question sur les ecritures

Forum : Discutions libres
Répondre
medico

[ Modérateur ]
[ Modérateur ]
Avatar du membre
[ Modérateur ]
[ Modérateur ]
Messages : 18123
Enregistré le : 27 juin 2005 13:23
Réponses : 0
Localisation : FRANCE

Contact :

Ecrit le 16 janv. 2009 14:09

Message par medico »

histoire du big bang a été révisé concernant les années.
- Témoin de Jéhovah baptisé et actif -
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance.
AM www.jw.org
http://jehovah.forum-religion.org/search.php

loupbleu

Avatar du membre
Messages : 547
Enregistré le : 13 janv. 2009 15:08
Réponses : 0

Ecrit le 16 janv. 2009 14:14

Message par loupbleu »

EN EFFET, l'erreur de datation n'est pas supérieure à quelques années.

Donc, votre date de l'apparition de l'homme ne tient pas. car il faudrait une marge d'erreur de millions d'années pour vous donner raison.

Czana

Avatar du membre
Messages : 2385
Enregistré le : 31 oct. 2008 18:01
Réponses : 0
Localisation : France

Ecrit le 16 janv. 2009 15:19

Message par Czana »

La datation scientifique des temps préhistoriques

La radiochronologie mesure le temps en millions d’années, mais avec quelle précision?

Cet article et les deux suivants présentent et analysent les différentes méthodes de datation fondées sur la radioactivité que les géologues utilisent pour évaluer l’âge des roches et des restes d’organismes vivants. Ils ont été rédigés par un spécialiste en physique nucléaire rompu aux problèmes de la radioactivité dans les domaines de la recherche et de l’industrie.

“Sinkhole est un riche site archéologique. Selon les scientifiques, les vestiges vieux de 10 000 ans qu’on y a retrouvés indiquent que des humains vivaient en Floride pendant l’âge glaciaire.”

“La plus ancienne hutte de l’âge de pierre découverte au Japon a été mise au jour près d’Osaka. Les archéologues lui donnent quelque 22 000 ans.”

“Il y a environ un million d’années, un fleuve traversait la partie orientale de Corona (Californie). Des mastodontes, des chameaux, des chevaux et des lapins se trouvaient parmi les animaux préhistoriques qui fréquentaient ses rives.”

CES déclarations récentes sont typiques de celles qui accompagnent les découvertes faites par les archéologues et les paléontologues. La première question que les gens posent à propos de chaque nouvelle découverte est celle-ci: Quel est son âge? Le scientifique interrogé par les journalistes est toujours prêt à donner une réponse, que celle-ci soit fondée sur des preuves ou qu’il s’agisse d’une simple supposition.

Quand vous lisez de telles déclarations, ne vous demandez-vous pas parfois comment les scientifiques peuvent savoir ce qu’ils affirment? Est-il certain que des humains vivaient en Floride il y a 10 000 ans et au Japon il y a 22 000 ans, ou que des mastodontes et des chameaux se promenaient dans la campagne californienne il y a un million d’années?

Il existe plusieurs méthodes scientifiques permettant de déterminer l’âge des restes antiques. Certaines sont plus fiables que d’autres, mais aucune ne permet d’établir des datations aussi sûres que les annales historiques. Comme celles-ci remontent tout au plus à 6 000 ans, quand nous nous intéressons aux époques plus reculées nous ne disposons plus que des dates scientifiques.

La datation par la radioactivité

Des diverses méthodes scientifiques de datation, les plus fiables sont celles qui sont fondées sur la radioactivité. Elles sont basées sur la vitesse de désintégration des éléments radioactifs. Alors que d’autres méthodes reposent sur des processus de vieillissement qui peuvent se produire plus ou moins vite en fonction des conditions extérieures variables, la température par exemple, il est démontré que la vitesse de désintégration radioactive n’est pas modifiée par les rigueurs du milieu.

