Ecrit le 25 juil. 2007 04:45
Tu n'as toujours pas assimilé que le Père est différent du Fils pour nous y compris. En étant soumis au Père, le Fils n'est pas soumis au Fils. Le Père et le Fils sont deux personnes différentes. C'est dans l'amour que le Fils est soumis à son Père, pas dans une subordination comme tu le crois.
En effet, tu peux lire l'Evangile dans tous les sens, tu remarqueras peut-être enfin que la relation qu'ont le Père et le Fils est tout amour. Jamais le Père ne rabaisse son Fils comme Il le ferait si vraiment Il (Jésus) n'était que le subordonné.
L'amour... C'est ce qui explose le premier à la compréhension de celui qui lit l'Evangile et toi, qui t'en fais l'ardent défenseur, tu es incapable de l'avoir saisi.
Comme je l'ai déjà dit et déjà démontré (mais pas pire aveugle que celui qui ne veut pas lire ce qui ne rentre pas dans ses préjugés), dans le NT l'amour est constamment indissociable de la subordination dans la relation du Fils au Père. De la même manière, d'ailleurs, que l'amour du Père pour le Fils est indissociable de sa supériorité paternelle et divine.
Par ailleurs, si le Fils ne se soumettait au Père que par amour, le Fils se présenterait tout de même souvent, voire la plupart du temps, comme égal ou comme supérieur au Père.
Donne-moi donc des exemples dans la Bible. Sans quoi il me faudra conclure que le Fils tout en aimant constamment le Père est constamment subordonné au Père.
Citation:
Selon la Bible ne se soumet que ce qui est soumettable, c'est à dire que ce qui doit se soumettre. Si Jésus a accepté de prendre l'apparence d'esclave, c'est qu'il était par essence déjà un serviteur de Dieu, même si c'était à la plus haute échelle. A l'inverse, il est bibliquement et logiquement inconcevable de penser que Dieu puisse servir qui que ce soit, car c'est légitimement lui qui doit être servi.
Ne comprenez-vous pas que ce n'est pas devant le Père que le Fils s'est fait l'esclave : c'est devant l'homme.
Inexact, c'est aussi devant les dieux, c'est à dire les anges, desquels il était le chef :
(Hébreux 2:7-9) 7 Tu l’as abaissé quelque peu au-dessous des anges ; de gloire et d’honneur tu l’as couronné, et tu l’as établi sur les œuvres de tes mains. 8 Tu as soumis toutes choses sous ses pieds. ” Car du fait qu’il lui a soumis toutes choses, [Dieu] n’a rien laissé qui ne lui soit soumis. Or, maintenant, nous ne voyons pas encore que toutes choses lui soient soumises ; 9 mais nous voyons Jésus, qui a été abaissé quelque peu au-dessous des anges, couronné de gloire et d’honneur pour avoir souffert la mort, afin que par la faveur imméritée de Dieu il goûte la mort pour tout [homme].
(Philippiens 2:5-8) 5 Gardez en vous cette attitude mentale qui était aussi en Christ Jésus, 6 lequel, bien que se trouvant dans la forme de Dieu, n’a pas songé à une usurpation, c’est-à-dire : pour qu’il soit égal à Dieu. 7 Non, mais il s’est vidé lui-même et a pris une forme d’esclave et a paru dans la ressemblance des hommes. 8 En outre, lorsque, par sa manière d’être, il s’est trouvé comme un homme, il s’est humilié lui-même et est devenu obéissant jusqu’à la mort, oui la mort sur un poteau de supplice.
Dans ces versets, il est indiqué que Jésus s'est abaissé à une forme d'esclave, non d'esclave des hommes, mais
d'homme -
c'est à dire d'esclave, car les hommes sont esclaves du péché et sont dans une condition inférieure aux êtres divins, soumis aux lois physiques et biologiques. La majorité des juifs rejetaient Jésus, ne le considéraient pas comme le Fils de Dieu. Ils ne pouvaient donc le considérer comme esclave, abaissé, par rapport à sa condition première. Par contre, devant les dieux (Satan, les anges, Dieu lui-même), Jésus s'est effectivement humilié, descendant à une condition inférieure, de manière inédite et unique dans l'histoire des sphères spirituelles comme dans celle de la Terre.
