absolue: JHVH =le «Saint d'Israël» (Esa 1:4 etc.), et de la
fidélité active (Ex 3:6,8,Ps 36:6 100:5,Esa 46:4 etc.).

Comme l'Éternel agissant, JHVH est appelé
Dieu ou Seigneur des Armées. Cette expression se trouve près de 300 fois
dans la Bible. Dans quelques cas, il s'agit des armées d'Israël,
surtout au temps des rois (1Sa 17:45 etc.), mais dans la
plupart des occasions, armée désigne soit les puissances
monstrueuses qui ont fait le chaos (voir Cosmogonie), soit les êtres
de la création tirés du chaos par JHVH triomphant: «Ainsi furent
achevés le ciel, la terre et toute leur armée» (Ge 2:1), soit
les astres divinisés, les faux dieux qui disputent à JHVH l'adoration
des hommes (De 17:3 etc.), soit les anges, les esprits, tous
les serviteurs célestes qui font partie de la cour de JHVH (1Ro
22:19,Ps 103:21 etc.). En somme, Dieu des armées signifie Dieu qui
règne sur tout ce qui vit, Dieu qui a créé le monde et qui maintient
l'ordre dans l'univers. On en trouve la plus belle définition dans le
Ps 89:6-12. La vers, grec et la vers, syr., rendant l'esprit
plutôt que la lettre du texte hébr., traduisent volontiers Dieu des
armées par «Dieu qui commande à tous les êtres» ou «Seigneur des
seigneurs». C'est bien ce terme qui rend le mieux la pensée
prophétique. (cf. De 10:17) Voir ÉtErnel des armées.
dictionnaire biblique Westphal.