La datation à l’uranium-plomb

Nous pouvons illustrer cette méthode par le premier procédé de datation qui a été mis au point, celui qui est fondé sur la désintégration de l’uranium en plomb. La désintégration radioactive s’opère strictement selon une loi de probabilité statistique. La quantité d’uranium désintégré en une unité de temps est toujours proportionnelle à la quantité restante. On peut donc établir une courbe semblable à celle du tableau de la page 19, courbe qui montre la quantité restante au bout de n’importe quelle période de temps. Le temps nécessaire pour que la moitié de l’uranium se désintègre est appelé sa demi-vie ou période. Une moitié de la moitié restante se désintégrera au cours de la demi-vie suivante, et il ne restera plus alors qu’un quart de la quantité originelle. Après trois demi-vies, il en restera un huitième, et ainsi de suite. La demi-vie de l’uranium est de 4,5 milliards d’années.

Puisque l’uranium se transforme en plomb, la quantité de plomb ne cesse d’augmenter. La quantité accumulée à tout moment est indiquée par la courbe en pointillé. La courbe du plomb est complémentaire de celle de l’uranium, si bien que le nombre total d’atomes de plomb et d’atomes d’uranium est constant, égal au nombre que nous avions au départ.

Maintenant, supposons, pour les besoins du raisonnement, que nous disposions d’une roche contenant de l’uranium, mais pas de plomb. Nous l’enveloppons hermétiquement de telle sorte que rien ne puisse en sortir ou y entrer. Puis, au bout d’un certain temps, nous la dépaquetons et mesurons la quantité d’uranium et de plomb qu’elle renferme. Cela nous permet de déterminer pendant combien de temps la roche a été empaquetée. Par exemple, si nous trouvons une quantité égale de plomb et d’uranium, nous savons qu’une demi-vie s’est écoulée, c’est-à-dire 4,5 milliards d’années. Si nous nous apercevons que seulement 1 pour cent d’uranium s’est désintégré en plomb, nous pouvons calculer grâce à la formule mathématique de la courbe que 65 millions d’années ont passé.

Notez que nous n’avons pas besoin de savoir quelle quantité d’uranium se trouvait dans la roche au départ, car il nous suffit de mesurer la proportion de plomb et d’uranium à la fin de la période (ce qui est tout aussi bien, puisque nul n’était là pour faire des mesures au début de l’expérience).

Peut-être vous dites-vous que nous parlons de périodes de temps immensément longues, qui se chiffrent en millions ou en milliards d’années. À quoi peut servir une horloge qui fonctionne aussi lentement? Elle nous permet de savoir que la terre existe depuis quelques milliards d’années et que les roches trouvées en certains endroits semblent exister depuis une bonne partie de ce temps. Cette horloge est donc très utile aux géologues qui étudient l’histoire de notre planète.

Quelle est la fiabilité de cette méthode de datation?

Il faut admettre que cette méthode de datation n’est pas aussi simple que cela. Nous avons dit que la roche doit être exempte de plomb à l’origine. Ce n’est généralement pas le cas; il s’y trouvait des traces de plomb au départ. Cela donne à la roche ce qu’on appelle un âge initial, de valeur positive. Nous avons présumé aussi que l’uranium avait été hermétiquement enfermé dans la roche, afin qu’il ne subisse ni perte ni addition. C’est parfois le cas, mais pas toujours. Sur de longues périodes, une partie du plomb ou de l’uranium a pu se dissoudre dans les eaux d’infiltration. Il se peut également qu’une certaine quantité d’uranium ou de plomb se soit introduite dans la roche, notamment s’il s’agit d’une roche sédimentaire. C’est pourquoi la méthode à l’uranium-plomb est plus fiable pour dater des roches ignées.

D’autres difficultés sont dues au fait que le minéral peut contenir du thorium, un autre élément radioactif qui se désintègre lentement en plomb lui aussi. D’autre part, l’uranium a un second isotope — de même composition chimique, mais de masse différente — lequel se désintègre à une vitesse différente, et donne également du plomb. Chacun de ces éléments se transformant en un isotope différent du plomb, il nous faut faire appel non seulement à un chimiste muni de ses éprouvettes, mais aussi à un physicien équipé d’un instrument spécial permettant de séparer ces divers isotopes du plomb qui ont chacun une masse différente.

