Ecrit le 03 déc. 2007 17:20
Zouzouspetals a écrit :
Vous affirmez : "Si tu crois à Jehovah,tu crois en son organisation."
Je suppose que, selon vous, Jésus croyait en Jéhovah ; à quelle organisation de Jéhovah Jésus croyait-il ?
Voila matiére à reflexion
"L’ORGANISATION terrestre et visible de Dieu est apparue avec la constitution des douze tribus du peuple hébreu en une nation dotée d’un gouvernement théocratique en 1513 avant notre ère. Le gouvernement de cette nation n’a pas été constitué grâce à un vote démocratique. C’est le Libérateur de ce peuple alors esclave en Égypte, esclavage qui risquait de l’anéantir, qui choisit et établit ce gouvernement. Ce Libérateur, qui n’est autre que Dieu, se réserva le pouvoir suprême dans ce gouvernement. C’est pourquoi ce gouvernement est qualifié de théocratique, et que son chef est appelé le Théocrate. Tous ses sujets sont tenus, et c’est tout à fait juste, d’adorer ce Chef comme Dieu. Cela est conforme aux deux premiers des Dix Commandements qui furent donnés à la nation israélite au mont Sinaï, en Arabie.
2 Quarante ans plus tard, quand leur Chef théocratique les fit entrer en Terre promise, les Israélites continuèrent d’être soumis à ce gouvernement théocratique. Le grand prêtre représentait toujours Dieu, mais le Théocrate invisible suscitait dans les moments difficiles des juges qui représentaient son gouvernement. Cette nation israélite constituait donc une organisation théocratique visible, et rien de comparable n’existait alors sur la terre.
3 Cette théocratie typique subsista malgré les efforts répétés des gouvernements idolâtres voisins pour l’anéantir. Elle continua d’exister même après que des rois humains eurent été établis sur la nation d’Israël à partir de 1117 avant notre ère. Comment cela? Parce que le roi humain des Israélites agissait simplement en tant que représentant visible du véritable Chef de la nation, le Théocrate céleste. Celui-ci ne renonça pas à sa domination tout à fait légitime à la suite de l’action démocratique du peuple. Il n’y eut d’ailleurs aucune élection démocratique, mais Dieu agit conformément à son droit en établissant le roi visible de cette nation qu’il avait jadis rachetée comme son héritage. Samuel, alors juge en Israël, témoigna de ce fait en ces termes:
4 “Jéhovah ne délaissera pas son peuple, à cause de son grand nom, parce que Jéhovah a pris sur lui de faire de vous son peuple. (...) Craignez seulement Jéhovah, et vous devrez le servir en vérité de tout votre cœur; car voyez quelles grandes choses il a faites pour vous. Mais si vous faites scandaleusement ce qui est mauvais, vous serez supprimés, aussi bien vous que votre roi [humain].” — I Sam. 12:22-25.
5 Quelle pensée encourageante pour tous ceux dont ‘Jéhovah a pris sur lui de faire son peuple’ aujourd’hui! Si nous continuons à le servir dans la vérité et de tout notre cœur, il ne nous abandonnera jamais. Nous pouvons citer un exemple d’avertissement qui nous incite à agir ainsi. Lequel? Celui des dix tribus d’Israël dont les rois humains, qu’elles s’étaient choisis elles-mêmes, firent scandaleusement ce qui est mauvais. Jéhovah les abandonna, elles et leur roi visible, ce qui leur valut de subir un désastre national. Ces Israélites furent déportés dans des pays soumis à la puissance mondiale assyrienne, et le royaume des dix tribus ne fut jamais rétabli. Le royaume constitué par les deux autres tribus d’Israël subit un malheur identique. Sa capitale était Jérusalem et son roi, descendant de la famille de David, était assis sur ce qu’on appelait le “trône de Jéhovah”. (I Chron. 29:23.) En 607 avant notre ère, après que Jérusalem eut été détruite par la puissance mondiale babylonienne, les Israélites du royaume de Juda furent déportés en Babylonie. Pendant 70 ans, le pays de Juda, qui leur avait été donné par Dieu, resta dans un état de désolation conformément au décret de Jéhovah, le grand Théocrate. L’organisation théocratique visible paraissait avoir été détruite. Cependant, un reste d’Israélites fidèles souhaitaient voir le rétablissement de l’organisation théocratique. Un psalmiste exprima en ces termes leurs sentiments:
6 “Quant à toi, ô Jéhovah, tu demeureras jusqu’à des temps indéfinis, et ton mémorial sera de génération en génération. Toi, tu te lèveras, tu auras pitié de Sion, car c’est l’époque de lui être favorable, car le temps fixé est venu. Car tes serviteurs se sont complu à ses pierres, et vers sa poussière ils tournent leur faveur. Et les nations craindront le nom de Jéhovah, et tous les rois de la terre, ta gloire. Car Jéhovah bâtira Sion, à coup sûr; il apparaîtra sans faute dans sa gloire. Il se tournera assurément vers la prière de ceux qui sont dépouillés de tout, et il ne méprisera pas leur prière.” — Ps. 102:12-17.
