Fornication

Les croyances des Témoins de Jéhovah.
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cristaline76

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Fornication

Ecrit le 28 mai 2009 17:02

Message par cristaline76 »

Bonsoir , J étudie avec les Témoins de Jehovah depuit presque 2ans et j aimerais savoir que veux dire "fornication" ?

Je recherche quelqun qui connait bien la bible et Jéhovah....

Note : sujet divisé. Nhoj.

Nhoj

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Re: Fornication

Ecrit le 28 mai 2009 17:12

Message par Nhoj »

Bonsoir,

Le terme fornication est très vaste.

Voici une large définition :
Rapports sexuels illicites en dehors des liens du mariage biblique. Le verbe hébreu zanah et ses dérivés emportent l’idée de prostitution, de relations immorales ou de fornication (Gn 38:24 ; Ex 34:16 ; Ho 1:2 ; Lv 19:29). Le terme grec rendu par “ fornication ” est pornéïa. Voici ce que B. Westcott dit à propos de la signification de pornéïa, dans son ouvrage Saint Paul’s Epistle to the Ephesians (1906, p. 76) : “ C’est un terme général employé pour désigner toutes les relations illégitimes : 1°) l’adultère : Hosh. ii. 2, 4 (LXX.) ; Matt. v. 32 ; xix. 9 ; 2°) le mariage illégitime : I Cor. v. 1 ; 3°) la fornication, au sens ordinaire du terme comme ici [Ép 5:3]. ” M. Carrez en donne la définition suivante : “ Fornication, prostitution, relations illégitimes. ” (Dictionnaire grec-français du Nouveau Testament, Paris, 1971, p. 203, sous pornéïa ; voir aussi A Greek-English Lexicon of the New Testament, par W. Bauer, F. Gingrich, F. Danker, 1979, p. 693). Pornéïa sous-entend l’utilisation scandaleusement immorale des organes génitaux d’au moins un humain ; elle implique la présence de deux ou davantage (que ce soit un autre humain consentant ou une bête), du même sexe ou de l’autre (Jude 7). L’acte illégitime d’un violeur est de la fornication, mais bien sûr ne fait pas de celui ou de celle qui est agressé aussi un fornicateur.
En un mot, il s'agit des pratiques sexuelles illicites. Une terme rendu par "fornication" est "pornéïa". Comme on peut le constater, il ne s'agit pas seulement de l'acte sexuel en lui-même, mais aussi de, par exemple, la masturbation.

(Matthieu 5:32) 32 Cependant moi je vous dis que tout homme qui divorce d’avec sa femme — excepté pour cause de fornication — l’expose à devenir adultère, et celui qui se marie avec une femme divorcée commet l’adultère.

La fornication, c'est aussi avoir des relations sexuelles avec un nouveau conjoint (même mari ou femme) quand on a divorcé du premier pour un motif non biblique. C'est ce que démontre le verset ci-dessus.

(Matthieu 5:28) 28 Mais moi je vous dis que tout homme qui continue à regarder une femme de manière à éprouver une passion pour elle a déjà commis l’adultère avec elle dans son cœur.

Matthieu 5:28 prouve que les mobiles du coeur sont aussi important. Les pensées impures peuvent être de la fornication dans le coeur.

Bien à vous,

Nhoj.
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loupbleu

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Re: Fornication

Ecrit le 29 mai 2009 04:37

Message par loupbleu »

on va pas refaire le debat sur la masturbation, mais si se masturber est apparenté à un acte malsain, même si vous ne pratiquez pas la masturbation par choix, j'espere que vous copmprenez quand même que c'est un acte naturel, bénéfique pour l"'épanouissement sexuel et pour la découverte de la sexualité.

Pluis personne, medecin, sexologue, chercheur, psy, en 2009, ne va dire que la masturbation est néfaste, c'est une croyance du moyen-age, donc, même si vous ne pratiquez pas, est-ce que vous concevez quand même que cette categorisation de la masturbation est absurde?

Nhoj

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Re: Fornication

Ecrit le 29 mai 2009 08:11

Message par Nhoj »

[ironie] Mais oui mais oui, certainement[/ironie]

Restons -restez, reste ;-)- dans le sujet, merci.
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cristaline76

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Re: Fornication

Ecrit le 29 mai 2009 10:12

Message par cristaline76 »

Bonjour ,

Merci pour ses explications ,mais qu en n est t il pour les couples Vivant maritalement ou Marié?

Peut t on m expliquer si possible en détail ce que signifie la "Fornication"

Nhoj

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Re: Fornication

Ecrit le 29 mai 2009 11:01

Message par Nhoj »

Les personnes vivant ensemble en étant non mariés commettent la fornication. Deux Si deux conjoints sont mariés et que l'un des deux trompe l'autre, c'est un adultère (qui fait partie de la fornication)