Sans examiner ces problèmes en détail, on comprend aisément que les géologues qui utilisent la méthode à l’uranium-plomb doivent se méfier de nombreux pièges s’ils veulent aboutir à une datation raisonnablement digne de confiance. Ils apprécient de disposer d’autres méthodes radiochronologiques pour vérifier leurs mesures. Deux autres procédés qui ont été mis au point peuvent souvent être utilisés sur la même roche.

La datation au potassium-argon

La méthode la plus couramment utilisée est la méthode au potassium-argon. Le potassium est un élément plus répandu que l’uranium — on vend du chlorure de potassium dans les drogueries comme succédané du sel commun. Il se compose essentiellement de deux isotopes de masses 39 et 41, un troisième isotope de masse 40 étant faiblement radioactif. L’un des produits de sa désintégration est l’argon, un gaz inerte qui entre pour un centième environ dans la composition de l’air atmosphérique. Le potassium de masse 40 ayant une demi-vie de 1,4 milliard d’années, il permet de mesurer des âges allant de dizaines de millions à plusieurs milliards d’années.

Contrairement à l’uranium, le potassium est très répandu dans la croûte terrestre. Il entre dans la constitution de nombreux minéraux présents dans les roches les plus courantes, tant ignées que sédimentaires. Les conditions nécessaires à la fiabilité de la méthode de datation au potassium-argon sont semblables à celles qui sont mentionnées plus haut: le potassium doit être exempt d’argon au moment à partir duquel on commence à dater, c’est-à-dire au moment de la formation du minéral. L’échantillon doit être resté isolé durant toute son histoire, de manière à ce qu’il n’ait subi ni perte ni addition de potassium ou d’argon.

Dans la pratique, quelle est la fiabilité de cette méthode? Excellente parfois, mais mauvaise à d’autres moments. Il arrive qu’elle donne des âges très différents de ceux auxquels on aboutit par la méthode à l’uranium-plomb, lesquels sont généralement moins importants. On attribue ces différences à une perte d’argon. Mais dans d’autres roches, les âges évalués grâce au potassium et à l’uranium sont très ressemblants.

On a beaucoup parlé de l’utilisation qui a été faite de la méthode au potassium-argon pour déterminer l’âge d’une roche ramenée de la lune par les astronautes d’Apollo 15. Les savants ont mesuré les quantités de potassium et d’argon présentes dans un morceau de cette roche, et ils ont abouti à la conclusion qu’elle était âgée de 3,3 milliards d’années.

La datation au rubidium-strontium

Plus récemment, une autre méthode de datation radioactive a été mise au point. Elle est basée sur la désintégration du rubidium en strontium. Le rubidium se désintègre d’une façon extrêmement lente. Sa demi-vie est de 50 milliards d’années! Sa désintégration est si faible que même dans les roches les plus anciennes il faut effectuer des mesures méticuleuses pour distinguer le strontium 87, qui a été ajouté, d’avec le strontium initial. Il y a parfois cent fois plus de strontium que de rubidium à l’intérieur du minéral, et même dans un milliard d’années à peine plus de 1 pour cent de rubidium se sera désintégré. Malgré ces difficultés, on parvient quelquefois à mesurer l’infime quantité de strontium produit par la désintégration. Cette méthode de datation est utile pour vérifier les âges déterminés par d’autres procédés.

On a fiévreusement utilisé cette méthode pour évaluer l’âge d’un météorite, qui, au dire des astronomes, ressemble sans doute aux roches qui ont dû s’agglomérer pour former les planètes, et qui constitue un reste des principaux matériaux à partir desquels le système solaire s’est formé. L’âge déterminé, de 4,6 milliards d’années, cadrait avec ce point de vue.

