Comme vous en faites vous-même référence dans votre lettre, tout au long de la Bible, depuis l'époque de l'ancien patriarche Noé jusqu'aux écrits de l'église chrétienne primitive, Dieu a condamné le mauvais usage du sang. En Actes 15:20, les Chrétiens sont instruits de "s'abstenir ... du sang". Nous continuons à comprendre que ce commandement inclut l'utilisation du sang dans le domaine médical. Bien sûr, en maintenant une telle position, les Témoins de Jéhovah évitent la transmission par transfusions sanguines de maladies telles que le sida ou l'hépatite.
Exceptionel...
Comme si l'inoculation de ces maladies lors de transfusions de sang était générale aux transfusions...
Juste une question : quelle est la probabilité qu'un homme confronté à un besoin de sang, eu égard aux possibilités qu'offre la médecine d'aujourd'hui, meure s'il la refuse ?
Comparez cette probabilité à celle du même homme qui accepterait la transfusion de se voir inoculer une maladie telle que le SIDA.
Vous remarquerez que cette dernière est plus faible, beaucoup plus faible que la première probablité. Cela est dû à la limitation d'usage des procédures alternatives en matière de transfusion sanguine.
Donc, entre risquer de choper l'hépatite ou le SIDA ou mourir à coup sûr, je choisirais la chance de survie. Si Dieu nous l'a donnée, nous sommes en droits d'user des recours que l'homme met à sa disposition tant que ceux-ci (les recours) ne contreviennent pas les lois de Dieu.
Or, il n'existe aucun passage biblique qui interdise la transfusion sanguine qui, je le rappelle, n'est pas assimilable à l'ingestion. Transfuser n'est pas donner à manger et être transfusé n'est pas manger.
Le boudin noir, non !
La transfusion sanguine, oui !