Je vais te soumettre deux articles publiés par les Témoins de Jéhovah :
*** w04 15/2 p. 12-14 Demeurez purs en préservant votre cœur ***
Fuyez la fornication
9 Sous l’inspiration de Jéhovah, l’apôtre Paul a donné des conseils qui en ont aidé beaucoup à préserver leur cœur et à demeurer purs. Il a écrit, par exemple : “ Fuyez la fornication. ” (1 Corinthiens 6:18). Notez qu’il ne s’est pas contenté de dire : “ Évitez la fornication. ” Les chrétiens doivent faire plus que cela. Ils doivent fuir les actes immoraux, tout comme ils fuiraient un danger qui menacerait leur vie. Si nous faisons fi de ce conseil, les risques de succomber à l’immoralité et de perdre la faveur de Dieu seront encore plus grands.
10 Prenons un exemple : une mère a lavé son petit garçon et l’a habillé pour se rendre à un événement important. L’enfant demande s’il peut jouer dehors avant que toute la famille se mette en route. Sa maman accepte, mais à une condition : “ Ne t’approche pas de la flaque qui est devant la maison, lui ordonne-t-elle. Si tu te salis, tu seras puni. ” Pourtant, au bout de quelques minutes, elle aperçoit le bambin en train de s’aventurer de son pas vacillant au bord de la flaque. Il n’est pas sale... Enfin, pas encore ! Reste qu’il ne tient pas compte de l’avertissement de sa mère de ne pas s’approcher de la flaque, et qu’il va très probablement s’attirer des ennuis (Proverbes 22:15). Un grand nombre de jeunes et d’adultes, qui devraient avoir plus de bon sens que ce petit garçon, commettent une erreur semblable. Comment cela ?
11 À notre époque où beaucoup s’abandonnent “ à des désirs sexuels honteux ”, une véritable industrie du sexe a vu le jour, qui exalte les relations sexuelles illicites (Romains 1:26, 27). Le fléau de la pornographie prolifère dans des revues, des livres, des cassettes vidéo et sur l’Internet. Ceux qui choisissent de faire pénétrer des images de ce genre dans leur esprit sont loin de fuir la fornication ! Ils en font un jeu, s’aventurent de plus en plus loin, et en oublient l’avertissement biblique. Au lieu de préserver leur cœur, ils l’empoisonnent avec des images marquantes, qui mettent parfois des années à disparaître de leur mémoire (Proverbes 6:27). Tirons leçon du fidèle Job, qui avait conclu une alliance, un accord ferme, avec ses yeux afin de ne pas les exposer à quelque chose qui ne pourrait que l’inciter à commettre le mal (Job 31:1). Voilà un exemple qui mérite d’être suivi !
12 Il est particulièrement important de ‘ fuir la fornication ’ lors des fréquentations en vue du mariage. Cette période devrait être synonyme de joie, d’attentes et de projets, mais certains jeunes la gâchent en jouant avec l’immoralité. Ce faisant, ils se privent l’un l’autre du meilleur fondement qui soit pour un mariage heureux : une relation fondée sur l’amour désintéressé, la maîtrise de soi et l’obéissance à Jéhovah Dieu. Deux chrétiens ont eu une conduite immorale durant leurs fréquentations. Une fois mariée, la jeune femme a reconnu que sa conscience la tourmentait, au point qu’elle l’avait privée de sa joie le jour des noces. “ J’ai souvent demandé à Jéhovah de me pardonner, confie-t-elle, mais bien que sept ans se soient écoulés, ma conscience continue de m’accuser. ” Il est indispensable que ceux qui commettent de tels péchés cherchent de l’aide auprès des anciens de la congrégation (Jacques 5:14, 15). Cela étant, de nombreux chrétiens agissent avec sagesse et évitent ainsi ces dangers durant leurs fréquentations (Proverbes 22:3). Ils limitent leurs témoignages d’affection. Ils se font accompagner d’un chaperon et veillent à ne pas se trouver seuls dans un lieu isolé.
13 Le chrétien qui se met à fréquenter une personne qui ne sert pas Jéhovah va au-devant de graves difficultés. Comment pourrait-il s’unir à quelqu’un qui n’aime pas Jéhovah Dieu ? Il est capital qu’un chrétien ne s’unisse qu’à une personne qui aime Jéhovah et qui observe ses normes en matière de pureté. La Parole de Dieu nous exhorte en ces termes : “ Ne formez pas d’attelage disparate avec des non-croyants. Car quels rapports ont la justice et l’illégalité ? Ou quelle participation la lumière a-t-elle avec les ténèbres ? ” — 2 Corinthiens 6:14.
14 La connaissance est également indispensable. Comment fuir la fornication si on ne sait pas exactement de quoi il s’agit ? De nos jours, certains se sont fait une fausse idée de ce qu’est la “ fornication ”. Ils s’imaginent qu’ils peuvent satisfaire leurs pulsions sexuelles sans être mariés, tant qu’ils ne vont pas jusqu’au rapport sexuel en tant que tel. Même certains organismes de santé publique réputés, qui cherchent à réduire le nombre de grossesses non désirées chez les adolescentes, encouragent les jeunes à privilégier des pratiques sexuelles déviantes sous prétexte qu’elles ne risquent pas d’entraîner une grossesse. Ce genre de conseils est bien peu judicieux. Demeurer pur ne se réduit pas à empêcher une grossesse extraconjugale, et la véritable définition de la “ fornication ” n’est pas aussi restreinte.
15 Le mot grec pornéïa, traduit par “ fornication ”, a un sens plutôt large. Il désigne des relations sexuelles entre personnes qui ne sont pas mari et femme et une utilisation illicite des organes sexuels. Ce mot englobe, par exemple, les relations sexuelles bucco-génitales, la sodomie et le fait de masturber un partenaire — pratiques fréquemment associées aux maisons de prostitution. Ceux qui pensent que les pratiques de ce genre ne sont pas de la “ fornication ” se méprennent et se laissent prendre au piège que Satan leur tend (2 Timothée 2:26). Sans compter que demeurer pur ne consiste pas seulement à s’interdire tout acte relevant de la fornication. Pour “ fuir la fornication ” nous devons rejeter toute forme d’impureté sexuelle et de dérèglement susceptibles de mener au péché grave que constitue la pornéïa (Éphésiens 4:19). C’est de cette façon que nous demeurerons purs.
*** tp73 chap. 13 p. 146-150 Que pensez-vous des questions sexuelles? ***
GARDONS LE MARIAGE HONORABLE