La méthode de datation au rubidium-strontium a été utilisée avec succès pour dater l’échantillon lunaire dont nous avons parlé plus haut. Les analyses de cinq minéraux différents de la roche ont toutes indiqué un âge de 3,3 milliards d’années, le même que celui qui a été déterminé par la méthode au potassium-argon.

Dans certains cas, les âges calculés grâce à ces trois horloges géologiques sont très proches. On peut donc penser qu’ils sont très vraisemblablement exacts. Il faut néanmoins souligner que de tels cas indiquent quelle concordance on peut atteindre, mais seulement dans des conditions idéales. Or, les conditions sont rarement idéales. On pourrait fournir une liste bien plus longue de résultats contradictoires.

Les paléontologues tentent de déterminer l’âge des fossiles

Les paléontologues essaient d’obtenir d’aussi bons résultats que les géologues en déterminant l’âge de roches vieilles de quelques millions d’années seulement. Selon eux, il se peut que certains fossiles aient un tel âge. Malheureusement, la datation au potassium-argon ne correspond pas aussi bien à leurs besoins. On ne trouve évidemment pas les fossiles dans les roches ignées, mais seulement dans les roches sédimentaires, et la radiochronologie s’avère généralement peu fiable pour déterminer l’âge de ce type de roches.

On peut illustrer cela en parlant des fossiles ensevelis dans une épaisse couche de cendres volcaniques qui s’est consolidée avec le temps pour former un tuf. Ils se trouvent en fait dans une strate sédimentaire, mais composée de matière ignée qui s’est solidifiée à l’air. Si l’on parvient à déterminer l’âge de cette strate, on trouve du même coup celui du fossile qu’elle contient.

On a rencontré un tel cas dans les gorges Olduvai, en Tanzanie, où la découverte de fossiles d’animaux simiesques a suscité beaucoup d’intérêt, ceux qui l’ont faite ayant affirmé que ces animaux étaient des ancêtres de l’homme. Les premières mesures de la quantité d’argon présente dans le tuf volcanique qui renferme les fossiles correspondaient à un âge de 1,75 million d’années. Mais les mesures effectuées par la suite dans un autre laboratoire qualifié ont indiqué un âge moindre d’un demi-million d’années. Le plus décevant pour les évolutionnistes, c’est que les âges des autres couches de tuf, situées au-dessus et au-dessous des fossiles, étaient contradictoires. On trouvait parfois plus d’argon dans la couche supérieure que dans la couche inférieure. Or, du point de vue géologique, tous ces résultats étaient faux. En effet, la couche supérieure s’étant obligatoirement déposée après la couche inférieure, elle aurait dû contenir moins d’argon.

On a donc abouti à cette conclusion: l’“argon initial” faussait les mesures. Tout l’argon formé auparavant ne s’était pas échappé de la roche en fusion. L’horloge n’avait pas été mise à zéro. Si seulement un millième de l’argon préalablement produit par le potassium est resté dans la roche quand celle-ci a été portée à fusion dans le volcan, l’horloge a commencé à fonctionner avec un âge initial de près d’un million d’années. C’est pourquoi un expert a déclaré: “Certaines dates doivent être fausses, et si tel est le cas, elles le sont peut-être toutes.”

Bien que selon certains experts ces dates n’aient sans doute aucune signification, les ouvrages évolutionnistes de vulgarisation continuent à affirmer que les fossiles trouvés à Olduvai sont âgés de 1,75 million d’années. Ils ne signalent pas au lecteur profane qu’en fait de tels âges ne sont que supposés.
TJ baptisée et active

loupbleu

Avatar du membre
Messages : 547
Enregistré le : 13 janv. 2009 15:08
Réponses : 0

Ecrit le 16 janv. 2009 15:47

Message par loupbleu »

ok que prouve cet article:

qu'il y a quelquefois des erreurs dans les datations?