7 Quand quelqu’un se complaît en quelque sorte aux “pierres” et tourne sa faveur vers la “poussière” de l’organisation de Jéhovah, cela prouve sans aucun doute qu’il lui est attaché. Jéhovah ne méprisa pas l’attachement de ce genre que les exilés repentants à Babylone manifestèrent envers son organisation théocratique. Il les récompensa en les libérant au terme des 70 années de désolation de Sion ou Jérusalem. Il les ramena dans leur pays pour qu’ils puissent y pratiquer de nouveau le culte théocratique dans toute sa pureté. Bien que n’ayant plus de représentant visible dans la Jérusalem reconstruite, Jéhovah continua néanmoins d’être leur Roi théocratique. Mais les prêtres, qu’il avait choisis et oints, reprirent leur service théocratique au temple reconstruit, et cela malgré la domination des puissances mondiales gentiles et conformément au décret de Jéhovah. C’est ainsi qu’à l’époque Jéhovah exerçait son gouvernement théocratique sur son peuple choisi qu’il n’avait pas délaissé.
8 Les hommes qui aimaient l’organisation théocratique de Dieu attendaient que celle-ci se manifeste d’une façon magnifique lors de la venue de la “postérité de David”, c’est-à-dire du Messie annoncé (Rom. 1:3). Ce Messie, envoyé par Jéhovah, le Chef théocratique, vint en la personne de Jésus Christ. Personne dans tout l’univers n’aimait l’organisation théocratique plus que lui. C’est pourquoi il prêcha courageusement dans tout le pays de l’Israël restauré “le royaume des cieux” ou “le royaume de Dieu”. (Mat. 4:17; Marc 1:14, 15.) À cause de son attachement inébranlable à l’organisation théocratique, Jésus mourut en martyr le jour de la Pâque de l’an 33. À sa mort, la voix qui avait fidèlement prêché l’évangile ou la bonne nouvelle du Royaume de Dieu se tut. Pendant trois jours, on eut l’impression que l’organisation théocratique avait subi une défaite éternelle. En effet, son principal représentant était mort.
TRIOMPHE ÉTERNEL DE LA THÉOCRATIE
9 Mais le grand Organisateur du gouvernement théocratique ne peut jamais être vaincu. Son organisation théocratique céleste lui était restée fidèle et elle attendait de sa part un geste de justification. Ce geste, il le fit le troisième jour de la mort sacrificielle de son Fils à Jérusalem. Il donna la victoire à son organisation théocratique en opérant son plus grand miracle: la résurrection du principal défenseur de l’organisation théocratique, son Fils fidèle Jésus Christ. Les saints cieux se réjouirent avec Jéhovah et, le même jour, les humains attachés à l’organisation théocratique se réjouirent eux aussi de la victoire du grand Théocrate quand son Fils ressuscité d’entre les morts se montra à eux.
10 Un des plus grands bouleversements du monde religieux allait se produire. Conduite par des chefs religieux égoïstes, la nation d’Israël avait rejeté l’organisation théocratique. C’est donc à bon droit que Jéhovah rejeta cette nation mal dirigée, qui n’était plus désormais son organisation théocratique visible, et qu’il mit fin au système juif. Cependant, il ne délaissa pas le petit reste d’Israélites qui avaient fondé toute leur foi en Jésus et l’avaient suivi en tant que Messie, “la postérité de David”. Il les fit entrer dans une nouvelle organisation théocratique visible. Cela eut lieu le jour de la Pentecôte, le cinquantième jour à compter de la victoire du Christ sur la mort, quand il se servit de son Fils ressuscité pour répandre l’esprit saint sur les disciples qui attendaient à Jérusalem. Ce don de l’esprit, qui avait été promis en Joël 2:28, 29, ne fut pas accordé à la nation d’Israël qui observait la fête de la Pentecôte, mais aux disciples de Jésus. Voilà qui témoignait d’un bouleversement religieux très important. Cet événement identifiait la nouvelle organisation théocratique visible.
