VENT a écrit :
Peux tu nous citer les références bibliques Célesta merci :)
et quelle référence doi -je apporter vent ?
ci medico me le permet voici les verset ou il nous dit de nous reveiller
Un cri s’élève alors vers Dieu, un appel à sa puissance, expression de la confiance retrouvée, de la "vie qui reprend" :
Eveille-toi, éveille-toi ! Revêts-toi de force, bras du Seigneur ! Eveille-toi, comme aux jours de jadis… (51.9)
Pour entendre cette conclusion de la foi :
Ainsi ceux que le Seigneur a libérés reviendront, ils arriveront à Sion avec des cris de joie, une joie perpétuelle couronnera leur tête ; l’allégresse et la joie viendront à leur rencontre, le chagrin et les gémissements s'enfuiront. (51.11)
La réponse vient de Dieu, et le prophète la transmet avec force :
C'est moi, moi seul, qui vous console. Qui es-tu, pour avoir peur de l'homme mortel, de l'être humain, dont le sort est celui de l'herbe ? Tu oublierais le Seigneur, celui qui te fait, qui déploie le ciel et fonde la terre ! Tu serais dans une frayeur continuelle, constante, devant la fureur de l'oppresseur, comme lorsqu'il s'apprête à détruire ! … J'ai mis mes paroles dans ta bouche et je t'ai couvert de l'ombre de ma main, en étendant un ciel et en fondant une terre, en disant à Sion : Tu es mon peuple ! (51.12-13,16)
A cet appel à Dieu répond ici un autre "Eveille-toi", exprimé cette fois au peuple qui se relève, à ceux qui ont reçu la parole prophétique et se préparent au départ. Le Seigneur veille sur eux et les conduit, et ce n’est pas du mysticisme. Ils doivent être attentifs, se tenir en éveil…
L’adresse est poétique en sa forme, s’adressant à Jérusalem, comme au livre des Lamentations où Jérémie pleure sur la ville désolée... La Jérusalem de Dieu, la ville bien-aimée, ce sont eux, ces croyants prêts à partir. Et cette cohorte reçoit des exhortations, échos à la prière qui vient de monter vers Dieu :
Eveille-toi… (51.9)
Il faut considérer ce passage dans son entier, tellement il est rempli de sens :
Eveille-toi, éveille-toi ! Lève-toi, Jérusalem, toi qui as bu de la main du Seigneur la coupe de sa fureur…
Et de rappeler brièvement les errements du passé, les désastres dont parla Jérémie, ressentant la douleur au plus profond de lui-même, pour poursuivre en insistant :
Ecoute, je te prie, malheureuse. Ainsi parle ton Seigneur, le Seigneur , ton Dieu, qui défend la cause de son peuple : je prends de ta main la coupe d'étourdissement, le fond de la coupe de ma fureur ; tu ne le boiras plus !
S’ouvre alors le troisième volet, une nouvelle exhortation à l’éveil. C’est la vision de Sion, la ville de David, qui est placée devant ces hommes prêts au départ. Le regard est tourné vers l’avenir glorieux de la ville, motif et force du retour du reste réchappé de Babylone :
Eveille-toi, éveille-toi ! Revêts-toi de ta force, Sion ! Revêts tes habits de splendeur, Jérusalem, ville sacrée ! Car il n'entrera plus chez toi ni incirconcis, ni impur. Secoue ta poussière, relève-toi, assieds-toi, Jérusalem ! Détache les liens de ton cou, Sion la belle, toi qui es captive ! (52.1-2)
Peuple abaissé qui s’est vendu pour rien, car que sont les idoles ? Cette promesse achève le tableau :
Mon peuple connaîtra mon nom ; c'est pourquoi il saura, en ce jour-là, que c'est moi qui parle : Je suis là ! (52.6)
La succession de ces trois chants est extrêmement instructive. Sous une forme poétique, ils expriment d’abord la confiance en Dieu, se poursuivent par la repentance, pour se conclure par la joie de la délivrance. Cette joie sera rappelée encore par Esdras commentant les Écritures aux Juifs rassemblés à Jérusalem en présence de Néhémie : la joie du Seigneur est votre force(Néhémie 8.10). Ce n’est pas un peuple pleurant misérablement sur son état passé qui s’apprête à sortir de Babylone, mais un peuple fort de sa confiance dans la rédemption, prêt à marcher droit dans la conscience de sa délivrance et de sa mission devant Dieu.