Oui, bien sur, et c'est normal, il y a des erreurs et des difficultés dans tous les domainesmais ça ne remet pas en cause qu'en 2008, la datation a une marge d'erreur minime .

clifbarns

Avatar du membre
Messages : 138
Enregistré le : 09 nov. 2008 15:53
Réponses : 0

Ecrit le 16 janv. 2009 16:58

Message par clifbarns »

La science n'est pas l'ennemi du christianisme et de la Bible. Se demander pourquoi l'homme existe et dans quel but ne peut trouver son sens par une rationna lité mais par l'Amour de Dieu. C'est dans notre coeur et par la recherche du Créateur que la réponse se trouve. Mais cette recherche est un long ou court chemin suivant chaque personne : la foi n'est pas quantifiable ou vérifiable, il n'y a pas de théorème possible.

Silent Crow

[Religion] agnostique [Organisation] non
Avatar du membre
[Religion] agnostique [Organisation] non
Messages : 949
Enregistré le : 21 déc. 2007 00:22
Réponses : 0

Ecrit le 16 janv. 2009 18:52

Message par Silent Crow »

Czana a écrit :La datation scientifique des temps préhistoriques

La radiochronologie mesure le temps en millions d’années, mais avec quelle précision?

Cet article et les deux suivants présentent et analysent les différentes méthodes de datation fondées sur la radioactivité que les géologues utilisent pour évaluer l’âge des roches et des restes d’organismes vivants. Ils ont été rédigés par un spécialiste en physique nucléaire rompu aux problèmes de la radioactivité dans les domaines de la recherche et de l’industrie.

“Sinkhole est un riche site archéologique. Selon les scientifiques, les vestiges vieux de 10 000 ans qu’on y a retrouvés indiquent que des humains vivaient en Floride pendant l’âge glaciaire.”

“La plus ancienne hutte de l’âge de pierre découverte au Japon a été mise au jour près d’Osaka. Les archéologues lui donnent quelque 22 000 ans.”

“Il y a environ un million d’années, un fleuve traversait la partie orientale de Corona (Californie). Des mastodontes, des chameaux, des chevaux et des lapins se trouvaient parmi les animaux préhistoriques qui fréquentaient ses rives.”

CES déclarations récentes sont typiques de celles qui accompagnent les découvertes faites par les archéologues et les paléontologues. La première question que les gens posent à propos de chaque nouvelle découverte est celle-ci: Quel est son âge? Le scientifique interrogé par les journalistes est toujours prêt à donner une réponse, que celle-ci soit fondée sur des preuves ou qu’il s’agisse d’une simple supposition.

Quand vous lisez de telles déclarations, ne vous demandez-vous pas parfois comment les scientifiques peuvent savoir ce qu’ils affirment? Est-il certain que des humains vivaient en Floride il y a 10 000 ans et au Japon il y a 22 000 ans, ou que des mastodontes et des chameaux se promenaient dans la campagne californienne il y a un million d’années?

Il existe plusieurs méthodes scientifiques permettant de déterminer l’âge des restes antiques. Certaines sont plus fiables que d’autres, mais aucune ne permet d’établir des datations aussi sûres que les annales historiques. Comme celles-ci remontent tout au plus à 6 000 ans, quand nous nous intéressons aux époques plus reculées nous ne disposons plus que des dates scientifiques.

La datation par la radioactivité

Des diverses méthodes scientifiques de datation, les plus fiables sont celles qui sont fondées sur la radioactivité. Elles sont basées sur la vitesse de désintégration des éléments radioactifs. Alors que d’autres méthodes reposent sur des processus de vieillissement qui peuvent se produire plus ou moins vite en fonction des conditions extérieures variables, la température par exemple, il est démontré que la vitesse de désintégration radioactive n’est pas modifiée par les rigueurs du milieu.