5 La Bible donne cette exhortation: “Que le mariage soit chose honorable chez tous, et le lit conjugal sans souillure, car Dieu jugera les fornicateurs et les adultères.” (Hébreux 13:4). Dieu condamne donc ceux qui ont des relations sexuelles en dehors du mariage. Cela est tout à fait logique, car, quand Dieu donna un conjoint au premier homme, il montra que sa volonté était que l’homme et sa femme deviennent “une seule chair” dans une union durable. Quelque quatre millénaires plus tard, le Fils de Dieu indiqua que son Père n’avait pas abandonné ce principe (Genèse 2:22-24; Matthieu 19:4-6). Mais s’agit-il d’une restriction inutile? Nous prive-t-elle de quelque chose de bon? Voyons cela.
6 L’adultère transgresse les principes divins, et Jéhovah Dieu promet de ‘se hâter’ de se “porter témoin” contre les adultères pour les juger (Malachie 3:5). Les mauvais fruits produits par les relations sexuelles entre personnes non mariées soulignent la sagesse de la loi divine. L’adultère détruit la confiance. Il provoque l’insécurité et ruine la paix conjugale. Le chagrin et la rancœur provoquent souvent le divorce. Les enfants souffrent de voir leur foyer détruit. En pensant à ces choses, ne reconnaissez-vous pas que si Dieu condamne l’adultère, c’est pour notre bien? Sa Parole montre que celui qui aime sincèrement son prochain ne commettra pas l’adultère. — Romains 13:8-10.
7 Comme nous l’avons vu, la Bible nous montre également que Dieu condamne les fornicateurs. Mais que faut-il entendre exactement par “fornication”? Ce terme, tel qu’il est utilisé dans la Bible, inclut les relations sexuelles entre personnes non mariées ainsi que l’adultère; mais il a un sens beaucoup plus large. Dans les textes rapportant les déclarations de Jésus et de ses disciples, le mot grec pour “fornication” est pornéïa. Il vient de la même racine que le terme moderne “pornographie”. Pornéïa était utilisé aux temps bibliques pour parler de toutes les relations sexuelles illicites (The Vocabulary of the Greek New Testament de Moulton et Milligan). Il inclut non seulement les relations sexuelles naturelles entre deux personnes qui ne sont pas mariées, mais également les relations sexuelles perverties. Selon un autre ouvrage de référence, pornéïa “peut aussi être un ‘vice contre nature’, (...) la sodomie36”.
8 Quand il exhorta ses frères chrétiens à ‘s’abstenir de la fornication’, l’apôtre Paul avança des raisons puissantes pour agir ainsi; il leur dit: “Que personne n’aille en cela jusqu’à nuire à son frère ou à léser ses droits, parce que Jéhovah est celui qui exige un châtiment pour toutes ces choses (...). Car Dieu nous a appelés, non pour tolérer l’impureté (...). Ainsi donc celui qui montre qu’il fait peu de cas, fait peu de cas non de l’homme mais de Dieu.” — I Thessaloniciens 4:3-8.
9 Quiconque commet la fornication ‘nuit à son prochain et lèse ses droits’. Par exemple, cela est vrai d’une personne qui vit avec un membre de l’autre sexe sans être légalement mariée. Pourquoi agissent-ils ainsi? Bien souvent parce que cela leur permet de se séparer dès qu’ils le désirent. Dans une telle union, ils ne donnent aucune assurance à leur partenaire, comme ce doit être le cas dans un mariage sérieux. Mais qu’en est-il si les deux partenaires s’engagent volontairement dans la voie de la fornication par accord mutuel? Peut-on encore dire qu’ils ‘nuisent à leur prochain ou lèsent ses droits’? Oui, certainement.
10 En premier lieu, quiconque pratique la fornication nuit à la conscience de son partenaire ainsi qu’à sa pureté devant Dieu. Le fornicateur fait aussi perdre à l’autre personne toute possibilité de contracter un mariage dans des conditions de pureté. En outre, il est vraisemblablement une cause de mépris, d’opprobre et de chagrin pour la famille de son partenaire et pour la sienne. Il peut également mettre en danger la santé mentale, affective et physique de l’autre personne. Les maladies vénériennes affreuses sont souvent le résultat de l’impureté sexuelle. Bien que la responsabilité de ces maux incombe plus particulièrement à celui qui a provoqué la fornication, les deux partenaires sont néanmoins coupables.
11 La passion peut inciter certains à fermer les yeux sur ces conséquences néfastes. Mais croyez-vous que dans sa justice Dieu passera sur un tel mépris des droits d’autrui? La Parole de Dieu nous invite à aimer notre prochain comme nous-mêmes et à ‘honorer’, plutôt qu’à mépriser ou à rejeter, la disposition divine qu’est le mariage. — Matthieu 22:39; Hébreux 13:4.
12 Qu’en est-il de l’homosexualité? Comme nous l’avons vu, cette pratique est incluse dans le mot pornéïa (“fornication”) utilisé par Jésus et ses disciples. Le disciple Jude employa ce terme pour parler des actes sexuels contre nature des hommes de Sodome et de Gomorrhe (Jude 7). L’homosexualité, qui entraîna ces hommes dans la dépravation, souleva un puissant “cri” de réprobation et provoqua la destruction par Dieu de ces villes et de leurs habitants (Genèse 18:20; 19:23, 24). Le point de vue de Dieu a-t-il changé depuis? Non. Par exemple, dans I Corinthiens 6:9, 10, les “hommes qui couchent avec des hommes” sont rangés parmi ceux qui, s’ils continuent de pratiquer une telle chose, n’hériteront pas le Royaume de Dieu. Parlant également des conséquences qui attendent ceux qui ‘déshonorent leur corps dans l’impureté’, allant “après la chair pour un usage contre nature”, l’apôtre Paul écrit qu’ils “se sont violemment enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, hommes avec hommes, commettant ce qui est obscène et recevant en eux-mêmes la pleine rétribution que méritait leur égarement”. (Romains 1:24, 27.) Non seulement de telles personnes tombent sous le coup de la condamnation divine, mais elles reçoivent également en “récompense” la corruption mentale et physique. Par exemple, de nombreux homosexuels contractent la syphilis. Loin de nous priver de bonnes choses, les principes élevés de la Parole de Dieu nous protègent contre de tels fléaux.
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loupbleu

