Ecrit le 27 avr. 2007 03:46
Thiebault a écrit :La traduction que vous prenez pour le passage en Epître aux Hébreux n'est pas la traduction unanimement reconnue et/ou utilisée.
Effectivement, mais Didier a démontré qu'elle était parfaitement défendable et d'ailleurs utilisée par un certain nombre de traduction
Celle qui figure dans ma Bible diffère totalement de la traduction de la TNM. Laquelle croire ? Une traduction reconnue par les trois grands courants chrétiens ou celle d'une émergence toute récente ?
Nous pensons que le dogme de la Trinité, non biblique a orienté la majorité des traducteurs dans une perspective étrangère aux rédacteurs de la Bible. Comprenez-nous un peu : rejetant la Trinité, nous traduisons le texte par lui-même, non avec les oeillères du dogme.
Vous savez ce qui me permet de croire à la Trinité, au-delà de ce qui est inscrit dans la Bible ? C'est que les protestants eux-mêmes croient en la Trinité.
Je comprends cela, mais cette importance de la "majorité" (conception démocratique en somme), est-elle biblique ? Dieu a-t-il prévu que la vérité serait évidente par la majorité des personnes qui y croieraient, ou par une majorité dans l'erreur et une minorité dans la vérité. Je vous invite à méditer sur cette question avec la Bible et dans la prière.
Si la Trinité n'avait aucun fondement biblique, les protestants l'auraient rejeté.
Il y a des protestants unitariens qui en reconnaissant la divinité de Jésus (comme nous) disent qu'il ne faut pas le confondre avec le Père (Dieu), ni l'adorer. Mais ils sont minoritaires et sans influence.
Je vous invite à parcourir les articles "unitarisme" et "antitrinitarisme" de l'encyclopédie en ligne "wikipedia" : une partie des protestants est devenue antitrinitaire.
Par ailleurs, les protestants sont nés au XVIe siècle : les recherches scientifiques linguistiques sur la Bible étaient à leur début. La Divinité de Jésus était réaffirmée par les protestants qui souhaitaient remettre Jésus au centre du culte (accusant le catholicisme d'idolatrie avec les saints et la mariolatrie) : pour cela, la Divinité de Jésus était nécessaire.
Les protestants ne se sont donc pas soucié de fonder bibliquement ce dogme, puisqu'il n'y avait personne pour le contredire ... sauf Servet, qui a été tué par eux pour cela.
Néanmoins, je constate dans la NTM au verset 9 du même chapître en Hébreux que Dieu appelle son Fils "Dieu".
Jésus est un être divin pour nous. Mais il n'est pas Dieu, qui est unique, et qui est son Père.
L'appel à la divinisation, qui discerne tout homme, ne concerne pas le Fils qui est déjà Dieu. Quand on lit que les hommes sont des "dieux", c'est en ce qu'ils ressemblent au Père et au Fils et dont ils sont l'image sur terre. Nous sommes appelés à nous comporter comme des dieux en acquérant la vertu et un comportement irréprochable...dans la mesure de nos moyens.
Je vous invite à lire cet article : Rencontre avec l’historien Ernest-Marie Laperrousaz, professeur émérite à la section des sciences religieuses de l’école pratique des hautes études à la Sorbonne :
http://www.humanite.presse.fr/journal/2 ... -03-391251
Bref, vous ne m'avez jamais lu prétendre que la Trinité était mentionnée explicitement, nommée dans la Bible. J'ai l'honnêteté de le reconnaître, moi. C'est à la lecture de la Bible.
Merci de le reconnaitre, cela est à votre honneur. Vous pouvez donc comprendre que les TJ ne se fondant que sur la Parole de Dieu et rejetant toute les doctrines humaines, ils ne croient pas en la Trinité ...
Ensuite, je n'ai pas eu d'éducation religieuse ; je m'instruis depuis peu à ce sujet, bien que touché par Dieu depuis quelques années. Je continue mon cheminement jusqu'à Lui. Mais ne croyez pas que la Trinité soit ancrée dans mon esprit par le martèlement de tant d'années d'un endoctrinement pur et dur. C'est totalement libre que je vois la Trinité. Hors de tout carcan idéologique forcé et/ou subliminal. J'ai fait seul mes démarches concernant la Trinité.
Certes, mais dans ce cas j'aimerais savoir précisément ce qui vous a poussé à croire dans la Trinité ?
Mais je m'aperçois que vous avez délaissé le dialogue avec Didier : veuillez s'il vous plaît retourner dans le fil qui y est consacré pour continuer votre discussion qui est sans doute plus consistante que celle-ci.
Cordialement,
I.