La datation à l’uranium-plomb

Nous pouvons illustrer cette méthode par le premier procédé de datation qui a été mis au point, celui qui est fondé sur la désintégration de l’uranium en plomb. La désintégration radioactive s’opère strictement selon une loi de probabilité statistique. La quantité d’uranium désintégré en une unité de temps est toujours proportionnelle à la quantité restante. On peut donc établir une courbe semblable à celle du tableau de la page 19, courbe qui montre la quantité restante au bout de n’importe quelle période de temps. Le temps nécessaire pour que la moitié de l’uranium se désintègre est appelé sa demi-vie ou période. Une moitié de la moitié restante se désintégrera au cours de la demi-vie suivante, et il ne restera plus alors qu’un quart de la quantité originelle. Après trois demi-vies, il en restera un huitième, et ainsi de suite. La demi-vie de l’uranium est de 4,5 milliards d’années.

Puisque l’uranium se transforme en plomb, la quantité de plomb ne cesse d’augmenter. La quantité accumulée à tout moment est indiquée par la courbe en pointillé. La courbe du plomb est complémentaire de celle de l’uranium, si bien que le nombre total d’atomes de plomb et d’atomes d’uranium est constant, égal au nombre que nous avions au départ.

Maintenant, supposons, pour les besoins du raisonnement, que nous disposions d’une roche contenant de l’uranium, mais pas de plomb. Nous l’enveloppons hermétiquement de telle sorte que rien ne puisse en sortir ou y entrer. Puis, au bout d’un certain temps, nous la dépaquetons et mesurons la quantité d’uranium et de plomb qu’elle renferme. Cela nous permet de déterminer pendant combien de temps la roche a été empaquetée. Par exemple, si nous trouvons une quantité égale de plomb et d’uranium, nous savons qu’une demi-vie s’est écoulée, c’est-à-dire 4,5 milliards d’années. Si nous nous apercevons que seulement 1 pour cent d’uranium s’est désintégré en plomb, nous pouvons calculer grâce à la formule mathématique de la courbe que 65 millions d’années ont passé.

Notez que nous n’avons pas besoin de savoir quelle quantité d’uranium se trouvait dans la roche au départ, car il nous suffit de mesurer la proportion de plomb et d’uranium à la fin de la période (ce qui est tout aussi bien, puisque nul n’était là pour faire des mesures au début de l’expérience).

Peut-être vous dites-vous que nous parlons de périodes de temps immensément longues, qui se chiffrent en millions ou en milliards d’années. À quoi peut servir une horloge qui fonctionne aussi lentement? Elle nous permet de savoir que la terre existe depuis quelques milliards d’années et que les roches trouvées en certains endroits semblent exister depuis une bonne partie de ce temps. Cette horloge est donc très utile aux géologues qui étudient l’histoire de notre planète.

Quelle est la fiabilité de cette méthode de datation?

Il faut admettre que cette méthode de datation n’est pas aussi simple que cela. Nous avons dit que la roche doit être exempte de plomb à l’origine. Ce n’est généralement pas le cas; il s’y trouvait des traces de plomb au départ. Cela donne à la roche ce qu’on appelle un âge initial, de valeur positive. Nous avons présumé aussi que l’uranium avait été hermétiquement enfermé dans la roche, afin qu’il ne subisse ni perte ni addition. C’est parfois le cas, mais pas toujours. Sur de longues périodes, une partie du plomb ou de l’uranium a pu se dissoudre dans les eaux d’infiltration. Il se peut également qu’une certaine quantité d’uranium ou de plomb se soit introduite dans la roche, notamment s’il s’agit d’une roche sédimentaire. C’est pourquoi la méthode à l’uranium-plomb est plus fiable pour dater des roches ignées.

D’autres difficultés sont dues au fait que le minéral peut contenir du thorium, un autre élément radioactif qui se désintègre lentement en plomb lui aussi. D’autre part, l’uranium a un second isotope — de même composition chimique, mais de masse différente — lequel se désintègre à une vitesse différente, et donne également du plomb. Chacun de ces éléments se transformant en un isotope différent du plomb, il nous faut faire appel non seulement à un chimiste muni de ses éprouvettes, mais aussi à un physicien équipé d’un instrument spécial permettant de séparer ces divers isotopes du plomb qui ont chacun une masse différente.