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Re: Fornication

Ecrit le 29 mai 2009 11:39

Message par loupbleu »

nhoj, même si je suis moi aussi fervent de l'ironie, t'es t-il possible de répondre à ma question?

Nhoj

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Re: Fornication

Ecrit le 29 mai 2009 12:03

Message par Nhoj »

Cette question est hors-sujet.

Cristalline a demandé ce que la Bible appelait par "fornication", je lui répond.

Veuille, s'il te plaît, avoir assez de considération pour autrui en ne déviant pas sa discussion.

Merci,

Nhoj.

PS : les prochains messages hors-sujet seront supprimés sans préavis.
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loupbleu

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Re: Fornication

Ecrit le 29 mai 2009 12:51

Message par loupbleu »

je comprends nhoj mais comme la masturbation fait partie de la fornication d'apres ton propos, et comme le sujet est la fornication, je pensais que tout ce qui la concernait faisait parti du sujet.

Nhoj

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Re: Fornication

Ecrit le 29 mai 2009 12:54

Message par Nhoj »

Pas sur ce sujet-ci, désolé.

Si tu veux en parler, remonte le sujet approprié.

Merci,

Nhoj.
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cristaline76

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Re: Fornication

Ecrit le 30 mai 2009 06:34

Message par cristaline76 »

Bonjour ;

Je voulais avant tout vous remercier pour ce forum ou je vais en apprendre encore d avantage , je trouve ça super bien et interréssant pour ceux qui veulent plaire a Dieu...

Mais j arrive toujour pas a comprendre pour les couples , ce qu on doit faire ou pas...

Exemple comme loup bleu dit pour la masturbation ; est-ce de la fornication en couple?
Bon Week end a vous tous!!
A bientot.

cristaline76

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Re: Fornication

Ecrit le 30 mai 2009 06:38

Message par cristaline76 »

loupbleu a écrit :je comprends nhoj mais comme la masturbation fait partie de la fornication d'apres ton propos, et comme le sujet est la fornication, je pensais que tout ce qui la concernait faisait parti du sujet.
Bonjour loupbleu..

Tu est pas d accort pour la mastubation que cela est de le fornication .. je peux savoir pourquoi tu dis ça?

Nhoj

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Re: Fornication

Ecrit le 30 mai 2009 07:00

Message par Nhoj »

Exemple comme loup bleu dit pour la masturbation ; est-ce de la fornication en couple?
La réponse est "oui". :-)

Nous pensons que la Bible est la Parole de Dieu. C'est donc Dieu qui nus parle par la Bible. Puisqu'il nous a créés, il a le droit de nous diriger.
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MAT9090

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Re: Fornication

Ecrit le 31 mai 2009 07:01

Message par MAT9090 »

Bonjour a tous, premier message après des mois de visite en invisible.On va essayé de faire cela comme un pro(même si l'ordinateur et moi cela fait deux).
Voiçi un article de la TG(questions des lecteurs) qui pourra aider cristaline76,qui je pense veut savoir ce que autorise DIEU,dans le cadre de la sexualité dans le mariage et de ses pratiques.:*** w78 15/5 p. 30-32 Questions des lecteurs ***

Questions des lecteurs

● La Bible définit-elle avec précision ce qui est moral ou immoral dans le domaine des relations sexuelles entre mari et femme? Les anciens ont-ils la responsabilité de dicter aux membres de la congrégation quelle doit être leur conduite dans l’intimité conjugale?