11 Trente-sept ans plus tard, ce bouleversement religieux fut officiellement consacré par la destruction de Jérusalem par les Romains et par le rejet définitif de la prêtrise juive pour ce qui était du service sacré de Jéhovah. Cet événement confirma que Jéhovah avait rejeté la nation juive, qui n’était plus désormais son organisation théocratique sur la terre, et qu’il avait inauguré une nouvelle dispensation ou administration à l’égard de son peuple (Éph. 1:10). Mais sa nouvelle organisation théocratique poursuivit sa marche victorieuse malgré les efforts de l’Empire romain qui tenta de la faire disparaître par la persécution.
12 À propos de ce passage de l’organisation juive à l’organisation chrétienne et de la “moisson” des croyants juifs aux jours de Jésus Christ et de ses apôtres, La Tour de Garde anglaise du 1er décembre 1894, page 384, paragraphe 2, disait: “De même que l’œuvre consistant à organiser l’Église de la dispensation évangélique ne faisait pas partie de la moisson de l’ancienne dispensation judaïque, de même l’actuelle moisson de la dispensation évangélique est également distincte de l’œuvre de la nouvelle dispensation millénaire qui est maintenant proche.”
13 L’organisation de l’“Église” ou congrégation en un peuple oint de l’esprit progressa à partir de la Pentecôte, qui marqua le début de la dispensation ou administration chrétienne. Cet Israël spirituel fut admis dans une nouvelle alliance avec Dieu. L’attitude théocratique de cette congrégation composée des disciples du Christ se refléta dans les réponses que ceux-ci adressèrent à la cour religieuse de Jérusalem quand cette dernière, coupable d’avoir fait verser le sang de Jésus, leur ordonna de cesser de témoigner sur le Fils de Dieu ressuscité. Les apôtres répondirent avec hardiesse: “S’il est juste aux yeux de Dieu de vous écouter plutôt que Dieu, à vous d’en juger. Mais quant à nous, nous ne pouvons cesser de parler des choses que nous avons vues et entendues.” “On doit obéir à Dieu, comme à un chef, plutôt qu’aux hommes. Le Dieu de nos ancêtres a relevé Jésus, que vous avez tué en le pendant à un poteau. C’est lui que Dieu a élevé à sa droite comme principal Instrument et Sauveur, pour donner la repentance à Israël et le pardon des péchés. Et nous sommes témoins de ces choses, et l’esprit saint l’est aussi, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent, comme à un chef.” — Actes 4:19, 20; 5:29-32.
14 Ce qui distinguait ces chrétiens du premier siècle, c’était leur foi qui remporte la victoire sur le monde. Ils n’avaient pas honte de souffrir en portant le nom de chrétiens ou de messianistes, car l’esprit de gloire, l’esprit de Dieu, reposait sur eux (I Pierre 4:14; Actes 11:26). Comme ils persévéraient fidèlement dans l’œuvre de témoignage et qu’ils baptisaient de nouveaux disciples, des congrégations furent formées à l’intérieur et à l’extérieur du vaste Empire romain. Cependant, toutes ces congrégations constituaient une seule et unique organisation visible qui avait Jésus Christ pour chef et qui adorait le grand Théocrate, Jéhovah. Plus tard, malgré les avertissements de Jésus Christ et de ses disciples, qui rédigèrent des parties de la Bible sous l’inspiration de Dieu, l’apostasie, c’est-à-dire la rébellion religieuse, se manifesta. La véritable organisation théocratique semblait avoir disparu. Comment cela? Parce que “l’homme qui méprise la loi”, appelé aussi “le fils de la destruction”, s’éleva dans l’organisation religieuse apostate comme s’il était un dieu. Il ne reconnaissait aucun autre dieu, pas même Jéhovah, le véritable Théocrate (II Thess. 2:3-12; Mat. 13:24-43). Cette apostasie prévalut pendant plus de quinze siècles malgré les efforts de réformateurs sincères pour s’affranchir de la domination de cet “homme qui méprise la loi” et qui s’était élevé au rang de dieu. L’organisation théocratique était-elle détruite à jamais? D’après la Parole de Dieu, cela n’arrivera jamais.
Jean 13:34"Par là tous sauront que vous etes mes disciples,si vous avez de l'amour entre vous"
Révélation 21:14“ La mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu. ”
Jacques 2:19” Tu crois qu’il y a un seul Dieu ? Tu fais bien. Et pourtant les démons croient et frissonnent"