Posté : 29 août 2007 15:43
Si Dieu n'est pas omniprésent, il ne peut pas être omnipotent. Réfléchis un petit peu...
Ce forum est dédié à défendre l'enseignement des Témoins de Jéhovah et à s'informer sur le peuple de Dieu et de son organisation.
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Wikipedia a écrit :L'omnipotence (qui signifie littéralement : « toute puissance ») est un pouvoir sans limite et sans fin.
En plus, à part ta phrase dédaigneuse, tu ne commentes par les textes que j'ai cité.Wikipedia a écrit :L'ubiquité est la capacité d'être présent en plusieurs lieux simultanément
1 Rois 8:39 parle du lieu fixe.J'ai eu beau relire tes passages mais je ne vois pas en quoi ils infirment l'omniprésence de Dieu
La perception fait partie de ce qu'il est omniscient. Mais quand on n'est ni omniscient, ni omniprésent, on n'est pas omnipotent puisqu'on ne peut pas tout faire.Nhoj a écrit :C'est faux. Tu confonds 2 notions. Dieu n'est pas omniprésent mais il peut tout percevoir.
OK, excuse-moi. Dieu est donc un moine qui vit cloîtré dans sa résidence. Tu vois, finalement, le monachisme est d'inspiration divine.1 Rois 8:39 parle du lieu fixe.
Jean 14:2 parle de la maison de Dieu. (une maison à des limites n'est ce pas ?).
Deutéronome 26:15 parle d'une demeure sainte
Les mots mis en évidence soutiennent que Dieu n'est pas partout.
Pas facile la discussion quand un prétendu défenseur de la Bible rejette systématiquement toute déclaration issue de celle-ci.Thiebault a écrit :Pas facile la vie de Dieu...
Lecture ridicule et fondamentale de la Bible. Comme si Dieu était assigné à résidence et ne pouvait bouger de chez lui.Thierry a écrit : Pas facile la discussion quand un prétendu défenseur de la Bible rejette systématiquement toute déclaration issue de celle-ci.
Jésus a évoqué le lieu où Jéhovah habite quand il a dit à ses disciples : “ Dans la maison de mon Père il y a beaucoup de demeures. [...] Je m’en vais pour vous préparer une place. ” (Jean 14:2). Et où est allé Jésus ? Il est “ entré [...] dans le ciel même, pour paraître maintenant pour nous devant la personne de Dieu ”. (Hébreux 9:24.) Voilà qui met en évidence deux faits importants à propos de Jéhovah Dieu : premièrement, il habite en un lieu précis ; deuxièmement, il est une personne, pas simplement une force indéfinissable qui serait présente partout.
C’est la raison pour laquelle Jésus a appris à ses disciples à prier en disant : “ Notre Père dans les cieux ”, c’est-à-dire à adresser leurs prières à une personne, Jéhovah, qui se trouve en un lieu déterminé, les cieux spirituels (Matthieu 6:9 ; 12:50). Cet enseignement s’harmonisait d’ailleurs avec la manière de prier qui était enseignée aux serviteurs de Dieu depuis plus de 1 500 ans. Les tout premiers écrits divinement inspirés contenaient en effet cette prière : “ De ta demeure sainte, les cieux, regarde et bénis ton peuple. ” — Deutéronome 26:15.
Toujours beaucoup d'accusations mais niveau démonstration c'est le néant.Thiebault a écrit :Lecture ridicule et fondamentale de la Bible.
Bonjour,tabiblia a écrit :Bonjour,
Il y a quelques erreurs qu'il faut corriger :
Sans vouloir vous juger par la même occasion, il semble que vous soyez plutôt de l'obédience de la Watchtower. Didier Fontaine est un auteur aux sympathiques pour les témoins de Jehovah bien connues, au même titre que Gertoux. La présence ou non du Tétragramme dans les manuscrits du NT est sujette à caution et les considérations de Didier Fontaine sont spéculations. Pour appuyer la présence de ce nom divin, on nous sort des manuscrits qui n'étaient même pas en lettres grecques. Soyons sérieux...- Sur l'affirmation "Jéhovah n'apparaît même pas dans le texte grec original", reportez-vous à l'ouvrage de Didier Fontaine, Le nom divin dans le Nouveau Testament, éd. L'Harmattan, 2007, et vous verrez que c'est un peu vite dit. Cette objection pourrait d'ailleurs être formulée à l'encontre de la quasi totalité des traductions modernes, qui lisent "Seigneur" là où il n'y pas" Seigneur" (Adonay) dans l'AT, mais un nom propre YHWH
(Jéhovah en français ; la forme Yahvé est erronée).