Il faut reconnaître que la Bible n’établit pas de règles précises ni de restrictions dans le domaine des relations sexuelles entre mari et femme. Les Écritures nous rapportent brièvement quelques saines marques d’amour, comme en Proverbes 5:15-20 et dans différents versets du Cantique des cantiques (1:13; 2:6; 7:6-8). Ces textes et d’autres encore, tels que Job 31:9, 10, nous indiquent ce qui était courant ou normal en matière de jeux amoureux et de relations sexuelles. Cela correspond d’ailleurs à ce qui, aujourd’hui encore, est généralement considéré comme courant et normal.

Le conseil le plus puissant que contiennent les Écritures est celui d’aimer Dieu de tout son cœur et son prochain comme soi-même. Un mari doit aimer sa femme comme son propre corps; il doit en prendre soin et lui assigner de l’honneur (Mat. 22:37-40; Éph. 5:25-31; I Pierre 3:7). Comme le déclara l’apôtre Paul, l’amour “ne se conduit pas avec indécence, ne cherche pas son propre intérêt, ne s’irrite pas”. (I Cor. 13:4, 5.) Ces principes devraient à coup sûr retenir un chrétien d’imposer à son conjoint des pratiques particulières que ce dernier considère comme désagréables, voire même comme répugnantes et perverties.

Les Écritures ne vont pas au delà de ces principes de base, et nous devons par conséquent nous contenter de conseiller uniquement d’après ce que la Bible dit. Dans le passé, notre périodique a fait paraître plusieurs commentaires à propos de certaines pratiques sexuelles particulières, telles que la copulation orale, et cela dans le cadre du mariage. Ces pratiques furent mises au même rang que les actes de la plus grave immoralité. On en a conclu que ceux qui se livraient à de telles pratiques étaient passibles d’exclusion, à moins de se repentir. On considérait en effet qu’il entrait dans les attributions des anciens de la congrégation de s’informer de telles pratiques conjugales et d’utiliser leur pouvoir judiciaire dans ces cas.

Cependant, un réexamen attentif de la question nous apporte la conviction qu’en l’absence d’instructions bibliques précises, c’est au couple lui-même d’assumer sa responsabilité devant Dieu dans ce domaine, et qu’il ne revient pas aux anciens de la congrégation d’essayer de régenter les pratiques sexuelles entre conjoints ni de prendre des mesures d’exclusion pour ce seul motif. Bien sûr, chacun est libre d’aller vers un ancien pour lui demander conseil. Cet ancien agira comme un berger et il examinera avec lui les principes bibliques, mais sans essayer, toutefois, de régenter la vie conjugale de celui qui vient le trouver.

Il ne faut surtout pas comprendre par là que nous excusons les différentes pratiques sexuelles en question. Ce n’est pas du tout le cas. Nous obéissons simplement à un sens aigu des responsabilités en nous en remettant à l’autorité des Écritures et en nous abstenant d’adopter une attitude dogmatique dans un domaine où les critères nécessaires semblent manquer. C’est également là une marque de confiance dans le désir des serviteurs de Jéhovah de faire chaque chose comme pour Lui et de refléter ses merveilleuses qualités dans tout ce qu’ils font. Nous montrons enfin que nous sommes désireux de laisser à Jéhovah Dieu et à son Fils le soin de juger de telles questions intimes, étant donné qu’ils possèdent la sagesse et qu’ils ont en main tous les éléments nécessaires pour prendre de bonnes décisions. Nous devons nous rappeler que “tous, en effet, nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu” et que “chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même”. (Rom. 14:7-10, 12.) “Il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, pour que chacun reçoive le prix des choses qu’il a faites au moyen du corps, selon ce qu’il a pratiqué, soit bien, soit mal.” — II Cor. 5:10.

Il nous faut aussi reconnaître que lorsque Paul écrivit le conseil rapporté en Colossiens 3:5, 6, il ne s’adressait pas uniquement aux célibataires, mais aussi aux gens mariés. Il déclara: “Faites donc mourir les membres de votre corps qui sont sur la terre, pour ce qui est de la fornication, de l’impureté, de l’appétit sexuel, du désir mauvais et de la convoitise, qui est une idolâtrie.” Plus loin, en I Thessaloniciens 4:3-7, Paul donne le conseil suivant: “Que chacun de vous sache posséder son propre vase dans la sanctification et dans l’honneur, et non dans l’appétit sexuel empreint de convoitise, tel qu’il existe aussi chez les nations qui ne connaissent pas Dieu (...). En effet, Dieu nous a appelés, non pas dans la tolérance de l’impureté, mais relativement à la sanctification.”

Quand il parle de “l’appétit sexuel”, l’apôtre ne condamne certainement pas le désir sexuel normal qui peut être exprimé et satisfait dans le cadre du mariage. Nous avons tous un certain appétit pour la nourriture et la boisson, appétit que nous pouvons satisfaire convenablement. Mais quelqu’un qui se laisse aller à manger et à boire immodérément peut devenir un glouton et un ivrogne. De même, une personne peut devenir si préoccupée par le sexe qu’elle en vienne à placer la satisfaction de ses désirs sexuels au-dessus de tout et à considérer la sexualité comme une fin en soi plutôt que comme moyen supplémentaire d’exprimer son amour, ce à quoi la Bible nous encourage. Une telle personne en arrive alors à l’avidité “qui est une idolâtrie” étant donné qu’elle fait du désir sexuel son dieu. — Éph. 5:3, 5; Phil. 3:19; Col. 3:5.

