medico a écrit :Parsons écrivit dans son livre La croix non chrétienne (angl.) : “Dans les nombreux écrits qui composent le Nouveau Testament, il n’y a pas une seule phrase dans le grec original qui soit une preuve même indirecte que le stauros utilisé dans le cas de Jésus était autre chose qu’un stauros ordinaire et encore moins qu’il s’agissait de deux pièces de bois assemblées pour former une croix.”
John Denham Parsons était un écrivain anglais. Ses ouvrages sont :
- The Non-Christian Cross: An Enquiry into the Origin and History of the Symbol Eventually Adopted as That of Our Religion, 1896
- The Nature and Purpose of the Universe, 1906
- The great taboo in English literary circles, 1919
- Ben Johnson and Sir Sidney Lee, 1920
- Boycotted Shakespeare facts
- Bacon: Being an account of seven years of refusal by the accepted authorities to supply a reasoned judgement concerning certain new evidence affecting.. the identity of the poet Shakespeare, 1922
- The British Museum and Shakespeare's identity, 1924
- Did "Shake-speare" signal ?
Parsons n'est pas un spécialiste de la question, ni même un spécialiste de la Bible. De plus, son ouvrage date du XIXe siècle et ne tient pas compte des données récentes.
Des travaux ont été menés dans plusieurs domaines : médical, biblique, physique, philologique, archéologique et historique principalement. Toutes, je dis bien toutes et sans exception, vont dans le sens d'un assemblage de deux poutres en bois.
1.
Médical
Des expériences menées par le docteur Barbet ont démontré que la position de Jésus sur un simple poteau ne lui donnait pas un quart d'heure de survie. En revanche, une position des bras de 60 à 70° lui permettait de survivre plusieures heures.
2.
Biblique
La Bible nous renseigne que Jésus est mort plus de trois heures après avoir été cloué sur l'engin de supplice. Ce renseignement permet, par l'étude médicale du docteur Barbet, de conclure que Jésus avait les bras suffisamment écartés que pour mourir asphyxié mais pas trop pour tenir plusieurs heures ; il a donc été fixé sur une croix.
Un autre passage de la Bible nous renseigne que Jésus avait la marque de clous dans les mains. Deux clous ont donc au moins été utilisés pour les mains de Jésus. Ce renseignement permet de conclure que Jésus a eu les mains clouées indépendamment l'une de l'autre et qu'elles ont donc été fixées de part et d'autre de la traverse.
3.
Physique
Si Jésus avait été cloué sur une
crux simplex, c'est ce dernier qu'il est censé avoir porté jusqu'au lieu de l'exécution. Toutes les études menées par des spécialistes et des scientifiques démontrent que ce poteau devait donc peser au moins 150 kilos. En revanche, si Jésus a été cloué sur un assemblage de deux poutres, une
crux simplex (ou
stauros) et un
patibulum, il a porté ce dernier qui devait peser une quarantaine de kilos.
4.
Philologique
Le terme utilisé par les auteurs du Nouveau Testament est
stautos et, bien qu'il signifie à la base "poteau", cela ne porte pas préjudice à l'engin en forme de croix. Jésus a porté le
patibulum qui se posait en travers de l'élément principal, le
stauros. Étant donné l'absence de vocable pour désigner l'assemblage en forme de croix, la croix était signifiée
stauros. La dénomination de
stauros pour la traverse est ce que l'on appelle en français une synecdoque.
5.
Archéologique
La découverte de graffitis à Pompéi (ville ensevelie sous la lave au Ier siècle de l'ère chrétienne) représentent le Dieu que certains adorent crucifié. On a retrouvé des graffitis similaires sur le mont Palatin à Rome.
6.
Historique
Les écrits d'Irénée, du IIe siècle de l'ère chrétienne, nous enseignent sur la forme de l'engin sur lequel le Christ fut exécuté. Irénée était le disciple de Polycarpe. Polycarpe était le disciple de Jean, disciple du Christ qui était à la croix.
D'autres auteurs latins non chrétiens nous enseignent sur cette méthode de mise à mort par la croix que les Romains privilégiaient contre les personnes non citoyennes de Rome.