Faux.Medico a écrit :une épitre devait être lue a toutes les communautées et pas seulement a ceux a qui elle s'adressaient .
(2 Pierre 3:15-16) [...] , 16 parlant de ces choses ainsi qu’il le fait également dans toutes [ses] lettres.
Les épîtres étaient composées à l'intention de communautés chrétiennes particulières. En cela, on sent que certaines contiennent des précautions, notamment l'épître aux Romains que Paul n'a pas fondée lui-même, ni directement engagé.
Quel était le but des épîtres ? Il était triple : répondre aux objections que rencontraient sa personne (Paul) et l'Evangile, répondre aux questions que se posaient directement les membres de la communautée visée et enseigner en fonction des connaissances que Paul avait de la communauté visée. Ainsi, la première épître aux Corinthiens contient en bonne partie des recommandations et ordres à caractères organisationnel et comportemental.
En écrivant aux Corinthiens, Paul ne s'imaginait probablement pas que sa lettre arriverait un jour aux Français, aux Belges et aux Canadiens que nous sommes. Il ne s'attendait même pas à ce que ses lettres figurent au canon de la Bible dite "chrétienne", ni même qu'elles perdurent près de 2.000 ans après leur transcription.
C'est effectivement le cas des gens qui ignorent cela et qui font du fondamentalisme leur fonds de commerce. Mais vous savez Medico, le rabâchage n'est pas une forme d'enseignement, pas plus que l'endoctrinement. Sur 100 témoins de Jehovah avec lesquels je discuterais volontiers, pas plus de 2 ou 3 ne pourraient m'expliciter clairement les doctrines auxquelles ils croient pourtant dur comme fer. Par contre, je vous mets au défi d'aller discuter avec les paroissiens d'une église quelconque de leur foi en des dogmes que vous récusez sous la seule raison que Rutherford n'a pas jugé bon de récupérer, sous peine de n'être plus différents "d'eux".Il s’y trouve, cependant, certaines choses difficiles à comprendre, que les personnes sans instruction et instables déforment, comme [elles le font] aussi avec le reste des Écritures, pour leur propre destruction.