Que faire alors quand, une personne mariée, une femme par exemple, vient trouver un ancien de la congrégation et se plaint que son conjoint abuse d’elle en lui imposant des pratiques sexuelles qu’elle repousse parce qu’elle les considère comme répugnantes et perverties? Si le conjoint est d’accord pour discuter de la question, l’ancien peut, si possible avec un autre aîné, offrir d’aider le couple à résoudre son problème, et ce en le conseillant sur la base des Écritures.

Mais qu’en est-il si quelqu’un prétend que les pratiques sexuelles de son conjoint sont suffisamment perverties pour être qualifiées du terme grec de pornéïa, tel qu’il est utilisé en Matthieu 19:9 (“fornication”, Traduction du monde nouveau)? Comme nous l’avons vu, les Écritures ne contiennent aucune information qui permettrait de définir avec certitude quelles pratiques conjugales sont ou ne sont pas de la pornéïa. On peut noter que le terme grec vient d’un mot dont le sens premier est “vendre” ou “se livrer ou s’abandonner à”, ce qui fait que pornéïa a le sens de “prostitution ou d’abandon de soi-même à la luxure ou à la lubricité”. La forme verbale (porneuo) signifie entre autres “dépraver” (Greek-English Lexicon de Liddell et Scott). Si une personne mariée estime que les pratiques sexuelles de son conjoint, bien que n’impliquant pas une tierce personne, sont néanmoins perverties au point de constituer un véritable abandon à la lubricité ou une dépravation, c’est à elle de prendre une décision et d’assumer sa responsabilité.

Elle peut penser que dans un tel cas les Écritures lui permettent de divorcer. Si elle décide d’agir ainsi, elle doit alors accepter devant Dieu l’entière responsabilité de son action. On ne doit pas s’attendre à ce que les anciens entérinent (du point de vue biblique) un divorce s’ils ne sont pas sûrs de la validité des motifs. Ils ne peuvent pas non plus imposer aux autres leur conscience sur une question qui est discutable (Jacq. 4:11, 12). Après avoir exposé les conseils bibliques qu’ils jugent appropriés, ils peuvent montrer à la personne concernée tout le sérieux de la question et l’entière responsabilité qui reposera sur elle si elle décide de divorcer. Si quelqu’un cherche simplement un prétexte pour rompre les liens du mariage, il ne peut s’attendre qu’à encourir la défaveur divine, car Dieu dit, en parlant d’une telle traîtrise, qu’“il a haï le divorce”. (Mal. 2:16.) “Dieu jugera les fornicateurs et les adultères” et quiconque divorce sur un simple prétexte et se remarie ensuite n’échappera pas au jugement (Héb. 13:4). Les anciens peuvent avoir confiance qu’en temps utile le Seigneur “mettra en lumière les choses secrètes des ténèbres et manifestera les conseils des cœurs”. (I Cor. 4:4, 5.) Quiconque sème la tromperie et la traîtrise ne manquera pas de récolter la souffrance, car “on ne se moque pas de Dieu”. — Gal. 6:7, 8.

Si les anciens de la congrégation laissent à leurs frères et sœurs le droit d’agir selon leur propre conscience dans des domaines où les Écritures sont imprécises, ils ont en contrepartie le droit de suivre également la voix de leur conscience dans leur attitude vis-à-vis de ceux qui se mettent dans des situations litigieuses. Si des anciens pensent sincèrement que le comportement d’un membre de la congrégation dans le domaine des relations intimes est tel qu’ils ne peuvent le recommander en toute bonne conscience pour un quelconque privilège de service dans la congrégation, ils ont le droit d’agir ainsi. — I Tim. 1:19; 3:2-12; 5:22.

[Note]

On a invoqué ce que l’apôtre Paul a dit en Romains 1:24-27 concernant “l’usage naturel” du corps de l’homme et du corps de la femme. Il va sans dire, et d’ailleurs on l’a toujours admis que les paroles de l’apôtre visent ici l’homosexualité. Elles ne renferment aucune allusion directe aux pratiques sexuelles entre mari et femme. Il faut également reconnaître que même les marques d’amour qui sont tout a fait normales et courantes entre mari et femme deviendraient des gestes “contre nature” chez des personnes du même sexe et des gestes immoraux chez des gens non mariés. Les indications que peuvent fournir les paroles de Paul pour ce qui est des mœurs sexuelles à observer dans le cadre du mariage sont donc indirectes et doivent être considérées comme n’ayant qu’une valeur persuasive, mais non un caractère péremptoire, c’est-à-dire qu’elles ne nous autorisent pas à établir des règles de jugement rigoureuses. D’autre part, il est possible, sinon probable, que certaines des pratiques auxquelles se livrent des couples mariés de notre temps étaient, à l’origine, caractéristiques des mœurs homosexuelles. Dans ce cas, il faudrait assigner à ces pratiques une origine choquante. Il ne s’agit donc pas là d’une question qu’un chrétien sincère peut écarter sans autre réflexion pour la simple raison que les textes mentionnés ci-dessus ne font pas directement allusion aux personnes mariées.