La fin du passage de Philippiens dit enfin que Jésus s'est humilié et a été obéissant jusqu'à la mort. Dieu peut-il être humilié et "obéissant" ? Humilié devant qui ? et obéissant à qui ? Il faudrait tout un raisonnement de fondements bibliques pour accepter ici l'identité Divine de Jésus, raisonnement qui pour l'instant n'a jamais été fait par quiconque !
Le Fils s'est rabaissé devant les hommes pour pouvoir les relever. Ce sont les pieds de ses apôtres que le Fils a lavé, pas ceux de son Père.
(Jean 6:38-40) 38 parce que je suis descendu du ciel pour faire, non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. 39 Ceci est la volonté de celui qui m’a envoyé : que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. 40 Car ceci est la volonté de mon Père : que tout homme qui voit le Fils et exerce la foi en lui ait la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour. ”
PS : "celui qui m'a envoyé" = Dieu = "mon Père" (confirmation suplémentaire de la Divinité unique du Père).
En appendice, deux versets supplémentaires qui illustrent ce que je dis et rendent impossible ton interprétation :
(Matthieu 26:39) Et s’avançant un peu, il tomba sur sa face, priant et disant : “ Mon Père, si c’est possible, que cette coupe passe loin de moi. Toutefois, non pas comme je veux, mais comme tu veux. ”
(Jean 5:30) Je ne peux rien faire de ma propre initiative ; comme j’entends, je juge ; et mon jugement est juste, parce que je cherche, non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.
A part ça Jésus est autonome et égal au Père !!!!
Imaginez un peu l'amour de ce Dieu qui se rabaisse à devenir un homme, un serviteur de l'homme, pour non pas le sauver mais le racheter !
Une telle conception de la Divinité qui devient homme est totalement étrangère à tout l'AT, ce qui signifie que les juifs ne pouvaient absolument pas le comprendre, et que donc si les apôtres -tous juifs - avaient du le comprendre, Jésus en aurait fait une explication lumineuse dans les évangiles : or on ne trouve pas cela dans le NT non plus.
Par contre, selon la Bible l'amour de Dieu n'est pas de s'être humilié lui-même (Dieu ne peut s'humilier, il est grandeur éternelle dans la Bible), mais d'avoir donné son FIls :
(Jean 3:16-17) 16 “ Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique-engendré, afin que tout homme qui exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle. 17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, [...]
On voit, encore une fois, ici, que c'est Dieu qui envoie son Fils, distinguant ainsi les deux êtres. Dieu donne son Fils, mais ne se donne pas lui-même (ce qui est inconcevable dans la théologie biblique).
Le ministère de Jésus tenait du service et non pas du sacerdoce.
Là encore, la Bible récuse. Etant donné que sacerdoce signifie service sacré, culte rendu :
(Matthieu 4:10) 10 Alors Jésus lui dit : “ Va-t’en, Satan, car il est écrit : ‘ C’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois offrir un service sacré. ’ ”
Et considérant que sacerdoce signifie en même temps "prêtrise" :
(Hébreux 3:1) 3 En conséquence, frères saints, participants de l’appel céleste, considérez l’apôtre et le grand prêtre que nous confessons — Jésus.
C'est au milieu des hommes et pour les hommes qu'Il a servi.
Oui, mais pas exclusivement.
Il n'a pas rendu de culte à son Père, bien qu'Il L'aime et qu'Il Le respecte.
Cette phrase est une hérésie totale par rapport à toute la Bible, puisque Jésus est Messie et Prêtre servant Dieu pour les hommes.
(Hébreux 8:1) Or, pour les choses que nous sommes en train d’examiner, voici le point essentiel : Nous avons un tel grand prêtre, et il s’est assis à la droite du trône de la Majesté dans les cieux,
Par ailleurs, même quand il était sur Terre, Jésus rendait un culte à son Dieu et Père, comme le démontrent les versets cités plus haut.
PS : "Majesté", c'est Dieu. Jésus est à côté...