bras de fer avec la miviludes
Posté : 14 févr. 2009 13:02
Le Parisien du 13 février 2009 annonce qu’un bras de fer c’est engagé entre le ministère de l’Intérieur en charge des cultes et le président de la Miviludes, M.Fenech .
Selon le Parisien, Madame Alliot Marie demande au Premier ministre de « bien cadrer » l’action de la Miviludes, surtout après que M. Fenech ait émis le projet de refaire une « liste » sur le modèle de celle de 1995.
Selon l’article, La Ministre de l’Intérieur fait part, dans ce courrier adressé à François fillon, de son « étonnement » face à ce changement de cap de la part de la Miviludes, « sans concertation interministérielle préalable », et pointe sévèrement du doigt la démarche : atteinte à la liberté de conscience, retour en arrière, fragilisation de la France sur la scène européenne et internationale, pointée du doigt, notamment, à chaque rapport du département d’Etat américain, mais aussi de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) sur son intransigeance en matière de liberté religieuse
La « liste noire » de 1995 avait été largement condamnée par la communauté internationale et avait placé la France sous la surveillance de la Rapporteuse spéciales de l’ONU Asma Jahangir qui avait déclaré dans son rapport de Mars 2006, de cesser « la stigmatisation des membres de certains groupes religieux ou communautés, y compris les groupes dont les membres n’ont jamais commis de délit selon la loi française » et que « les actions à venir de la Miviludes devront aller dans le sens de la liberté de croyance et de religion et éviter les erreurs passées ».
Aujourd’hui c’est le Premier ministre qui devra trancher cette question et remettre la Miviludes dans la continuité de la circulaire de 2005, établie par Jean Pierre Raffarin, qui renonçait à l’établissement de liste.
Affaire a suivre
Selon le Parisien, Madame Alliot Marie demande au Premier ministre de « bien cadrer » l’action de la Miviludes, surtout après que M. Fenech ait émis le projet de refaire une « liste » sur le modèle de celle de 1995.
Selon l’article, La Ministre de l’Intérieur fait part, dans ce courrier adressé à François fillon, de son « étonnement » face à ce changement de cap de la part de la Miviludes, « sans concertation interministérielle préalable », et pointe sévèrement du doigt la démarche : atteinte à la liberté de conscience, retour en arrière, fragilisation de la France sur la scène européenne et internationale, pointée du doigt, notamment, à chaque rapport du département d’Etat américain, mais aussi de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) sur son intransigeance en matière de liberté religieuse
La « liste noire » de 1995 avait été largement condamnée par la communauté internationale et avait placé la France sous la surveillance de la Rapporteuse spéciales de l’ONU Asma Jahangir qui avait déclaré dans son rapport de Mars 2006, de cesser « la stigmatisation des membres de certains groupes religieux ou communautés, y compris les groupes dont les membres n’ont jamais commis de délit selon la loi française » et que « les actions à venir de la Miviludes devront aller dans le sens de la liberté de croyance et de religion et éviter les erreurs passées ».
Aujourd’hui c’est le Premier ministre qui devra trancher cette question et remettre la Miviludes dans la continuité de la circulaire de 2005, établie par Jean Pierre Raffarin, qui renonçait à l’établissement de liste.
Affaire a suivre