Quoiqu'il en soit, le terme "monogenes" se rapporte au Fils, n'est-ce pas ? Si ce Fils est unique en son genre, cela suffit pour prétendre qu'il n'a pas été créé mais bien engendré. D'ailleurs, jamais le verbe "créer" n'est associé au fils, au contraire d' "engendrer". Il ne s'agit donc pas d'une traduction fallacieuse, viciant le contenu biblique.- l'expression "Dieu Fils" n'est pas tirée de la Bible, mais d'une mauvaise traduction, qui importe ses conceptions nicéennes dans le texte.
Elle provient du passage de Jean 1:18, où l'on parle de "monogenês theos". Certains traduisent monogenês par "fils unique" d'où la traduction
"Dieu Fils unique" ou pourquoi pas "Dieu Fils". Mais monogenês signifie "unique [en son genre]" ou "unique-engendré" (si vous connaissez
vraiment le grec, reportez vous au BDAG Lexicon ou au TDNT). En aucun cas la notion de "fils" n'est incluse dans ce terme.
Vous faites bien de le signaler : le Fils est différent du Père. Ils partagent la même nature, cependant ; le Fils étant engendré par le Père.- Jésus est Dieu (Jn 1:1, 18 ; Is. 9:6). Où est le problème ?
Par contre, l'expression "Jésus est Dieu" ne signifie pas que "Jésus est le Père". Le "est" en Jn 1:1 pointe sur une qualité, pas sur une identité (ou
identification ; cf. par ex. le trinitaire Wallace, Exegetical Syntax : 269 + la note 31). De fait, la nature préhumaine de Jésus est divine tout comme
notre nature humaine est de chair et de sang. Dans la Bible les humains, des anges, le Diable sont appelés "dieu".
Il n'est donc pas inapproprié que Thomas appelle Jésus "Mon Seigneur et mon Dieu". Cependant, un examen attentif de ce verset montre que
l'adresse n'est pas forcément faite à Jésus : http://fdier.free.fr/JeanXX28.pdf (l'auteur examine toutes les possibilités, plus nombreuses qu'on ne pense, et penche pour celle faite à Jésus en tant que "Dieu", conformément aux Ecritures)
Je vous assure, nous ne jouons pas sur le terme "morphe" pour signaler que Jésus est de même essence que le Père. C'est logique dans la mesure où dans le passage que vous reprenez, il est écrit que le Fils était de condition divine et qu'il s'est anéanti, abaissé, vidé. Il a dû apprendre à être obéissant au Père : c'est qu'il ne l'était pas avant cet anéantissement, n'est-ce pas ?- Le passage de Philippiens 2:5-11 montre que Jésus a fait preuve d'humilité. Il était "dans la forme de Dieu" (morphê ne désigne en aucun cas l'essence mais l'apparence extérieure ; certes de nombreux lexicologues pensent le contraire et prônent leurs vues biaisées dans leurs dictionnaires.
Il faut recadrer avec le contexte de l'époque où Jésus vivait sur la terre. Il s'était vidé. La clef de la divinité de Jésus est l'hymne aux Philippiens.Difficile de composer avec un tel verset du point de vue trinitaire. Le "seul Dieu" est celui qui est nommé "le Père", et que Jésus appelle "mon Dieu" (Matthieu 27:46, Marc 15:34, Jean 20:17, Philémon 1:4, Révélation 3:2, 3:12 ; voir aussi ce que dit Paul : Romains 15:6, 1 Corinthiens 15:24, Galates 1:4, Ephésiens 4:6, Philippiens 4:20).
Jésus n'a jamais dit "tu es mon Dieu". Il a parlé du Père comme étant son Dieu à quelques reprises, il est vrai. Mais vous ne pouvez pas espérer percer le mystère de Dieu qui est à peine descrptible par les mots humains que nous possédons. Dieu est au-dessus de tout cela. Croyez-vous que pour le bien de sa mission, il importait que Jésus clame qu'il est Dieu, alors qu'il s'était abaissé ? Dans un premier temps, il importait surtout de propager la Bonne Nouvelle. Le reste a été l'oeuvre de l'Esprit Saint qui a apporté la connaissance. Il est même fort probable que Paul ait composé son hymne aux Philippiens sans réellement percevoir la profondeur de la signification réelle.Difficile encore pour une hypostase de dire à une autre hypostase : "tu es mon Dieu". Mais possible... à force de théologie antiscripturaire.