Posté : 16 janv. 2009 11:46
La datation au Carbone 14 est-elle fiable ?
Le carbone 14 (14C) est un isotope instable du carbone, né de l'interaction d'une partie des neutrons de l'atmosphère, créés par les rayons cosmiques, avec les atomes d'azote. Sa radioactivité naturelle est de 13,56 dpmg (désintégrations par minute et par gramme) et sa demi-vie de 5730 ans.
La méthode de datation au radiocarbone se révèle controversée car elle présente des limites. Cette méthode de datation repose en effet sur deux hypothèses fondamentales :
La première stipule que la teneur en 14C des matières carbonées actuelles est très proche de celle des matières carbonées qui vivaient autrefois. Ce qui n'est pas le cas ! En effet, les chercheurs savent maintenant qu'il existe des fluctuations de teneur en 14C dans l'atmosphère à l'échelle du millénaire et même de la décennie. Il convient alors d'apporter un certain nombre de corrections aux dates brutes trouvées.
La seconde suppose que la répartition du 14C est homogène dans l'atmosphère. Ainsi, tout organisme présente de son vivant la même radioactivité que le gaz carbonique atmosphérique. A sa mort, les échanges gazeux cessent et le 14C n'est plus renouvelé. Sa radioactivité diminue alors progressivement, à raison de la moitié tous les 5730 ans.
Mais encore une fois cette seconde hypothèse, tout comme la première, est fausse. En fait, les concentrations océanique et atmosphérique en carbone radioactif ne sont pas homogènes. C'est l'effet de réservoir. La précision de la datation dépend de la mesure de la période radioactive, des variations des taux de carbone-14 atmosphérique : le temps de demi-vie du radiocarbone a été redéfini de 5570 ± trente ans à 5 730 ± quarante ans en 1962 ; on a montré dernièrement que la quantité de carbone14 produite en haute atmosphère avait subi des variations au cours du temps, liées aux variations du champ magnétique terrestre. Les datations des échantillons marins doivent donc être, elles aussi, corrigées.
Ainsi, la connaissance de la radioactivité d'un échantillon et les deux hypothèses fondamentales permettent de déterminer un âge plus ou moins précis.
La désintégration rapide de carbone-14 limite généralement la période de datation approximativement à 50 000 ans, bien que cette méthode soit parfois étendue à 70 000 ans. L'incertitude sur la mesure augmente avec l'âge de l'échantillon.
L'échelle de temps du radiocarbone présente d'autres inconvénients : des erreurs, de 2 000 à 5 000 ans, peuvent se produire. De plus, des infiltrations d'eaux souterraines peuvent causer, et c'est le problème le plus grave, une pollution de l'échantillon, par l'incorporation de carbone plus ancien ou plus récent. Ainsi, les datations au carbone sont donc difficiles à établir avec précision.
Le carbone 14 (14C) est un isotope instable du carbone, né de l'interaction d'une partie des neutrons de l'atmosphère, créés par les rayons cosmiques, avec les atomes d'azote. Sa radioactivité naturelle est de 13,56 dpmg (désintégrations par minute et par gramme) et sa demi-vie de 5730 ans.
La méthode de datation au radiocarbone se révèle controversée car elle présente des limites. Cette méthode de datation repose en effet sur deux hypothèses fondamentales :
La première stipule que la teneur en 14C des matières carbonées actuelles est très proche de celle des matières carbonées qui vivaient autrefois. Ce qui n'est pas le cas ! En effet, les chercheurs savent maintenant qu'il existe des fluctuations de teneur en 14C dans l'atmosphère à l'échelle du millénaire et même de la décennie. Il convient alors d'apporter un certain nombre de corrections aux dates brutes trouvées.
La seconde suppose que la répartition du 14C est homogène dans l'atmosphère. Ainsi, tout organisme présente de son vivant la même radioactivité que le gaz carbonique atmosphérique. A sa mort, les échanges gazeux cessent et le 14C n'est plus renouvelé. Sa radioactivité diminue alors progressivement, à raison de la moitié tous les 5730 ans.
Mais encore une fois cette seconde hypothèse, tout comme la première, est fausse. En fait, les concentrations océanique et atmosphérique en carbone radioactif ne sont pas homogènes. C'est l'effet de réservoir. La précision de la datation dépend de la mesure de la période radioactive, des variations des taux de carbone-14 atmosphérique : le temps de demi-vie du radiocarbone a été redéfini de 5570 ± trente ans à 5 730 ± quarante ans en 1962 ; on a montré dernièrement que la quantité de carbone14 produite en haute atmosphère avait subi des variations au cours du temps, liées aux variations du champ magnétique terrestre. Les datations des échantillons marins doivent donc être, elles aussi, corrigées.
Ainsi, la connaissance de la radioactivité d'un échantillon et les deux hypothèses fondamentales permettent de déterminer un âge plus ou moins précis.
La désintégration rapide de carbone-14 limite généralement la période de datation approximativement à 50 000 ans, bien que cette méthode soit parfois étendue à 70 000 ans. L'incertitude sur la mesure augmente avec l'âge de l'échantillon.
L'échelle de temps du radiocarbone présente d'autres inconvénients : des erreurs, de 2 000 à 5 000 ans, peuvent se produire. De plus, des infiltrations d'eaux souterraines peuvent causer, et c'est le problème le plus grave, une pollution de l'échantillon, par l'incorporation de carbone plus ancien ou plus récent. Ainsi, les datations au carbone sont donc difficiles à établir avec précision.