Ecrit le 13 avr. 2008 08:57
Zouzouspetals a écrit :Par définition, une parabole est "un court récit allégorique chargé d'un enseignement moral ou religieux qui reste implicite" (Petit Larousse).
Ce n'est donc pas un simple exemple ou une comparaison imagée, mais l'utilisation d'une fiction à des fins didactiques.
Quel "enseignement moral ou religieux" tirez-vous de ce passage ?
Dans les versets précédents (Ezékiel 17:2), le rédacteur écrit : "
Fils d’homme, propose une énigme, prononce une parabole à la maison d’Israël".
KJF
L'image qui suit est donc bien une parabole, à moins qu'Ezékiel ne savait pas ce qu'est une parabole. Personnellement, je ne penche pas pour cette hypothèse.
Zouzouspetals a écrit :Et qu'est-ce qui, dans ce texte, vous permet d'affirmer qu'il s'agit là de l'annonce du Messie ?
Lisez le commentaire qu'un bibliste (ce n'est pas le seul) a fait sur ces versets 22 à 24 du chapitre 17 d'Ezékiel :
"
Cette promesse s’est accomplie en partie quand Zerubbabel, Une branche de la maison de David, a été élevée à la tête des juifs à leur retour de captivité, et pour rebâtir la ville et le temple et pour rétablir leur lieu de culte et leur état. Mais c’était pour qu’elle ait son plein accomplissement dans le royaume du messie, qui était une racine qui sortait d’un sol aride, et à qui dieu, selon la promesse, donna le trône à son père David, Luc 1:32. Dieu lui-même s’engage à faire revivre et à restaurer la maison de David".
Matthew Henry’s Commentary on the Whole Bible
Et comme la règle veut qu’il y ait deux témoins pour preuve, permettez moi de vous présentez une deuxième référence, Nombre 24:3 : "
Balaam leva les yeux, et vit Israël campé selon ses tribus. Alors l’esprit de Dieu fut sur lui. Balaam prononça son oracle".
LSG2
Vous ne voyez pas où je veux en venir, n'est-ce pas ? Je vais vous aider en vous citant le même verset, mais cette fois-ci, rendu par une autre traduction : "
Et Balaam leva ses yeux, et il vit Israël campé selon ses tribus; et l’esprit de Dieu fut sur lui. Et il proféra sa parabole".
KJV
Une parabole ne peut-être une prophétie disiez vous ?
Vous remarquerez, également, que dans la parabole de l’esclave fidèle et avisé, il est parlé du retour du maitre (Jésus) : "
le maitre de cet esclave viendra en un jour qu’il n’attend pas et à une heure qu’il ne connaît pas".
TMN
N’est ce pas là une prophétie (annonce d'évènements futurs par une personne sous l'inspiration divine), dans la mesure où Jésus, par cette parabole, annonçait son retour (sa présence) ? De surcroit, cette idée s’aligne sur le thème du chapitre 24 de Matthieu, introduit par la question de ses disciples : "
Quand ces choses auront-elles lieu, et quel sera le signe de ta présence"
TMN
Le retour du maitre figurait cette présence du Christ, tant attendue, tout comme l'arrivée de l'époux (Matthieu 25). Néanmoins, je vous reconnais le droit d'interpréter différemment ces textes.
Zouzouspetals a écrit :Relisez attentivement la définition que vous fournissez : l'auteur ne réduit pas une parabole à une similitude ; il dit encore moins qu'à chacun des éléments qui la composent il faille trouver une réalisation concrète.
Ne jouez pas avec les mots, quand je parle de similitude, je m’inscris dans la définition d’une parabole, puisqu’elle en est une caractéristique (c.f. définition). Je vous invite à sortir de la vôtre (Petit Larousse) pour vous éviter, sur le sujet, des affirmations péremptoires. Soit dit en passant, d’après l’ouvrage
Thayer’s Greek Definitions, le mot grec παραβολή (parabole) peut se définir comme suit : "
une comparaison, la comparaison d’une chose avec une autre, la ressemblance, la similitude."
J’aimerais donc, pour la troisième fois, que vous me proposiez une explication (puisque vous semblez en avoir une meilleure) de la parabole de Jésus consignée en Matthieu 24:45. Admettons que celle-ci ne soit pas une prophétie, à qui (ou à quoi) est comparé l’esclave ? Qui (ou que) figurent les domestiques ? La maisonnée ? Et les biens ?
PS :
Zouzouspetals a écrit :il dit encore moins qu'à chacun des éléments qui la composent il faille trouver une réalisation concrète.
Affirmeriez-vous que le retour du maitre, dans la parabole que nous étudions, n'aurait eu ou n'aura aucune réalisation concrète ?