Sans examiner ces problèmes en détail, on comprend aisément que les géologues qui utilisent la méthode à l’uranium-plomb doivent se méfier de nombreux pièges s’ils veulent aboutir à une datation raisonnablement digne de confiance. Ils apprécient de disposer d’autres méthodes radiochronologiques pour vérifier leurs mesures. Deux autres procédés qui ont été mis au point peuvent souvent être utilisés sur la même roche.

La datation au potassium-argon

La méthode la plus couramment utilisée est la méthode au potassium-argon. Le potassium est un élément plus répandu que l’uranium — on vend du chlorure de potassium dans les drogueries comme succédané du sel commun. Il se compose essentiellement de deux isotopes de masses 39 et 41, un troisième isotope de masse 40 étant faiblement radioactif. L’un des produits de sa désintégration est l’argon, un gaz inerte qui entre pour un centième environ dans la composition de l’air atmosphérique. Le potassium de masse 40 ayant une demi-vie de 1,4 milliard d’années, il permet de mesurer des âges allant de dizaines de millions à plusieurs milliards d’années.

Contrairement à l’uranium, le potassium est très répandu dans la croûte terrestre. Il entre dans la constitution de nombreux minéraux présents dans les roches les plus courantes, tant ignées que sédimentaires. Les conditions nécessaires à la fiabilité de la méthode de datation au potassium-argon sont semblables à celles qui sont mentionnées plus haut: le potassium doit être exempt d’argon au moment à partir duquel on commence à dater, c’est-à-dire au moment de la formation du minéral. L’échantillon doit être resté isolé durant toute son histoire, de manière à ce qu’il n’ait subi ni perte ni addition de potassium ou d’argon.

Dans la pratique, quelle est la fiabilité de cette méthode? Excellente parfois, mais mauvaise à d’autres moments. Il arrive qu’elle donne des âges très différents de ceux auxquels on aboutit par la méthode à l’uranium-plomb, lesquels sont généralement moins importants. On attribue ces différences à une perte d’argon. Mais dans d’autres roches, les âges évalués grâce au potassium et à l’uranium sont très ressemblants.

On a beaucoup parlé de l’utilisation qui a été faite de la méthode au potassium-argon pour déterminer l’âge d’une roche ramenée de la lune par les astronautes d’Apollo 15. Les savants ont mesuré les quantités de potassium et d’argon présentes dans un morceau de cette roche, et ils ont abouti à la conclusion qu’elle était âgée de 3,3 milliards d’années.

La datation au rubidium-strontium

Plus récemment, une autre méthode de datation radioactive a été mise au point. Elle est basée sur la désintégration du rubidium en strontium. Le rubidium se désintègre d’une façon extrêmement lente. Sa demi-vie est de 50 milliards d’années! Sa désintégration est si faible que même dans les roches les plus anciennes il faut effectuer des mesures méticuleuses pour distinguer le strontium 87, qui a été ajouté, d’avec le strontium initial. Il y a parfois cent fois plus de strontium que de rubidium à l’intérieur du minéral, et même dans un milliard d’années à peine plus de 1 pour cent de rubidium se sera désintégré. Malgré ces difficultés, on parvient quelquefois à mesurer l’infime quantité de strontium produit par la désintégration. Cette méthode de datation est utile pour vérifier les âges déterminés par d’autres procédés.

On a fiévreusement utilisé cette méthode pour évaluer l’âge d’un météorite, qui, au dire des astronomes, ressemble sans doute aux roches qui ont dû s’agglomérer pour former les planètes, et qui constitue un reste des principaux matériaux à partir desquels le système solaire s’est formé. L’âge déterminé, de 4,6 milliards d’années, cadrait avec ce point de vue.

La méthode de datation au rubidium-strontium a été utilisée avec succès pour dater l’échantillon lunaire dont nous avons parlé plus haut. Les analyses de cinq minéraux différents de la roche ont toutes indiqué un âge de 3,3 milliards d’années, le même que celui qui a été déterminé par la méthode au potassium-argon.