Est voiçi encore un article:
*** w83 15/6 Honorez le mariage chrétien ***

Qu’est-ce que la “fornication”?

Qu’entendons-nous donc par “fornication”? Dans le texte biblique que nous venons de citer, ce mot traduit le grec pornéïa. Dans son édition du 15 mars 1973, pages 189 et 190 (BI 10/73, pp. 45-48), La Tour de Garde expliquait que le terme pornéïa “vient d’une racine qui signifie ‘vendre’”. Il est donc naturellement rattaché à la prostitution, telle qu’elle se pratiquait dans de nombreux temples païens au premier siècle, et qu’elle s’exerce aujourd’hui encore dans les ‘maisons de tolérance’.

Il est vrai que le terme pornéïa et ses dérivés sont parfois employés dans un sens restreint, pour évoquer les relations sexuelles entre personnes non mariées. On rencontre cet emploi en I Corinthiens 6:9, où les “fornicateurs” sont mentionnés indépendamment de ceux qui s’adonnent à d’autres vices sexuels, comme l’adultère et l’homosexualité. Toutefois, en I Corinthiens 5:9-11, Paul venait d’employer le même mot pour exhorter les chrétiens à ne pas fréquenter les “fornicateurs”. Peut-on raisonnablement penser qu’il ne visait ici que les personnes non mariées qui vivaient dans la débauche? Il ne saurait en être ainsi, car le chapitre 6 donne ensuite toute une liste détaillée de pratiques sexuelles illicites qui doivent être bannies, y compris l’adultère et l’homosexualité. Pareillement, lorsque le terme pornéïa et ses dérivés apparaissent dans des passages comme Jude 7 et Révélation 21:8, lesquels montrent que Dieu condamne les “fornicateurs” impénitents à la destruction éternelle, ils peuvent difficilement être limités aux célibataires qui ont des relations sexuelles entre eux. Enfin, dans le décret du collège central qui enjoignait aux chrétiens, selon Actes 15:29, de “s’abstenir (...) de la fornication”, ce mot doit évidemment être compris dans sa plus grande extension.

Dès lors, le terme “fornication”, quand il est pris dans son sens large ainsi qu’en Matthieu 5:32 et 19:9, désigne manifestement une grande diversité de pratiques sexuelles extraconjugales et illicites. Le mot pornéïa implique donc un usage foncièrement ‘immoral, naturel ou non, des organes génitaux d’un homme ou d’une femme à tout le moins; en outre, il suppose la présence d’un partenaire — un homme, une femme ou un animal. Dès lors, bien qu’imprudente et dangereuse du point de vue spirituel, la masturbation ou autoérotisme n’est pas une forme de pornéïa. En revanche, le terme pornéïa embrasse les divers actes sexuels qui s’achètent et qui se vendent dans une maison de prostitution. Celui donc qui a recours à un prostitué ou une prostituée pour lui acheter ses services d’ordre sexuel, quels qu’ils soient, se rend coupable de pornéïa. — Voir I Corinthiens 6:18.

Les chrétiens mariés

Qu’en est-il des relations sexuelles entre conjoints, dans le cadre du mariage? Les anciens n’ont pas à s’immiscer dans la vie privée des chrétiens mariés. En revanche, la Bible, elle, a certainement voix au chapitre. Ceux qui veulent ‘continuer à marcher par l’esprit’ ne feront pas fi des renseignements que les Écritures leur fournissent sur le point de vue de Dieu. Ils feront bien de cultiver la haine de tout ce qui est impur aux yeux de Jéhovah, et notamment des pratiques qui sont manifestement des perversions sexuelles. Les couples devraient agir de façon à garder une bonne conscience, afin de pouvoir se consacrer à cultiver le “fruit de l’esprit” sans entrave. — Galates 5:16, 22, 23; Éphésiens 5:3-5.

Et si un conjoint désirait ou même exigeait que son partenaire se prête à une pratique qui est manifestement perverse? Les faits exposés ci-dessus montrent que le mot pornéïa désigne une conduite sexuelle illicite et extraconjugale. Dès lors, même si l’un des époux imposait des perversions sexuelles, comme la sodomie ou la copulation orale, dans le cadre du mariage, cela ne constituerait pas un motif biblique de divorce qui pourrait donner droit à l’un ou à l’autre conjoint de se remarier. Même si un conjoint croyant est profondément affligé par cette situation, il sait que les efforts qu’il fait pour se conformer aux principes bibliques lui vaudront la bénédiction de Jéhovah. Dans un tel cas, il serait bien que le couple discute franchement du problème, en se rappelant que les relations sexuelles devraient rester honorables et saines, qu’elles devraient être une expression de tendresse. Cela exclut d’emblée les pratiques qui peinent l’un des partenaires ou qui lui font du tort. — Éphésiens 5:28-30; I Pierre 3:1, 7.

