1 - Selon la logique TJ, une personne qui divorce pour motif non biblique (y compris par consentement mutuel apparemment) n'est pas excommuniée tant qu'elle ne se remarie pas. Mais, si elle se remarie, elle est alors considérée comme adultère.Avenir a écrit :Etant l'initiateur de c fil, j'aimerais revenir sur les questions que j'ai posé et les réponses données.
J'essaierai d'être le plus clair possible, car je constate que certaines réponses n'apportent aucun élément nouveau.
AU départ mes questions étaient :
Question n° 1 : Le divorce d'un couple TJ sans motif biblique (fornication) provoque-t-il l'excommunication des 2 ?
Réponse n° 1 : NON.
Question n° 2 : Après avoir divorcé toujours sans motif biblique, ont-ils le droit de se remarier ?
Réponse n° 2 : NON du point de vue biblique, mais les autorités elles, l'autorisent.
Question n° 3 : Toujours dans le même cas, Si un ex-conjoints se marie, est-il excommunié automatiquement ?
Réponse n° 3 : OUI.
Question n° 4 : Toujours dans le même cas, cela libère-t-il le conjoint innocent ?
Réponse n° 4 : OUI. Il peut se remarier sans problème.
Question n° 5 : Toujours dans le même cas, le nouveau conjoint qui lui est TJ, sera-t-il excommunié pour son mariage avec un TJ divorcé (non bibliquement) ?
Réponse n° 5 : Aucune réponse.
A ce niveau là, voici mes remarques :
Je suis septique au niveau de la réponse 3 et je l'ai expliqué par mon 2ème message ainsi :
Zouzouspetals a très bien repris mon point de vue par ses dires suivants :
J'espère que vous comprenez mon souci actuel. Deux questions pour moi restent en suspens et je vous demanderais de ben vouloir y répondre :
1 - Toujours dans le même cas, le nouveau conjoint qui lui est TJ, sera-t-il excommunié pour son mariage avec un TJ divorcé (non bibliquement) ?
2 - Dans ce cas précis (remariage d'un TJ qui a divorcé sans motif biblique valable), pourquoi n'a-t-il pas la possiblité de se repentir pour éviter l'excommunication ? Pourquoi, aux yeux des anciens, l'excommunication serait automatique, alors que normalement, elle doit se faire en dernier recours, si le coupable ne veut pas se repentir ?
Je ne détiens pas la vérité et ne critique nullement la facon de procéder des anciens, je voudrais juste des réponses.
Merci encore.
Avenir.
Donc, normalement, un TJ fidèle ne va pas chercher à devenir le nouveau conjoint d'un TJ divorcé (non bibliquement).
Si un TJ décidait d'épouser un TJ divorcé non bibliquement, il deviendrait théoriquement une seule chair avec un adultère.
2 - Dans ce cas précis (remariage d'un TJ qui a divorcé sans motif biblique valable), non seulement je ne pense pas qu'il épouserait un TJ, mais, en se remariant (probablement avec un non-TJ donc), il s'exclurait de lui-même, puisqu'il deviendrait pécheur impénitent, sans possibilité, en outre, de mettre fin à son péché... à moins de divorcer à nouveau !!!
En clair, si vous divorcez pour adultère, vous pouvez vous remarier ; mais si vous ne divorcez pas pour adultère, vous ne pouvez pas vous remarier, sauf à être considéré comme adultère. Auquel cas, l'excommunication serait automatique, puisque vous vous engageriez par contrat à être adultère !
C'est là le paradoxe auquel on parvient si on suit strictement la logique TJ sur le divorce, qui amalgame le divorce par consentement mutuel des époux à un divorce pour faute ou à une répudiation (seuls cas mentionnés dans les Ecritures) ; et qui fait non pas du divorce lui-même, mais du remariage, un péché d'adultère (pour peu que le premier mariage ait été dissous pour un autre motif que l'adultère, ce qui constitue tout de même la majorité des cas de nos jours).