Dans certains cas, les âges calculés grâce à ces trois horloges géologiques sont très proches. On peut donc penser qu’ils sont très vraisemblablement exacts. Il faut néanmoins souligner que de tels cas indiquent quelle concordance on peut atteindre, mais seulement dans des conditions idéales. Or, les conditions sont rarement idéales. On pourrait fournir une liste bien plus longue de résultats contradictoires.

Les paléontologues tentent de déterminer l’âge des fossiles

Les paléontologues essaient d’obtenir d’aussi bons résultats que les géologues en déterminant l’âge de roches vieilles de quelques millions d’années seulement. Selon eux, il se peut que certains fossiles aient un tel âge. Malheureusement, la datation au potassium-argon ne correspond pas aussi bien à leurs besoins. On ne trouve évidemment pas les fossiles dans les roches ignées, mais seulement dans les roches sédimentaires, et la radiochronologie s’avère généralement peu fiable pour déterminer l’âge de ce type de roches.

On peut illustrer cela en parlant des fossiles ensevelis dans une épaisse couche de cendres volcaniques qui s’est consolidée avec le temps pour former un tuf. Ils se trouvent en fait dans une strate sédimentaire, mais composée de matière ignée qui s’est solidifiée à l’air. Si l’on parvient à déterminer l’âge de cette strate, on trouve du même coup celui du fossile qu’elle contient.

On a rencontré un tel cas dans les gorges Olduvai, en Tanzanie, où la découverte de fossiles d’animaux simiesques a suscité beaucoup d’intérêt, ceux qui l’ont faite ayant affirmé que ces animaux étaient des ancêtres de l’homme. Les premières mesures de la quantité d’argon présente dans le tuf volcanique qui renferme les fossiles correspondaient à un âge de 1,75 million d’années. Mais les mesures effectuées par la suite dans un autre laboratoire qualifié ont indiqué un âge moindre d’un demi-million d’années. Le plus décevant pour les évolutionnistes, c’est que les âges des autres couches de tuf, situées au-dessus et au-dessous des fossiles, étaient contradictoires. On trouvait parfois plus d’argon dans la couche supérieure que dans la couche inférieure. Or, du point de vue géologique, tous ces résultats étaient faux. En effet, la couche supérieure s’étant obligatoirement déposée après la couche inférieure, elle aurait dû contenir moins d’argon.

On a donc abouti à cette conclusion: l’“argon initial” faussait les mesures. Tout l’argon formé auparavant ne s’était pas échappé de la roche en fusion. L’horloge n’avait pas été mise à zéro. Si seulement un millième de l’argon préalablement produit par le potassium est resté dans la roche quand celle-ci a été portée à fusion dans le volcan, l’horloge a commencé à fonctionner avec un âge initial de près d’un million d’années. C’est pourquoi un expert a déclaré: “Certaines dates doivent être fausses, et si tel est le cas, elles le sont peut-être toutes.”

Bien que selon certains experts ces dates n’aient sans doute aucune signification, les ouvrages évolutionnistes de vulgarisation continuent à affirmer que les fossiles trouvés à Olduvai sont âgés de 1,75 million d’années. Ils ne signalent pas au lecteur profane qu’en fait de tels âges ne sont que supposés.
Tu ne cites pas tes sources et tu ne commentes pas l'extrait. Qu'est-ce que ce texte démontre réellement ?
Tu ne laisseras point vivre la magicienne (Exode 22.18)

Nhoj

Avatar du membre
Messages : 7441
Enregistré le : 07 août 2007 16:04
Réponses : 0

Ecrit le 16 janv. 2009 19:21

Message par Nhoj »

Voici la question initiale :
Suivez-vous tout ce qui est écrit dans la bible à la lettre, littéralement?
Retour au sujet s'il vous plaît. Nous avons des sujets traitant de ce qui est débattu dans les messages précédant les miens.
- Témoin de Jéhovah baptisé et actif -

Répondre

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Bing et 187 invités