Comme nous l’avons déjà dit, les anciens ne sont pas des “policiers”; il ne leur appartient pas de surveiller les affaires conjugales des couples de la congrégation. Cependant, s’il devient notoire qu’un membre de la congrégation pratique ou recommande ouvertement des relations conjugales contre nature, cet individu ne serait assurément plus irrépréhensible, et partant, il ne pourrait assumer aucun privilège spécial, comme la fonction d’ancien, de serviteur ministériel ou de pionnier. En pratiquant et en encourageant de pareils actes, une telle personne pourrait même devenir passible d’exclusion. Pourquoi?

En Galates 5:19-21, il est question de nombreux vices qui, s’ils ne sont pas compris dans les acceptions du terme pornéïa, peuvent néanmoins conduire celui qui les pratique à se voir refuser l’entrée dans le Royaume de Dieu. Parmi ceux-ci figurent l’“impureté” (en grec akatharsia, mot qui désigne la malpropreté, la dépravation et la lubricité) ainsi que l’“inconduite” (en grec asélgéïa, terme qui évoque la licence, le dévergondage et l’impudence). Tout comme la pornéïa, ces défauts, lorsqu’ils deviennent graves, peuvent constituer pour la congrégation chrétienne autant de motifs d’exclusion. Par contre, on ne peut les invoquer pour demander un divorce, d’après les critères de la Bible. Quiconque prônerait cyniquement de tels actes sexuels choquants se rendrait coupable d’inconduite. Bien sûr, celui qui adopte une telle attitude ira peut-être jusqu’à commettre la pornéïa. Dans ce cas, il y aura motif de divorce au regard des Écritures. En tout état de cause, tous les chrétiens fidèles devraient avoir à cœur de combattre et de rejeter les “œuvres de la chair”, quelles qu’elles soient. — Galates 5:24, 25.

Qu’ils soient mariés ou non, tous les serviteurs de Jéhovah doivent fuir l’immoralité sexuelle sous toutes ses formes. Il leur faut soutenir fidèlement l’ensemble des institutions de Jéhovah, et en particulier le mariage (Psaume 18:21-25). Les chrétiens mariés, qui ne forment plus qu’“une seule chair”, s’efforceront d’honorer Jéhovah en cultivant au sein de leur mariage l’amour et le respect véritables (Genèse 2:23, 24; Éphésiens 5:33; Colossiens 3:18, 19). De cette manière et de bien d’autres, ils montreront qu’ils “ne font pas partie du monde” que Satan a entraîné dans un immonde bourbier de débauche et de corruption et qui est sur le point de ‘passer avec son désir’. Souvenons-nous donc que “celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours”, et évertuons-nous tous à faire la “volonté de Dieu” en rapport avec le mariage, l’une de ses plus précieuses institutions. — Jean 17:16; I Jean 2:17.

[Notes]

Voir La Tour de Garde du 15 février 1980, pages 31 et 32, et du 1er janvier 1982, page 31.

Il est à remarquer que le Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française de Paul Robert donne d’abord au terme français “fornication” cette acception restreinte: “Péché simple de la chair constitué par les relations charnelles entre deux personnes qui ne sont ni mariées ni liées par des vœux.” Puis il en signale cet autre emploi: “Par ext[ension]: Commerce charnel en général. V. Accouplement, coït, copulation.” Ainsi donc, notre mot “fornication” traduit fort bien le terme grec pornéïa.

Le New International Dictionary of New Testament Theology définit le terme pornéïa comme suit: “Impudicité, prostitution, fornication”. Il dit également: “Ce groupe de mots [dont pornéïa fait partie] peut désigner divers comportements sexuels extra-conjugaux, en tant qu’ils constituent une déviation par rapport aux normes sociales et religieuses établies (ex.: l’homosexualité, la débauche, la pédérastie et spécialement la prostitution).” Ainsi, la pornéïa comprend l’adultère (en grec moïkhéïa), mais elle peut également désigner une foule d’autres pratiques extraconjugales, dont la sodomie, la copulation orale et la bestialité.

Quant au Dictionnaire grec-français de A. Bailly, il en donne la définition que voici: “Prostitution (...). Par ext[ension] toute action déshonnête (adultère, etc.).”

Un homme ou une femme violé de force n’est pas coupable de pornéïa.

On notera ici un éclaircissement et une mise au point par rapport aux articles parus dans La Tour de Garde du 1er février 1975, pages 95, 96, et du 15 mai 1978, pages 30 à 32. Si certains ont agi sur la base de la connaissance qu’ils avaient jusque-là, on ne peut leur en faire le reproche. Par ailleurs, cela ne doit pas non plus porter atteinte à la réputation de ceux qui, prenant la perversion sexuelle de leur conjoint dans le cadre du mariage pour une forme de pornéïa, ont divorcé et se sont remariés depuis.

La Tour de Garde du 1er janvier 1974, pages 30-32 (BI 22/74, pp. 45-48).



cristaline76,il est important que tu lise les deux articles entièrement en prenant ton temps;les deux articles se complètes.En conclusion, seul la parole de DIEU fait autorité;et il est important de ne pas aller au dela de ce qui est écrit dans celle-çi.
Merçi a tous pour votre attention.

Nhoj

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Re: Fornication

Ecrit le 31 mai 2009 07:33

Message par Nhoj »

Sois le bienvenu ici. ;-)
- Témoin de Jéhovah baptisé et actif -

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